Énergie
Premières Assises icaunaises de l'énergie
Organisées par la Fédération départementale d'électricité de l'Yonne, les premières Assises icaunaises de l'énergie se sont tenues à Appoigny le 22 septembre dernier. Plusieurs débats au programme, notamment autour du thème des énergies renouvelables et de la biomasse.

[I]«Parler d'énergie, c'est parler d'enjeu économique pour les entreprises, de pouvoir d'achat, de ressources et de pollution...»[i] Dans son introduction de la journée, Dominique Lapotre, vice-présidente du Conseil régional, a rappelé combien le sujet était devenu vital pour la société. Notamment au travers des [I]«3 x 20»[i] tirés du Grenelle de l'environnement : 20 % en moins de gaz à effet de serre, 20 % du bouquet énergétique issu des énergies renouvelables, 20 % d'économie d'énergie à l'horizon 2020. Pour le président du Conseil général de l'Yonne, André Villiers, la question est bien de : [I]«savoir ce que l'on veut transmettre et quel exemple sommes-nous pour les générations futures ?»[i] Avec l'espoir [I]«d'une prise de conscience collective»[i] pour être réellement en capacité d'agir.
La fin des «passoires thermiques» ?
Première table ronde de la matinée : les économies d'énergie dans le bâtiment. Un secteur qui à lui seul totalise 46 % des énergies finales, 26 % des gaz à effet de serre, 30 % des déchets et 50 % de la consommation des matières premières. Un secteur devenu d'autant plus important, qu'il concerne en Bourgogne plus de 10000 entreprises, pour 40000 salariés, un chiffre d'affaires de près de 3 milliards d'euros et par définition, non délocalisable. L'enjeu est d'envergure, du fait d'une mutation sans précédent, avec la [I]«réglementation thermique 2012» et la future réglementation 2020 issue du Grenelle. Finies les «passoires thermiques»[i], place aux bâtiments du futur qui produiront plus d'énergie qu'ils n'en consomment ! Avec cet exemple cité par l'un des participants au débat : entre 1400 et
2100 € de charges annuelles de chauffage pour une habitation individuelle construite dans les années 70, contre 350 € pour
les bâtiments construits sous l'ère de la [I]«réglementation 2012»[i]. L'Yonne est d'autant plus concernée qu'elle est, des trois départements bourguignons, celui qui
utilise le plus de matériaux issus des ressources agro-forestières, comme le bois, la paille et le
chanvre.
[INTER]Une «ferme solaire» qui fait débat[inter]
Autre temps fort de la journée : un débat autour des énergies renouvelables et de l'utilisation de la biomasse. La Bourgogne est l'une des plus grandes régions forestières, avec 30% de son territoire recouvert de forêts. Les opportunités de développer le [I]«bois énergie» [i]sont réelles, avec près de 3 millions de m3 capitalisés sur pied chaque année. Un secteur tourné aujourd'hui encore essentiellement à 80 % vers le chauffage des particuliers. En milieu industriel, quelques serres commencent à adopter cette énergie. D'un coût de fonctionnement deux à trois fois moins cher qu'une énergie classique, le bois souffre d'un manque de réseau d'animation, notamment auprès des élus locaux, pour en assurer la notoriété. Comme l'a relevé l'un des participants : [I]«beaucoup de projets éoliens dans l'Yonne, mais tous au tribunal !»[i] Alors même que l'Yonne a un fort potentiel en la matière, du fait de zones plus ventées qu'ailleurs. Concernant le photovoltaÏque, l'objectif du gouvernement est d'atteindre les 5300 Mégawatts en 2020. Pour y parvenir, les projets sont d'envergure, comme la future [I]«ferme solaire»[i] de Massangis qui, avec ses 56 mégawatts, sera l'une des plus grandes de France à l'horizon 2012. Un projet dénoncé par Gilles Abry, président de la Chambre d'agriculture qui a rappelé que la nouvelle Commission des espaces agricoles créée dans le cadre de la LMA, était opposée à ce projet photovoltaÏque de plein champ. Feu vert en revanche pour les différentes unités de méthanisation en projet dans le département, [I]«soutenus par l'ensemble des Organisations professionnelles agricoles»[i].
En conclusion de la journée, Jean-Noël Loury, président de la FDEY, a rappelé combien il était important pour les élus, notamment des plus petites communes, de pouvoir bénéficier d'une information continue et réactualisée en matière d'énergie, afin d'être à même de pouvoir décider.
La fin des «passoires thermiques» ?
Première table ronde de la matinée : les économies d'énergie dans le bâtiment. Un secteur qui à lui seul totalise 46 % des énergies finales, 26 % des gaz à effet de serre, 30 % des déchets et 50 % de la consommation des matières premières. Un secteur devenu d'autant plus important, qu'il concerne en Bourgogne plus de 10000 entreprises, pour 40000 salariés, un chiffre d'affaires de près de 3 milliards d'euros et par définition, non délocalisable. L'enjeu est d'envergure, du fait d'une mutation sans précédent, avec la [I]«réglementation thermique 2012» et la future réglementation 2020 issue du Grenelle. Finies les «passoires thermiques»[i], place aux bâtiments du futur qui produiront plus d'énergie qu'ils n'en consomment ! Avec cet exemple cité par l'un des participants au débat : entre 1400 et
2100 € de charges annuelles de chauffage pour une habitation individuelle construite dans les années 70, contre 350 € pour
les bâtiments construits sous l'ère de la [I]«réglementation 2012»[i]. L'Yonne est d'autant plus concernée qu'elle est, des trois départements bourguignons, celui qui
utilise le plus de matériaux issus des ressources agro-forestières, comme le bois, la paille et le
chanvre.
[INTER]Une «ferme solaire» qui fait débat[inter]
Autre temps fort de la journée : un débat autour des énergies renouvelables et de l'utilisation de la biomasse. La Bourgogne est l'une des plus grandes régions forestières, avec 30% de son territoire recouvert de forêts. Les opportunités de développer le [I]«bois énergie» [i]sont réelles, avec près de 3 millions de m3 capitalisés sur pied chaque année. Un secteur tourné aujourd'hui encore essentiellement à 80 % vers le chauffage des particuliers. En milieu industriel, quelques serres commencent à adopter cette énergie. D'un coût de fonctionnement deux à trois fois moins cher qu'une énergie classique, le bois souffre d'un manque de réseau d'animation, notamment auprès des élus locaux, pour en assurer la notoriété. Comme l'a relevé l'un des participants : [I]«beaucoup de projets éoliens dans l'Yonne, mais tous au tribunal !»[i] Alors même que l'Yonne a un fort potentiel en la matière, du fait de zones plus ventées qu'ailleurs. Concernant le photovoltaÏque, l'objectif du gouvernement est d'atteindre les 5300 Mégawatts en 2020. Pour y parvenir, les projets sont d'envergure, comme la future [I]«ferme solaire»[i] de Massangis qui, avec ses 56 mégawatts, sera l'une des plus grandes de France à l'horizon 2012. Un projet dénoncé par Gilles Abry, président de la Chambre d'agriculture qui a rappelé que la nouvelle Commission des espaces agricoles créée dans le cadre de la LMA, était opposée à ce projet photovoltaÏque de plein champ. Feu vert en revanche pour les différentes unités de méthanisation en projet dans le département, [I]«soutenus par l'ensemble des Organisations professionnelles agricoles»[i].
En conclusion de la journée, Jean-Noël Loury, président de la FDEY, a rappelé combien il était important pour les élus, notamment des plus petites communes, de pouvoir bénéficier d'une information continue et réactualisée en matière d'énergie, afin d'être à même de pouvoir décider.