Bio
Première conférence départementale bio dans l'Yonne
Plus d'une centaine de personnes ont assisté à la première conférence sur l'agriculture biologique organisée dans le département par la Chambre d'agriculture de l'Yonne, associée au SEDARB et au Groupement des Agrobiologistes de l'Yonne (GABY).

La conférence a débuté par un état des lieux de l'agriculture biologique départementale : l'Yonne compte aujourd'hui 124 exploitations agricoles bio dont 23 en conversion, pour une superficie totale de 8345 ha, soit 1,9 % de la SAU du département. Les surfaces bio ont été multipliées par 4 entre 1995 et 2008 dans l'Yonne. Les deux secteurs comptant le plus de fermes bio étant les grandes cultures et le maraîchage. En filière viti-vinicole, 18 producteurs bio se sont engagés à ce jour, 30 exploitations supplémentaires ayant contracté un projet de reconversion cette année, particulièrement dans le Chablisien.
Un point a ensuite été fait sur la réglementation et le nouveau cahier des charges de l'agriculture biologique, disponibles en ligne à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/agriculture/organic/home_tc
En réaction à ce nouveau cahier des charges, les producteurs bio actuels souhaitent continuer à s'engager pour une identification claire des règles spécifiques à l'AB et qu'elle conserve ses spécificités en terme de qualité, de logique et de cohérence. La Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique souhaitant voir naître une marque privée nationale.
D'après une enquête réalisée auprès de 36 acteurs de l'économie bio sur le département : 39 % s'approvisionnent majoritairement au sein de la région, 17 % d'entre eux complétant par une importation européenne. Plus de 37 % vendent principalement en GMS, 17 % en magasins spécialisés et 21 % en circuits courts. Principaux freins au développement du bio : l'approvisionnement, la réglementation et les débouchés. A noter à ce sujet, la volonté de la ville d'Auxerre de s'engager à offrir aux 1500 élèves fréquentant quotidiennement les cantines des fruits et légumes bio.
A l'issue de cette première conférence, satisfaction globale des participants. Le président de la Chambre d'agriculture, Gilles Abry, regrettant pour sa part [I]le manque de temps pour évoquer toutes les filières, sachant que certains, bien que présents, n'aient pu intervenir davantage. Dommage également qu'il n'y ait pas eu plus d'agriculteurs conventionnels dans la salle, cette réunion leur était destinée en priorité.[i]
Reste à trouver un rythme à ce type de conférence (annuel ?) et surtout, que « la montagne n'accouche pas d'une souris » !
Un point a ensuite été fait sur la réglementation et le nouveau cahier des charges de l'agriculture biologique, disponibles en ligne à l'adresse suivante : http://ec.europa.eu/agriculture/organic/home_tc
En réaction à ce nouveau cahier des charges, les producteurs bio actuels souhaitent continuer à s'engager pour une identification claire des règles spécifiques à l'AB et qu'elle conserve ses spécificités en terme de qualité, de logique et de cohérence. La Fédération Nationale de l'Agriculture Biologique souhaitant voir naître une marque privée nationale.
D'après une enquête réalisée auprès de 36 acteurs de l'économie bio sur le département : 39 % s'approvisionnent majoritairement au sein de la région, 17 % d'entre eux complétant par une importation européenne. Plus de 37 % vendent principalement en GMS, 17 % en magasins spécialisés et 21 % en circuits courts. Principaux freins au développement du bio : l'approvisionnement, la réglementation et les débouchés. A noter à ce sujet, la volonté de la ville d'Auxerre de s'engager à offrir aux 1500 élèves fréquentant quotidiennement les cantines des fruits et légumes bio.
A l'issue de cette première conférence, satisfaction globale des participants. Le président de la Chambre d'agriculture, Gilles Abry, regrettant pour sa part [I]le manque de temps pour évoquer toutes les filières, sachant que certains, bien que présents, n'aient pu intervenir davantage. Dommage également qu'il n'y ait pas eu plus d'agriculteurs conventionnels dans la salle, cette réunion leur était destinée en priorité.[i]
Reste à trouver un rythme à ce type de conférence (annuel ?) et surtout, que « la montagne n'accouche pas d'une souris » !