Chambre d’agriculture
Pour y voir un peu plus clair
Six réunions d’informations seront prochainement organisées sur l’ensemble du département.
La Chambre d’agriculture de Côte d’Or prépare ses traditionnelles réunions d’agriculteurs. Six rendez-vous seront organisés en mai à Pouilly et Semur-en-Auxois, Châtillon-sur-Seine, Marcilly-sur-Tille, Pontailler-sur-Saône et Nuits-Saint-Georges (les dates et horaires, aujourd’hui en cours de validation, seront prochainement indiquées dans nos colonnes).
L’organisation d’une réunion supplémentaire (il y en a cinq d’habitude) traduit la volonté de l’organisme consulaire d’accroître sa présence sur le territoire. Ces rendez-vous informatifs sont également plus tardifs que d’accoutumée. «Nous avons changé pour plusieurs raisons» indique le président Vincent Lavier, «les mois de janvier et février sont très chargés pour les éleveurs qui avaient parfois du mal à se déplacer. La période retenue cette année est peut-être un peu plus creuse pour la majorité des productions. Nous espérons répondre au mieux aux attentes du terrain».
Vincent Lavier ne le cache pas, ce décalage de calendrier trouve aussi son explication dans le dossier Pac : «nous sommes tous abasourdis par ce qu’il se passe actuellement. Nous ouvrons une Pac 2016 avant même de connaître et toucher la totalité des soutiens de 2015. Nous retardions l’échéance pour avoir un peu plus d’éléments à communiquer aux agriculteurs».
Thématiques ciblées
Les thèmes des réunions seront une nouvelle fois ciblés aux secteurs géographiques. «Nous nous adapterons du mieux possible au public qui sera en face de nous» annonce le président de la Chambre, qui attend une nouvelle fois «beaucoup de monde» à ces rendez-vous : «je n’imagine pas que les agriculteurs ne se déplacent pas nombreux au vu des difficultés que tout le monde connaît actuellement».
Une analyse des facteurs discriminants des résultats économiques sera proposée à chaque réunion, l’objectif sera de repérer les leviers possibles pour améliorer chaque situation. «Nous avons identifié des gros écarts de revenus entre exploitations, toutes productions confondues. Nous essaierons de voir comment font ceux qui réussissent le mieux, et ce qu’il est possible de transposer» explique Vincent Lavier, qualifiant ces rencontres annuelles de «très importantes» : «il est plus que jamais de notre devoir d’aller auprès des agriculteurs qui, pour nombre d’entre eux, connaissent des difficultés sans précédent. Toutes les filières de notre département sont dans une situation économique difficile à l’exception de la viticulture. Notre rôle est d’apporter des solutions sur le terrain».
L’organisation d’une réunion supplémentaire (il y en a cinq d’habitude) traduit la volonté de l’organisme consulaire d’accroître sa présence sur le territoire. Ces rendez-vous informatifs sont également plus tardifs que d’accoutumée. «Nous avons changé pour plusieurs raisons» indique le président Vincent Lavier, «les mois de janvier et février sont très chargés pour les éleveurs qui avaient parfois du mal à se déplacer. La période retenue cette année est peut-être un peu plus creuse pour la majorité des productions. Nous espérons répondre au mieux aux attentes du terrain».
Vincent Lavier ne le cache pas, ce décalage de calendrier trouve aussi son explication dans le dossier Pac : «nous sommes tous abasourdis par ce qu’il se passe actuellement. Nous ouvrons une Pac 2016 avant même de connaître et toucher la totalité des soutiens de 2015. Nous retardions l’échéance pour avoir un peu plus d’éléments à communiquer aux agriculteurs».
Thématiques ciblées
Les thèmes des réunions seront une nouvelle fois ciblés aux secteurs géographiques. «Nous nous adapterons du mieux possible au public qui sera en face de nous» annonce le président de la Chambre, qui attend une nouvelle fois «beaucoup de monde» à ces rendez-vous : «je n’imagine pas que les agriculteurs ne se déplacent pas nombreux au vu des difficultés que tout le monde connaît actuellement».
Une analyse des facteurs discriminants des résultats économiques sera proposée à chaque réunion, l’objectif sera de repérer les leviers possibles pour améliorer chaque situation. «Nous avons identifié des gros écarts de revenus entre exploitations, toutes productions confondues. Nous essaierons de voir comment font ceux qui réussissent le mieux, et ce qu’il est possible de transposer» explique Vincent Lavier, qualifiant ces rencontres annuelles de «très importantes» : «il est plus que jamais de notre devoir d’aller auprès des agriculteurs qui, pour nombre d’entre eux, connaissent des difficultés sans précédent. Toutes les filières de notre département sont dans une situation économique difficile à l’exception de la viticulture. Notre rôle est d’apporter des solutions sur le terrain».
Cap sur les télédéclarations
La Chambre d’agriculture de Côte d’Or propose une nouvelle fois ses services pour les télédéclarations Pac. Calcul et localisation des éléments topographiques, rappel des nouveautés, vérification de la cohérence des données sur la conditionnalité, transmission à la DDTw: l’organisme consulaire met tout en œuvre pour que les agriculteurs puissent télédéclarer dans les meilleures conditions possibles. Vincent Lavier s’attend à une certaine complexité cette année avec l’arrivé des surfaces non agricoles (SNA) : «elles ont réussi à mettre le feu dans les campagnes en effrayant un peu tout le monde. De ce fait, nous aurons certainement des demandes supplémentaires par rapport aux années précédentes. Avec ce dossier, nous sommes tombés dans le ridicule absolu. J’ai compris, après des échanges avec la DDT, qu’il ne fallait pas s’affoler et que les problèmes allaient se résoudre d’eux mêmes, mais je ne comprends toujours pas pourquoi avoir donné ce type d’informations aux agriculteurs, c’est un stress supplémentaire inutile». Cette prestation d’assistance par la Chambre d’agriculture avait enregistré 595 dossiers en 2015 (475 individuels et 120 collectifs), contre seulement 200 l’année précédente.