Viticulture
Pour que la grêle devienne pluie !
Face aux épisodes de grêle de plus en plus fréquents et dévastateurs, la profession agricole a mis en place en Côte d’Or depuis trois ans, un dispositif de prévention, qu’elle souhaite voir étendue au Mâconnais et au vignoble icaunais. Un appel à bénévoles est lancé, pour constituer un réseau d’alerte départemental.
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Les viticulteurs de Bourgogne ont été violemment touchés par la grêle ces dernières années. Certaines communes ont été grêlées six fois en douze ans soit une année sur deux. L’Arelfa (Association Régionale d’Etude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques) constate également que les derniers orages sont de plus en plus intenses et violents, et génèrent des dégâts dépassant 80 voire 90 % de perte de récolte.
Face aux conséquences météorologiques, les viticulteurs ont souhaité mettre en place un dispositif de prévention contre la grêle. Au printemps 2014, le réseau Arelfa Bourgogne a été mis en place autour de 33 générateurs (Côte de Beaune et Côte Châlonnaise), rejoint en 2015 par les viticulteurs de la Côte de Nuits. Suite aux aléas de 2016, le Mâconnais et le vignoble icaunais souhaitent rejoindre le dispositif. L’objectif pour l’Yonne est ainsi de mettre en place 42 sites de fonctionnement des générateurs (26 sites hors vignobles et 16 sur sites en zones viticoles) afin de protéger le vignoble contre la grêle. (Voir carte ci-contre). Pour se faire, l’Arelfa recherche des bénévoles pour veiller au bon fonctionnement de chaque station.
Être bénévole, qu’est-ce que cela signifie ?
Lors d’une alerte grêle (surveillée par l’Anelfa au niveau national), les bénévoles sont prévenus par téléphone afin de mettre en route le générateur. Un second appel leur signale ensuite la fin de l’alerte. Le matériel est entièrement fourni par l’Arelfa qui assure la livraison sur chaque site et la formation initiale de tous les bénévoles. Un conseiller de la Chambre d’agriculture est ensuite disponible pendant toute la campagne en cas de mal fonction, rupture de stock… C’est aussi le conseiller Chambre d’agriculture qui assurera le montage en sortie d’hiver et le démontage après les vendanges, du matériel. Le bénévole met à disposition un endroit pour stocker le matériel en hiver et un autre endroit (à découvert) pour l’utiliser du printemps à la fin de l’été. Trois bénévoles sont recherchés par site afin d’être certain d’en avoir toujours un disponible pour la mise en route. Une alerte grêle et c’est la mise en route de tous les générateurs du réseau. Le bénévole valide le message reçu et s’engage à allumer le générateur. S’il ne répond pas à la réception du message d’alerte, celui-ci est envoyé au second bénévole du site et ainsi de suite. L’on estime le nombre d’alertes par an compris entre 10 et 15, sur une période s’étendant de mi-avril à mi-octobre. Chaque bénévole sera formé à l’entretien du générateur et à sa mise en route.
Il est accompagné par le conseiller de la Chambre d’agriculture en charge du réseau. L’ensemble des bénévoles est également invité chaque année à l’Assemblée Générale de l’association, pour un temps d’échanges et de convivialité. En résumé, être bénévole à l’Arelfa, c’est être solidaire face à un fléau atmosphérique afin d’ensemencer les nuages au-delà des zones à protéger car un générateur ne protège pas un endroit particulier mais s’intègre à un réseau.
Si vous êtes intéressés merci d’appeler la Chambre d’agriculture, Laurence Lipp au 03 86 94 28 92 afin que ce réseau puisse être mis en place pour le démarrage de la prochaine campagne. Si vous connaissez une personne susceptible de participer dans les zones concernées, mais aussi une de vos connaissances, n’hésitez pas à lui en parler ou à nous contacter.
Comment ça marche ?
Le principe de fonctionnement des générateurs est de créer une zone d’ensemencement en particules d’iodure et d’argent en amont de la zone à protéger, par des générateurs terrestres qui sont mis en route suite à une alerte météo. L’orage, en passant sur cette zone, se charge de ces particules qu’il mène à plus de 12 km d’altitude. Le nombre gigantesque de particules (200 milliards/seconde), produit une surpopulation de cristaux de glaces dans les nuages et entraine, par concurrence, une diminution de la taille des grêlons.
Chaque générateur est équipé d’un appareil de mesure de la température, appelé Testo, connecté à la cheminée. Cet outil a été mis en place afin d’éviter aux bénévoles de noter, à chaque alerte, l’heure de mise en route et d’extinction du générateur. C’est le technicien du réseau qui dépouille les testos en fin de campagne. Les consommables sont pour leur part, livrés en début de campagne sur chaque site. Lors d’une alerte, le générateur va envoyer 1,1 litre/heure d’une solution dosée à 8 g d’iodure d’argent par litre. Dès 1972, le découvreur de l’iodure d’argent, le physicien B. Vonnegut, s’est inquiété des effets possibles de cette substance sur la santé humaine. Dans les années qui suivirent, plusieurs études spécifiques ont été réalisées sur l’impact des substances glaçogènes artificielles dispersées dans l’atmosphère. Toutes ont démontré l’innocuité des ensemencements en iodure d’argent sur l’environnement. Une alerte dure en moyenne 10 heures pour une surface de 100 km2, la combustion d’1,1 litre de solution acétonique/heure représentant l’équivalent en CO2 et H2O d’une combustion de 10 kg de bois. Tout renseignement sur le sujet à l’adresse suivante :
http://www.anelfa.asso.fr/AgI-et- environnement-174.html.
Face aux conséquences météorologiques, les viticulteurs ont souhaité mettre en place un dispositif de prévention contre la grêle. Au printemps 2014, le réseau Arelfa Bourgogne a été mis en place autour de 33 générateurs (Côte de Beaune et Côte Châlonnaise), rejoint en 2015 par les viticulteurs de la Côte de Nuits. Suite aux aléas de 2016, le Mâconnais et le vignoble icaunais souhaitent rejoindre le dispositif. L’objectif pour l’Yonne est ainsi de mettre en place 42 sites de fonctionnement des générateurs (26 sites hors vignobles et 16 sur sites en zones viticoles) afin de protéger le vignoble contre la grêle. (Voir carte ci-contre). Pour se faire, l’Arelfa recherche des bénévoles pour veiller au bon fonctionnement de chaque station.
Être bénévole, qu’est-ce que cela signifie ?
Lors d’une alerte grêle (surveillée par l’Anelfa au niveau national), les bénévoles sont prévenus par téléphone afin de mettre en route le générateur. Un second appel leur signale ensuite la fin de l’alerte. Le matériel est entièrement fourni par l’Arelfa qui assure la livraison sur chaque site et la formation initiale de tous les bénévoles. Un conseiller de la Chambre d’agriculture est ensuite disponible pendant toute la campagne en cas de mal fonction, rupture de stock… C’est aussi le conseiller Chambre d’agriculture qui assurera le montage en sortie d’hiver et le démontage après les vendanges, du matériel. Le bénévole met à disposition un endroit pour stocker le matériel en hiver et un autre endroit (à découvert) pour l’utiliser du printemps à la fin de l’été. Trois bénévoles sont recherchés par site afin d’être certain d’en avoir toujours un disponible pour la mise en route. Une alerte grêle et c’est la mise en route de tous les générateurs du réseau. Le bénévole valide le message reçu et s’engage à allumer le générateur. S’il ne répond pas à la réception du message d’alerte, celui-ci est envoyé au second bénévole du site et ainsi de suite. L’on estime le nombre d’alertes par an compris entre 10 et 15, sur une période s’étendant de mi-avril à mi-octobre. Chaque bénévole sera formé à l’entretien du générateur et à sa mise en route.
Il est accompagné par le conseiller de la Chambre d’agriculture en charge du réseau. L’ensemble des bénévoles est également invité chaque année à l’Assemblée Générale de l’association, pour un temps d’échanges et de convivialité. En résumé, être bénévole à l’Arelfa, c’est être solidaire face à un fléau atmosphérique afin d’ensemencer les nuages au-delà des zones à protéger car un générateur ne protège pas un endroit particulier mais s’intègre à un réseau.
Si vous êtes intéressés merci d’appeler la Chambre d’agriculture, Laurence Lipp au 03 86 94 28 92 afin que ce réseau puisse être mis en place pour le démarrage de la prochaine campagne. Si vous connaissez une personne susceptible de participer dans les zones concernées, mais aussi une de vos connaissances, n’hésitez pas à lui en parler ou à nous contacter.
Comment ça marche ?
Le principe de fonctionnement des générateurs est de créer une zone d’ensemencement en particules d’iodure et d’argent en amont de la zone à protéger, par des générateurs terrestres qui sont mis en route suite à une alerte météo. L’orage, en passant sur cette zone, se charge de ces particules qu’il mène à plus de 12 km d’altitude. Le nombre gigantesque de particules (200 milliards/seconde), produit une surpopulation de cristaux de glaces dans les nuages et entraine, par concurrence, une diminution de la taille des grêlons.
Chaque générateur est équipé d’un appareil de mesure de la température, appelé Testo, connecté à la cheminée. Cet outil a été mis en place afin d’éviter aux bénévoles de noter, à chaque alerte, l’heure de mise en route et d’extinction du générateur. C’est le technicien du réseau qui dépouille les testos en fin de campagne. Les consommables sont pour leur part, livrés en début de campagne sur chaque site. Lors d’une alerte, le générateur va envoyer 1,1 litre/heure d’une solution dosée à 8 g d’iodure d’argent par litre. Dès 1972, le découvreur de l’iodure d’argent, le physicien B. Vonnegut, s’est inquiété des effets possibles de cette substance sur la santé humaine. Dans les années qui suivirent, plusieurs études spécifiques ont été réalisées sur l’impact des substances glaçogènes artificielles dispersées dans l’atmosphère. Toutes ont démontré l’innocuité des ensemencements en iodure d’argent sur l’environnement. Une alerte dure en moyenne 10 heures pour une surface de 100 km2, la combustion d’1,1 litre de solution acétonique/heure représentant l’équivalent en CO2 et H2O d’une combustion de 10 kg de bois. Tout renseignement sur le sujet à l’adresse suivante :
http://www.anelfa.asso.fr/AgI-et- environnement-174.html.