Salon de la tomate
«Pomme d'amour» et reine du jardin
Les quelques 450 variétés anciennes présentées ont fait du salon de la tomate organisé par la Société d'Horticulture de l'Yonne, un succès populaire.

Banana Orange originaire de Russie, belge Poire Mémé à la peau lisse et à la chair ferme, minuscule Barbanakia de Hongrie de type groseille ne pesant pas plus de 5 grammes..., Joyau d'Oxada du Mexique aux fruits rouge orangé et aplatis... Le salon organisé par la Société Horticole de l'Yonne a présenté au public pas moins de 450 variétés de tomates anciennes, de toutes formes, de toutes couleurs et de toutes provenances. La palme de la plus originale à l'Oregon State University, une tomate bleue virant au vert en milieu ombragé et celle de la sensualité bien sûr, à la Teton de Venus Jaune, à la saveur [I]«douce et sucrée et à la chair pleine»[i]... !
Devenu produit de consommation courante, la tomate est aujourd'hui commercialisée à 75% par le biais de la Grande distribution. Avec pour conséquence de privilégier la garde (15 jours en moyenne), au détriment du goût et de la saveur. Maître Jardinier et chroniqueur bien connu des auditeurs de France Info, Claude Bureau était présent à la manifestation et a fait de la redécouverte des qualités gustatives de la [I]«pomme d'amour»[i] une croisade : [I]«certaines variétés hollandaises n'ont jamais vu la terre de leur vie ! Les racines trempent dans un liquide ou un substrat neutre minéral où passe de l'engrais et c'est tout ! Ils livrent ça sur le marché et les consommateurs s'habituent... C'est vrai que si les gens n'en achetaient pas, ils n'en vendraient pas !»[i] Jardinier depuis l'âge de 14 ans, il lutte pour faire retrouver aux gens la notion de saisonnalité, les circuits courts et l'odeur de la tomate du jardin de Grand-mère cueillie à bonne maturité. Avec parfois quelque anecdote savoureuse, comme [I]«cette jeune instit qui voulait savoir lors d'un atelier pédagogique la saison où mûrissaient les betteraves, persuadée que les cuites achetées au marché étaient vendues à point !»[i]
[INTER]Emblème officiel de l'àtat du New-Jersey[inter]
On dit qu'il existe dans le monde plus de 4000 variétés différentes de tomates. En France, le plus important conservatoire est situé au château de la Bourdaisière, à Montlouis sur Loire, avec plus de 600 varités anciennes au catalogue. Considérée à tort comme un légume et consommée comme telle, elle est en fait un fruit. L'ancienne [I]«Pomme d'amour»[i] est devenue au fil du temps la reine des jardins, mais il n'en a pas toujours été de même : née au Pérou et ramenée en Europe par les conquistadors espagnols, son introduction en France a été longue et il fallut attendre l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert, à la fin du 18e siècle, pour que ses valeurs culinaires soient reconnues. Son usage étant jusqu'alors réservé à la médecine !
Depuis, de l'eau (et du jus de tomate !) ont coulé sous les ponts, au point de se voir déclarée aux àtats-Unis emblème officiel par l'àtat du New-Jersey, celui de l'Ohio ayant dressé le jus de tomate au rang de boisson officielle depuis près de 50 ans ! Pas certain que la Bourgogne viticole apprécie... !
Devenu produit de consommation courante, la tomate est aujourd'hui commercialisée à 75% par le biais de la Grande distribution. Avec pour conséquence de privilégier la garde (15 jours en moyenne), au détriment du goût et de la saveur. Maître Jardinier et chroniqueur bien connu des auditeurs de France Info, Claude Bureau était présent à la manifestation et a fait de la redécouverte des qualités gustatives de la [I]«pomme d'amour»[i] une croisade : [I]«certaines variétés hollandaises n'ont jamais vu la terre de leur vie ! Les racines trempent dans un liquide ou un substrat neutre minéral où passe de l'engrais et c'est tout ! Ils livrent ça sur le marché et les consommateurs s'habituent... C'est vrai que si les gens n'en achetaient pas, ils n'en vendraient pas !»[i] Jardinier depuis l'âge de 14 ans, il lutte pour faire retrouver aux gens la notion de saisonnalité, les circuits courts et l'odeur de la tomate du jardin de Grand-mère cueillie à bonne maturité. Avec parfois quelque anecdote savoureuse, comme [I]«cette jeune instit qui voulait savoir lors d'un atelier pédagogique la saison où mûrissaient les betteraves, persuadée que les cuites achetées au marché étaient vendues à point !»[i]
[INTER]Emblème officiel de l'àtat du New-Jersey[inter]
On dit qu'il existe dans le monde plus de 4000 variétés différentes de tomates. En France, le plus important conservatoire est situé au château de la Bourdaisière, à Montlouis sur Loire, avec plus de 600 varités anciennes au catalogue. Considérée à tort comme un légume et consommée comme telle, elle est en fait un fruit. L'ancienne [I]«Pomme d'amour»[i] est devenue au fil du temps la reine des jardins, mais il n'en a pas toujours été de même : née au Pérou et ramenée en Europe par les conquistadors espagnols, son introduction en France a été longue et il fallut attendre l'encyclopédie de Diderot et d'Alembert, à la fin du 18e siècle, pour que ses valeurs culinaires soient reconnues. Son usage étant jusqu'alors réservé à la médecine !
Depuis, de l'eau (et du jus de tomate !) ont coulé sous les ponts, au point de se voir déclarée aux àtats-Unis emblème officiel par l'àtat du New-Jersey, celui de l'Ohio ayant dressé le jus de tomate au rang de boisson officielle depuis près de 50 ans ! Pas certain que la Bourgogne viticole apprécie... !