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Coronavirus (bis)

Peu d’effets pour les broutards

Au 10 mars, les envois de broutards vers l’Italie étaient « presque normaux », rapportent les exportateurs français. Mais ils craignent l’effet sur les entreprises italiennes des nouvelles mesures prises par le gouvernement italien le 9 mars. La consommation de viande issue de broutards serait, quant à elle, relativement épargnée. «Les flux ne sont pas interrompus, les volumes sont presque normaux, les abattoirs continuent de tourner, des places d’engraissement se libèrent dans les élevages», constate Benoît Albinet, directeur de Deltagro, entreprise française d’export de bovins vifs. Mais l’extension de mesures de confinement à toute l’Italie du Nord, principal bassin d’engraissement des broutards, puis à toute l’Italie le 10 mars, inquiète : «Ce sont surtout les dysfonctionnements d’entreprises qui nous préoccupent, car il est recommandé de mettre en congés ou en télétravail les salariés, précise Benoît Albinet. Nous verrons quelle sera la réalité des entreprises».