Productions végétales
Pas de précipitations, dans les deux sens du terme
Le manque d’eau laisse présager de faibles récoltes, notamment en fourrages. La Chambre invite les agriculteurs à anticiper et à éviter toute précipitation de dernière minute.

La météo a été le premier sujet abordé par les membres du bureau de la Chambre d’agriculture, réunis le 2 juin à Dijon. [I]«La situation est très contrastée dans le département. Un déficit de précipitations cache de grandes disparités entre communes»[i] déplore le président Vincent Lavier. Si certains ont eu la chance d’être [I]«arrosés»[i] à des moments opportuns, d’autres sont tout simplement passés à côté des gouttes. Ces derniers se dirigent vers des récoltes difficiles. Pour la production de fourrages, les premiers rendements font apparaître des baisses de 30 à 70%.
Les membres de la Chambre d’agriculture encouragent les agriculteurs à [I]«estimer du mieux possible leurs éventuels déficits»[i]. [I]«Il faut anticiper un maximum pour ne pas revivre les évènements de l’année 2011»[i] souligne Vincent Lavier, [I]«des stocks de paille et de foin sont aujourd’hui disponibles et à des prix abordables. La zone concernée par la sécheresse est relativement restreinte, avec principalement la Côte d’Or et le sud de la Haute-Marne, alors je ne pense pas que les prix monteront beaucoup»[i]. Le constat dressé dans les champs n’est guère plus valorisant : [I]«les orges d’hiver ont beaucoup souffert en avril et aujourd’hui, ce sont les orges de printemps qui inquiètent avec leurs difficultés à épier. Le blé est sans doute la culture qui présente le moins de signes extérieurs, mais nous arrivons dans des phases critiques du remplissage. Des coups de chaleur pourraient faire de gros dégâts. Il nous faut de l’eau pour assurer un bon transfert des éléments dans les grains»[i].
Les membres de la Chambre d’agriculture encouragent les agriculteurs à [I]«estimer du mieux possible leurs éventuels déficits»[i]. [I]«Il faut anticiper un maximum pour ne pas revivre les évènements de l’année 2011»[i] souligne Vincent Lavier, [I]«des stocks de paille et de foin sont aujourd’hui disponibles et à des prix abordables. La zone concernée par la sécheresse est relativement restreinte, avec principalement la Côte d’Or et le sud de la Haute-Marne, alors je ne pense pas que les prix monteront beaucoup»[i]. Le constat dressé dans les champs n’est guère plus valorisant : [I]«les orges d’hiver ont beaucoup souffert en avril et aujourd’hui, ce sont les orges de printemps qui inquiètent avec leurs difficultés à épier. Le blé est sans doute la culture qui présente le moins de signes extérieurs, mais nous arrivons dans des phases critiques du remplissage. Des coups de chaleur pourraient faire de gros dégâts. Il nous faut de l’eau pour assurer un bon transfert des éléments dans les grains»[i].