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Commerce des broutards

Pas de motif d'affolement

Le récent gel des exportations de jeunes bovins, en lien avec la DNC, a-t-il déséquilibré ce marché si précieux, une fois les frontières réouvertes ? Deux éleveurs, de la Nièvre et de Côte-d'Or, impliqués dans la Fédération nationale bovine (FNB) livrent leur point de vue.

Par Berty Robert
Pas de motif d'affolement
Le marché des broutards français devrait se stabiliser d'ici la fin novembre.

Lors de la venue, début novembre, de la ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation en Côte-d'Or, Annie Genevard, la question de la baisse du prix des broutards partants à la vente avait été clairement abordée par des éleveurs présents. Le sujet inquiétait alors que les cours se tenaient plutôt très bien jusqu'alors. Beaucoup d'éleveurs voient là un effet pervers de la réouverture de l'export, après une période de gel décidé par le ministère de l'agriculture, mi-octobre, afin de limiter les risques de propagation de la DNC. Cette réouverture s'est traduite par un afflux d'animaux qui ont pu avoir un effet de baisse mécanique des prix, mais, dans le milieu agricole, on soupçonne aussi des manipulations de cours de la part de certains intermédiaires. Assistons-nous à une véritable déstabilisation du marché ? L'analyse de deux éleveurs impliqués au sein de la Fédération nationale bovine (FNB) apporte un éclairage utile sur la situation. « On &...

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