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Coopératives

Partenariat renforcé entre Seine Yonne et Cocebi

Signature d’une convention bilatérale entre la coopérative bio Cocebi et les coopératives conventionnelles 110 Bourgogne et Capserval, réunies sous la bannière SeineYonne.
Par Dominique Bernerd
Partenariat renforcé entre Seine Yonne et Cocebi
De gauche à droite : Etienne Henriot, président de Capserval, Jean-Marie Pautard, président de Cocebi et Gérard Delagneau, président de 110 Bourgogne, lors de la signature de la convention entre leurs trois coopératives, en décembre dernier
Spécialisée depuis plus de 30 ans dans la production céréalière bio, la Cocebi a signé il y a quelques semaines une convention bilatérale avec l’Union de coopératives SeineYonne, structurant de fait un partenariat qui existait depuis déjà plusieurs années.
La convention signée entre les présidents des trois coopératives, prévoit notamment la possibilité pour Capserval et 110 Bourgogne, de collecter directement les productions bio auprès de leurs agriculteurs, la mise à disposition de l’expertise technique de Cocebi, ainsi que la distribution des semences certifiées Bio, produites par l’Union de coopératives Bio Semences (union entre Cocebi et Biocer). La commercialisation de la collecte sera assurée par la Cocebi, chacune des coopératives restant libre du prix des céréales payées à ses propres adhérents. Le tonnage annuel collecté par la coopérative bio de Nitry, devrait ainsi avoisiner les 16 000 tonnes de céréales certifiées AB.
Président de 110 Bourgogne, Gerard Delagneau, se félicite de ce partenariat : «si actuellement, peu de producteurs conventionnels basculent en bio, compte tenu du prix élevé des céréales, les contraintes liées aux zones de bassins de captages et à la Directive nitrates, font que cette convention est un atout supplémentaire pour les producteurs présents dans ces zones et qui pour cela, souhaiteraient se lancer en agriculture biologique… »
Un sentiment partagé par son homologue de la coopérative Cocebi, Jean-Marie Pautard, pour qui : «par cette signature, nous sommes passés d’un accord de principe à un accord de collecte de commercialisation, tout en faisant en sorte que chaque adhérent produisant du bio, soit libre de rester dans la coopérative de son choix… Les gens pourront continuer à choisir leur «église»!»