Contrôle de performances 21 - Stations d’évaluation
Par monts et par «veaux»
Les éleveurs de Côte-d’Or comptent une cinquantaine de veaux en station cette année, en race charolaise à Créancey mais pas seulement.

Des futurs reproducteurs sont actuellement évalués dans les différentes stations de France. Comme chaque année, plusieurs dizaines de ces veaux appartiennent à des éleveurs de Côte-d’Or. Une grande majorité est de race charolaise (44 cette année sur les 600 places disponibles au niveau national), avec des veaux répartis dans les quatre stations de Bourgogne (Créancey, Jalogny, Le Marault et Charmoy). «Lors de cette campagne, vingt-sept élevages adhérents à Bovins Croissance 21 sont apporteurs d’au moins un veau charolais, jusqu’à 3 veaux pour certains», souligne Isabelle Brice, en charge de la gestion administrative de la station de Créancey où sont actuellement évalués 43 veaux futurs reproducteurs pour la série du GIE Charolais Évaluation et 40 veaux pour la série de l’Union Charolais Croissance. Les ventes sont respectivement programmées vendredi 7 février à Créancey pour le GIE et le mercredi 19 février pour l’UCC. À l’image de la répartition de la race, d’autres stations charolaises sont situées sur le territoire national (Creuse, Marne, Loire, Vendée, Deux-Sèvres).
Les éleveurs de Côte-d’Or qui ont fait le choix d’une autre race ont aussi la possibilité de faire évaluer des veaux en station, par exemple à Lanaud (Haute-Vienne) pour la race Limousine ou bien à Casteljaloux (Lot-et-Garonne) pour la race Blonde d’Aquitaine. Franck Debeaupuis, éleveur près d’Époisses, est d’ailleurs concerné avec l’un de ses veaux blonds (voir encadré). Les races à faibles effectifs ne sont pas laissées pour compte : Xavier Loichot, éleveur à Précy-sous-Thil, a actuellement un veau gascon en évaluation à Villeneuve-du-Paréage (Ariège). Ce même éleveur avait par ailleurs un veau bazadais à la station de Casteljaloux en 2015.
Outils collectifs
Les stations d’évaluation sont des outils raciaux collectifs, ouvertes à tous les éleveurs, y compris les «hors berceau». Les conditions d’accès sont variables selon les races. «Pour le charolais, les critères génétiques de recrutement sont identiques pour toutes les stations, selon des bases établies par la Fédération nationale des stations et l’OS Charolais France», mentionne Jean-Pierre Godot, président de la station Charolaise de Côte-d’Or, «certaines spécificités distinguent néanmoins les différentes structures : la période de naissance de la série en est un exemple. Il y a donc un réel intérêt pour un éleveur de pouvoir accéder à toutes les stations et pas seulement celle de son département d’origine. La proximité reste, il est vrai, un critère privilégié. L’élevage apporteur doit être adhérent au contrôle de performances (Bovins Croissance), au Herd-Book Charolais et participer au programme de sélection. Un veau est retenu sur ses propres critères (morphologie, condition de naissance, poids naissance) et sur le niveau génétique de son ascendance».
Contacts : Pour tout renseignement ou conseil dans la recherche et le choix d’un taureau reproducteur, les éleveurs peuvent contacter les techniciens Bovins Croissance : Matthieu Javelle (06 85 23 36 85, charolais et autres races), Joffrey Krumm (06 85 25 35 83, charolais), Laurène Porcheret (06 85 25 61 00, charolais).
Les éleveurs de Côte-d’Or qui ont fait le choix d’une autre race ont aussi la possibilité de faire évaluer des veaux en station, par exemple à Lanaud (Haute-Vienne) pour la race Limousine ou bien à Casteljaloux (Lot-et-Garonne) pour la race Blonde d’Aquitaine. Franck Debeaupuis, éleveur près d’Époisses, est d’ailleurs concerné avec l’un de ses veaux blonds (voir encadré). Les races à faibles effectifs ne sont pas laissées pour compte : Xavier Loichot, éleveur à Précy-sous-Thil, a actuellement un veau gascon en évaluation à Villeneuve-du-Paréage (Ariège). Ce même éleveur avait par ailleurs un veau bazadais à la station de Casteljaloux en 2015.
Outils collectifs
Les stations d’évaluation sont des outils raciaux collectifs, ouvertes à tous les éleveurs, y compris les «hors berceau». Les conditions d’accès sont variables selon les races. «Pour le charolais, les critères génétiques de recrutement sont identiques pour toutes les stations, selon des bases établies par la Fédération nationale des stations et l’OS Charolais France», mentionne Jean-Pierre Godot, président de la station Charolaise de Côte-d’Or, «certaines spécificités distinguent néanmoins les différentes structures : la période de naissance de la série en est un exemple. Il y a donc un réel intérêt pour un éleveur de pouvoir accéder à toutes les stations et pas seulement celle de son département d’origine. La proximité reste, il est vrai, un critère privilégié. L’élevage apporteur doit être adhérent au contrôle de performances (Bovins Croissance), au Herd-Book Charolais et participer au programme de sélection. Un veau est retenu sur ses propres critères (morphologie, condition de naissance, poids naissance) et sur le niveau génétique de son ascendance».
Contacts : Pour tout renseignement ou conseil dans la recherche et le choix d’un taureau reproducteur, les éleveurs peuvent contacter les techniciens Bovins Croissance : Matthieu Javelle (06 85 23 36 85, charolais et autres races), Joffrey Krumm (06 85 25 35 83, charolais), Laurène Porcheret (06 85 25 61 00, charolais).
Du 21 au 47
Opium, veau de race Blonde d’Aquitaine appartenant à Franck Debeaupuis, éleveur à Montberthaut, se trouve actuellement à la station de Casteljaloux, entre Bordeaux et Agen, soit à plus de 700 km du domicile du Côte-d’orien : «Je pense que c’est la cinquième fois que nous présentons un veau là-bas. La rentrée s’est effectuée fin septembre, la vente est programmée le 7 février. Un veau qui marche bien en station procure une belle publicité à l’élevage, il est donc très intéressant d’avoir accès à cet outil malgré le fait que nous ne soyons pas dans le berceau de la race. Nous devons être adhérents à Bovins Croissance pour pouvoir présenter un animal en station, c’est une nouveauté pour la Blonde d’Aquitaine depuis un an. Dans mon cas, je n’avais pas attendu cette obligation puisque j’adhère à ce service depuis une vingtaine d’années. Bovins Croissance représente pour moi un appui technique, un suivi rigoureux des animaux. Les tris se font plus facilement pour le renouvellement et la sélection».