Syndical
Pac 2015 : Une délégation reçue au ministère
Suite à l’action syndicale régionale du 9 avril dernier à Nevers, une délégation de représentants professionnels issus des 4 départements Bourguignons et du Cher a rencontré les conseillers du ministre de l’Agriculture à Paris.

Cela avait été acté à Nevers, le 9 avril dernier face à l’ampleur de la mobilisation régionale des réseaux FDSEA/JA: Une délégation de quatre représentants des FDSEA de Bourgogne et du Cher a été reçue le mercredi 23 avril à Paris par les conseillers techniques du ministre en charge de la mise en œuvre de la Politique agricole commune, Luc Maurer et Jean Guillaume Bretenoux. Deux sujets étaient à l’ordre du jour de cette rencontre : la future PMTVA et la MAE zone Intermédiaire.
[INTER]PMTVA : Pas plus de 25 € d’écart entre la quarantième et la quarante et unième vache ![inter]
Sur le sujet central de la future prime à la vache allaitante, la revendication portée par les agriculteurs présents à Nevers était on ne peut plus claire : [I]«Pas plus de 25 € d’écart entre la 40ème et la 41ème vache primée»[i]. Car face à un ministre qui avait arbitrairement raboté l’enveloppe PMTVA de 47 millions d’€ en décembre dernier, ce ne sont autres que les zones extensives où exercent des éleveurs spécialisés qui auraient été les grandes perdantes de la réforme [I]«Le Foll»[i]. Ainsi, sous la houlette d’Emmanuel Bernard, secrétaire général adjoint de la FNB, la délégation a porté une proposition qui permettrait de maintenir à un niveau constant l’accompagnement des éleveurs allaitants en primant à hauteur de 172 € les 40 premières vaches et à 147 € les vaches après la quarantième.
Sans se prononcer sur cette approche pragmatique qui permettrait de couvrir l’intégralité des animaux potentiellement éligibles à l’aide à partir de 2015, les conseillers du ministre ont à nouveau tenu à préciser la philosophie, quelque peu empreinte d’idéologie, qui a animé les réflexions ministérielles depuis deux ans et qui conduit à ce jour les équipes de la rue de Varennes à expertiser la mise en place d’un double seuil à 70 animaux dans les modalités de distribution de la future PMTVA. Une option, si elle devait être retenue, qui aurait des conséquences dramatiques pour notre territoire et son économie et face à laquelle le réseau FDSEA/JA incite leurs équipes locales à maintenir la pression sur les préfectures et sous-préfectures tant que les annonces définitives n’ont pas été effectuées.
[INTER]MAE Zones Intermédiaires :En attente des orientations de Bruxelles[inter]
Côté zone intermédiaire, le dossier avance ! Grâce au travail mené par le réseau des FRSEA, les caractéristiques de nos zones aux potentiels agronomiques limités ont été reconnues et le ministère a déposé auprès de Bruxelles un projet de MAE spécifiquement dédié aux zones intermédiaires. Particulièrement affectées par la mise en œuvre dogmatique de la surmajoration des cinquante deux premiers hectares, les représentants professionnels présents à Paris se sont fait le relais des agriculteurs qui pour la seconde fois en quatre ans - et après un bilan de santé particulièrement douloureux pour les équilibres économiques des exploitations de grandes cultures – seront mis à contribution dans un grand remue-ménage d’une cruelle stérilité pour les exploitants qui auront su investir, moderniser et développer leur entreprise en dépit des handicaps de production et d’un marché volatil à l’extrême ces dernières années.
Le ministre l’avait annoncé : [I]«Cette réforme sera historique !»[i]. Et au vu des dommages que risquent de générer des orientations inadaptées à la réalité des territoires et des filières, nous ne pouvons que donner, pour une fois, raison à monsieur Le Foll.
[INTER]PMTVA : Pas plus de 25 € d’écart entre la quarantième et la quarante et unième vache ![inter]
Sur le sujet central de la future prime à la vache allaitante, la revendication portée par les agriculteurs présents à Nevers était on ne peut plus claire : [I]«Pas plus de 25 € d’écart entre la 40ème et la 41ème vache primée»[i]. Car face à un ministre qui avait arbitrairement raboté l’enveloppe PMTVA de 47 millions d’€ en décembre dernier, ce ne sont autres que les zones extensives où exercent des éleveurs spécialisés qui auraient été les grandes perdantes de la réforme [I]«Le Foll»[i]. Ainsi, sous la houlette d’Emmanuel Bernard, secrétaire général adjoint de la FNB, la délégation a porté une proposition qui permettrait de maintenir à un niveau constant l’accompagnement des éleveurs allaitants en primant à hauteur de 172 € les 40 premières vaches et à 147 € les vaches après la quarantième.
Sans se prononcer sur cette approche pragmatique qui permettrait de couvrir l’intégralité des animaux potentiellement éligibles à l’aide à partir de 2015, les conseillers du ministre ont à nouveau tenu à préciser la philosophie, quelque peu empreinte d’idéologie, qui a animé les réflexions ministérielles depuis deux ans et qui conduit à ce jour les équipes de la rue de Varennes à expertiser la mise en place d’un double seuil à 70 animaux dans les modalités de distribution de la future PMTVA. Une option, si elle devait être retenue, qui aurait des conséquences dramatiques pour notre territoire et son économie et face à laquelle le réseau FDSEA/JA incite leurs équipes locales à maintenir la pression sur les préfectures et sous-préfectures tant que les annonces définitives n’ont pas été effectuées.
[INTER]MAE Zones Intermédiaires :En attente des orientations de Bruxelles[inter]
Côté zone intermédiaire, le dossier avance ! Grâce au travail mené par le réseau des FRSEA, les caractéristiques de nos zones aux potentiels agronomiques limités ont été reconnues et le ministère a déposé auprès de Bruxelles un projet de MAE spécifiquement dédié aux zones intermédiaires. Particulièrement affectées par la mise en œuvre dogmatique de la surmajoration des cinquante deux premiers hectares, les représentants professionnels présents à Paris se sont fait le relais des agriculteurs qui pour la seconde fois en quatre ans - et après un bilan de santé particulièrement douloureux pour les équilibres économiques des exploitations de grandes cultures – seront mis à contribution dans un grand remue-ménage d’une cruelle stérilité pour les exploitants qui auront su investir, moderniser et développer leur entreprise en dépit des handicaps de production et d’un marché volatil à l’extrême ces dernières années.
Le ministre l’avait annoncé : [I]«Cette réforme sera historique !»[i]. Et au vu des dommages que risquent de générer des orientations inadaptées à la réalité des territoires et des filières, nous ne pouvons que donner, pour une fois, raison à monsieur Le Foll.