Oui, c'est tentant
En volaille, il y a tout pour faire en Bourgogne-Franche-Comté et tous les feux sont au vert pour progresser. Et si vous vous laissiez tenter ?

La dernière actualité en date pour volaille, c'est la loi Duplomb : celle-ci va alléger les contraintes pour celles et ceux qui souhaitent voir « plus gros » en faisant construire un second bâtiment. Mais ce sujet n'a pas été abordé la semaine dernière avec Mathieu Sirugue, cette loi n'étant pas encore passée au Conseil constitutionnel lors de la rencontre. Les discussions ont porté sur les caractéristiques de l'activité et surtout, sur l'opportunité de se lancer.
Multiples possibilités
Mathieu Sirugue souligne d'emblée la dynamique de la filière volaille : dans la région, il est possible de tout faire, des poulets de chair, des poules pondeuses, des canards mais aussi de la poule reproductrice, le tout dans différentes espèces et tailles de projets : « Un atelier peut permettre une installation ou bien générer un complément de revenus pour quelqu'un qui est déjà installé. En ce moment, je pense notamment aux producteurs céréaliers pour qui les cours ne sont pas favorables… L'agriculteur est d'autant plus gagnant avec les économies générées sur le plan d'épandage. La volaille présente de nombreux avantages pour tout le monde : par exemple, il faut peu de foncier pour se lancer, les plus gros bâtiments ne dépassant pas 2 000 m2. Les ateliers peuvent aussi intéresser les hors cadres familiaux, rappelons-le ! Selon la taille du projet que l'on choisit, il est possible d'y consacrer seulement quelques heures par jour, ou bien une journée entière avec un réel temps plein ». Certes, ces outils ne sont pas « donnés » sur le plan financier, mais les banques suivent facilement, comme l'assure Mathieu Sirugue : « les retours d'expériences sont nombreux, ils confortent tout le monde ! De notre côté, nous fournissons une étude économique et il n'y a aucun problème. Je ne connais aucun projet qui ne soit pas allé au bout à cause du financement ».
Ils accompagnent
Les Établissements Sirugue se tiennent à disposition pour tout renseignement. Mathieu Sirugue est entouré de Célia Lambert et Marie Blanc, deux collaboratrices spécialisées volailles prêtes à accompagner les porteurs de projet : « nous pouvons faire du sur-mesure, en nous occupant de tout, de A à Z. Si le projet est très important, nous vous mettrons en lien avec les bonnes personnes ». Mathieu Sirugue rappelle qu'il y a tout pour faire en Bourgogne-Franche-Comté : « nous avons la chance d'avoir des grands groupes installés dans la région. Au niveau national, certains ont la velléité de se développer ici, chez nous, afin de ne pas mettre tous leurs œufs dans le même panier, De notre côté, nous sommes partenaires avec les opérateurs, les centres de conditionnement… Nous sommes en relation avec l'ensemble des maillons de la chaîne ! ».
Un savoir-faire
Les Établissements Sirugue, qui fêteront leur 70e anniversaire en 2026, maîtrisent parfaitement la volaille : « c'est d'ailleurs le métier historique de la société. Notre premier client en 1956 avait des poules pondeuses ! La volaille n'est plus notre marché numéro mais elle représente tout de même 28 % de notre activité. Sur 135 000 tonnes d'aliments commercialisées chaque année, 37 000 le sont en direction de la volaille, le reste étant consacré aux porcs (30 %) et aux ruminants (42 %) ».
Contact : 06 34 90 27 66.