Miimosa
Oser le financement participatif
Sandrine et Olivier Dovergne sont passés par la Miimosa pour financer une partie de leur œnogîte et se faire connaître.

Audace, persévérance et fierté. C’est ainsi que Sandrine Dovergne résume son aventure Miimosa. Installés vignerons à Moroges en Saône-et-Loire, à l’issue d’un voyage initiatique sur le thème des accords mets et vin et de la rencontre, Sandrine et son mari Olivier ont choisi la première plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture pour financer leur projet de gîte en Côte Chalonnaise et créer une visite sensorielle et participative du domaine viticole de la Luolle (1). Objectif : doubler leur autofinancement en récoltant 8000€ - ils y sont presque - et surtout, se faire connaître dans la région dans laquelle ils viennent de s’installer.
Des dons avec contreparties
Leur succès, ils le doivent d’abord à leurs proches. Famille, anciens collègues, amis… leurs contributions ont été décisives pour lancer la collecte. «Il faut concentrer les efforts sur les réseaux personnel (famille, amis…) et professionnel (clients, fournisseurs, distributeurs…) dans un premier temps, confirme Florian Breton président et fondateur de MiiMOSA. Communiquer deux semaines avant le lancement, c’est s’assurer 20% de la collecte dans la première semaine».
Cette étape est souvent très compliquée pour les porteurs de projets. «Chargée de mécénat pour des projets culturels pendant des années, je sais aller chercher de l’argent, témoignage Sandrine. Mais pour un projet aussi personnel, c’est très différent. J’avais des doutes. L’équipe de Miimosa m’a rassurée et aidée à être audacieuse. Pour le premier mail, on se jette à l’eau. C’est la relance dans les 15 jours qui est plus difficile. Il faut être subtil, bien faire de l’autre une partie prenante. Au début, c’est super fragilisant pour l’estime de soi car on demande de l’argent, j’ai donc soigné mes contreparties». En effet, explique Florian Breton, «nous rappelons toujours aux porteurs de projets que ce n’est pas un don, mais une participation. L’agriculteur verse des contreparties en nature».
Donner du sens à son projet
Les néo vignerons ont beaucoup travaillé sur le sens de leur collecte, sur ce qu’ils voulaient partager. «Il faut être fier de son projet pour rendre le contributeur fier de le soutenir, conseille Sandrine aux agriculteurs et viticulteurs qui hésitent encore à se lancer. Il faut y croire tout le temps, ne rien lâcher !» Sandrine a beaucoup communiqué sur Facebook, tenant inlassablement au courant de l’évolution de son projet. «C’est surprenant de voir qui s’intéresse à nous : des personnes perdues de vue depuis longtemps, notre expert-comptable qui a relayé notre communication ! Cela donne de l’énergie», assure-t-elle. «Les agriculteurs sont pourvus d’une grande imagination qu’il faut encourager», justifie Alexandra Munnier du cabinet Aucap-Terravéa, membre d’Agiragri. C’est ainsi que le groupement national d’experts comptables et d’avocats indépendants initie, avec Miimosa, un appel à projets innovants qui apportera financement (en don avec contrepartie et/ou prêt participatif), visibilité et conseils personnalisés aux agriculteurs et viticulteurs qui s’installent, se diversifient ou se développent. Alors, osez ! Déposez vos idées de projets jusqu’au 2 mai sur https://agiragri.miimosa.com/.
(1) https://www.miimosa.com/fr/projets/cap-sur-les-ceps-gite-et-visites-au-domaine-de-la-luolle
Des dons avec contreparties
Leur succès, ils le doivent d’abord à leurs proches. Famille, anciens collègues, amis… leurs contributions ont été décisives pour lancer la collecte. «Il faut concentrer les efforts sur les réseaux personnel (famille, amis…) et professionnel (clients, fournisseurs, distributeurs…) dans un premier temps, confirme Florian Breton président et fondateur de MiiMOSA. Communiquer deux semaines avant le lancement, c’est s’assurer 20% de la collecte dans la première semaine».
Cette étape est souvent très compliquée pour les porteurs de projets. «Chargée de mécénat pour des projets culturels pendant des années, je sais aller chercher de l’argent, témoignage Sandrine. Mais pour un projet aussi personnel, c’est très différent. J’avais des doutes. L’équipe de Miimosa m’a rassurée et aidée à être audacieuse. Pour le premier mail, on se jette à l’eau. C’est la relance dans les 15 jours qui est plus difficile. Il faut être subtil, bien faire de l’autre une partie prenante. Au début, c’est super fragilisant pour l’estime de soi car on demande de l’argent, j’ai donc soigné mes contreparties». En effet, explique Florian Breton, «nous rappelons toujours aux porteurs de projets que ce n’est pas un don, mais une participation. L’agriculteur verse des contreparties en nature».
Donner du sens à son projet
Les néo vignerons ont beaucoup travaillé sur le sens de leur collecte, sur ce qu’ils voulaient partager. «Il faut être fier de son projet pour rendre le contributeur fier de le soutenir, conseille Sandrine aux agriculteurs et viticulteurs qui hésitent encore à se lancer. Il faut y croire tout le temps, ne rien lâcher !» Sandrine a beaucoup communiqué sur Facebook, tenant inlassablement au courant de l’évolution de son projet. «C’est surprenant de voir qui s’intéresse à nous : des personnes perdues de vue depuis longtemps, notre expert-comptable qui a relayé notre communication ! Cela donne de l’énergie», assure-t-elle. «Les agriculteurs sont pourvus d’une grande imagination qu’il faut encourager», justifie Alexandra Munnier du cabinet Aucap-Terravéa, membre d’Agiragri. C’est ainsi que le groupement national d’experts comptables et d’avocats indépendants initie, avec Miimosa, un appel à projets innovants qui apportera financement (en don avec contrepartie et/ou prêt participatif), visibilité et conseils personnalisés aux agriculteurs et viticulteurs qui s’installent, se diversifient ou se développent. Alors, osez ! Déposez vos idées de projets jusqu’au 2 mai sur https://agiragri.miimosa.com/.
(1) https://www.miimosa.com/fr/projets/cap-sur-les-ceps-gite-et-visites-au-domaine-de-la-luolle