Visite de la maison Billot à Bassou
Opération «escargot» pour le président du Conseil général
Lorsqu'il y a plus de deux siècles, le Père Vallée, aubergiste à Bassou, faisait déguster ses escargots à la bourguignonne aux voyageurs de la malle-poste roulant de Lyon à Paris, il ne pensait pas qu'un jour le président de l'instance départementale viendrait lui rendre hommage, le temps d'une courte visite dans les locaux historiques de l'entreprise.

Aujourd'hui filiale du groupe Française de gastronomie, la maison Billot produit près de 60 millions d'escargots chaque année à Bassou, à partir d'animaux ramassés à l'état sauvage dans les espaces naturels d'Europe centrale. La législation interdisant désormais de le faire en France.
Espèces différentes, calibres différents, recettes et conditionnements différents, frais ou surgelés..., ce sont au total plus de 300 références qui sont travaillées et conditionnées sur le site. Cuites en marmites ouvertes dans un bouillon aromatisé à la recette tenue secrète, les chairs sont ensuite ré-encoquillées et beurrées une à une à la main. Pas moins de 130 personnes travaillent à Bassou, depuis plus de 40 ans pour certaines. Si les objectifs et les résultats de l'entreprise sont à l'échelle industrielle, l'atmosphère des ateliers est restée artisanale, avec un petit côté «atelier de haute couture» qui lui sied bien !
La visite d'André Villiers aura été l'occasion de reparler d'un projet qui tient à cœur à l'entreprise : voir le rond-point de Bassou, sur l'ancienne RN6, se doter d'une sculpture pérenne représentant un escargot, afin de rappeler aux touristes la genèse de ce lieu historique. Dans le contexte actuel, faute de financement, le projet a été un peu retardé et est resté dans les cartons du Conseil général... Mais promis, juré... Il avancera plus vite que la petite bête à cornes !
Espèces différentes, calibres différents, recettes et conditionnements différents, frais ou surgelés..., ce sont au total plus de 300 références qui sont travaillées et conditionnées sur le site. Cuites en marmites ouvertes dans un bouillon aromatisé à la recette tenue secrète, les chairs sont ensuite ré-encoquillées et beurrées une à une à la main. Pas moins de 130 personnes travaillent à Bassou, depuis plus de 40 ans pour certaines. Si les objectifs et les résultats de l'entreprise sont à l'échelle industrielle, l'atmosphère des ateliers est restée artisanale, avec un petit côté «atelier de haute couture» qui lui sied bien !
La visite d'André Villiers aura été l'occasion de reparler d'un projet qui tient à cœur à l'entreprise : voir le rond-point de Bassou, sur l'ancienne RN6, se doter d'une sculpture pérenne représentant un escargot, afin de rappeler aux touristes la genèse de ce lieu historique. Dans le contexte actuel, faute de financement, le projet a été un peu retardé et est resté dans les cartons du Conseil général... Mais promis, juré... Il avancera plus vite que la petite bête à cornes !