BPREA
On se forme, à Bretenière
La Maison de l’agriculture accueille plusieurs formations, dont celle du BPREA, le Brevet professionnel de responsable d’exploitation agricole.
Formation professionnelle destinée aux futurs salariés agricoles et chefs d’exploitation, le BPREA est un diplôme de niveau IV qui permet l’obtention des aides à l’installation. Une quarantaine d’apprentis suit actuellement des cours à Bretenière, en lien avec le CFPPA et le CFA de Quétigny, afin d’obtenir le précieux sésame en juin prochain. Les futurs agriculteurs visent des activités variées: les grandes cultures arrivent en tête des productions souhaitées avec douze apprentis intéressés. Viennent ensuite le maraîchage (9 apprentis), l’élevage bovin (8, dont quatre en allaitant et autant en laitier), les productions ovine et caprine (4 apprentis chacune), l’apiculture et l’aviculture (3), les petits fruits et les escargots (1).
Des parcours différents
Valentin Carlet est originaire de Sainte-Colombe-en-Auxois. Ce jeune homme de 20 ans visera une installation en élevage d’ici quelques mois, si possible en allaitant : «Si l’opportunité se présente, je me verrais bien reprendre une exploitation ou trouver quelqu’un pour m’associer. Et pourquoi pas bâtir un projet en partant de zéro, même si cela s’annonce assez compliqué sur le plan économique...»
Ce jeune hors cadre familial -son père était salarié agricole et sa mère travaillait dans une ferme auberge- est bien décidé à faire de l’agriculture son futur métier : «je pense avant tout à l’élevage car il est difficile de faire des céréales dans l’Auxois, mais je n’exclus rien pour autant».
Sa formation en deux ans se déroule «plutôt bien» pour le moment : «ce que l’on apprend est très intéressant, même si tout ce qui touche aux chiffres, à la comptabilité et à la fiscalité est un peu compliqué ! C’est toujours mieux qu’avant : je sors d’un lycée où j’ai appris la mécanique, domaine qui est devenu avant toute chose de l’électronique et qui m’a de ce fait un peu déçu».
Conscient de l’ampleur de la crise qui touche actuellement l’élevage, Valentin Carlet garde espoir en l’avenir : «cela ira sans doute mieux d’ici quelques temps. Je suis passionné et j’ai envie de persévérer dans ce domaine !»
«Trouver du foncier»
Son collègue Kévin Warnier, originaire de Picardie et apprenti dans une ferme de polyculture-élevage près de Venarey-Les Laumes, a lui aussi connaissance de la difficile conjoncture économique du moment. «Je n’ai pas peur pour autant, sinon je chercherais dès maintenant un boulot en usine. L’agriculture est pour moi aussi une grande passion et je n’y vais pas à reculons» lâche le jeune homme de 23 ans, arrivé dans le département par le biais d’une connaissance.
La principale préoccupation de Kévin Warnier, qui visera une installation dans une ferme de préférence laitière, sera de trouver du foncier. «Je pense que ça va devenir de plus en plus compliqué... Je verrai bien. De toute façon, j’ai déjà bougé et je suis prêt à le refaire en fonction des opportunités qui se présenteront» ajoute le futur hors cadre familial.
Des parcours différents
Valentin Carlet est originaire de Sainte-Colombe-en-Auxois. Ce jeune homme de 20 ans visera une installation en élevage d’ici quelques mois, si possible en allaitant : «Si l’opportunité se présente, je me verrais bien reprendre une exploitation ou trouver quelqu’un pour m’associer. Et pourquoi pas bâtir un projet en partant de zéro, même si cela s’annonce assez compliqué sur le plan économique...»
Ce jeune hors cadre familial -son père était salarié agricole et sa mère travaillait dans une ferme auberge- est bien décidé à faire de l’agriculture son futur métier : «je pense avant tout à l’élevage car il est difficile de faire des céréales dans l’Auxois, mais je n’exclus rien pour autant».
Sa formation en deux ans se déroule «plutôt bien» pour le moment : «ce que l’on apprend est très intéressant, même si tout ce qui touche aux chiffres, à la comptabilité et à la fiscalité est un peu compliqué ! C’est toujours mieux qu’avant : je sors d’un lycée où j’ai appris la mécanique, domaine qui est devenu avant toute chose de l’électronique et qui m’a de ce fait un peu déçu».
Conscient de l’ampleur de la crise qui touche actuellement l’élevage, Valentin Carlet garde espoir en l’avenir : «cela ira sans doute mieux d’ici quelques temps. Je suis passionné et j’ai envie de persévérer dans ce domaine !»
«Trouver du foncier»
Son collègue Kévin Warnier, originaire de Picardie et apprenti dans une ferme de polyculture-élevage près de Venarey-Les Laumes, a lui aussi connaissance de la difficile conjoncture économique du moment. «Je n’ai pas peur pour autant, sinon je chercherais dès maintenant un boulot en usine. L’agriculture est pour moi aussi une grande passion et je n’y vais pas à reculons» lâche le jeune homme de 23 ans, arrivé dans le département par le biais d’une connaissance.
La principale préoccupation de Kévin Warnier, qui visera une installation dans une ferme de préférence laitière, sera de trouver du foncier. «Je pense que ça va devenir de plus en plus compliqué... Je verrai bien. De toute façon, j’ai déjà bougé et je suis prêt à le refaire en fonction des opportunités qui se présenteront» ajoute le futur hors cadre familial.