Exploitation du Lycée agricole Auxerre La Brosse
Nouvelle équipe, nouveaux projets
Nouveau directeur, nouvelle équipe, bâtiment en construction et passage en bio : l’exploitation de La Brosse est en plein changement.
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L’exploitation du lycée agricole d’Auxerre La Brosse accueille de nombreuses nouveautés depuis l’été. D’abord, l’arrivée de Sylvain Chaneac, jeune ingénieur agronome assumant depuis le mois de juillet la fonction de nouveau directeur de l’exploitation de vaches laitières, céréales et viticulture. Depuis l’enfance, le jeune ardéchois se passionne pour les animaux, ce qui le conduit vers un BTS agricole en Normandie. À la suite de quoi il réussit un concours pour suivre une formation d’ingénieur agronome en alternance à Bordeaux Sciences Agro. À l’école, il se spécialise en élevage, avec option management des entreprises agricoles. En entreprise, il apprend le terrain dans des élevages bovins laitier et allaitant. Le nouveau directeur est accompagné par une toute nouvelle équipe : Jean-Baptiste Langellier, Éric Perardot, Alice Rion et Éline Mode. Chacun trouve progressivement sa place et s’imprègne du fonctionnement de l’exploitation. «La situation est un peu instable en ce moment, c’est le temps que la nouvelle équipe trouve son rythme et son équilibre.» Explique Sylvain Chaneac. «D’autant plus que le bâtiment des vaches laitières est vieillissant et exige un temps d’astreinte important.»
Nouveau bâtiment et passage en bio
«Le terrassement est terminé, les fondations sont en cours.» Le nouveau bâtiment destiné au troupeau laitier devrait être livré en juillet 2019. Il comprendra 70 logettes au total, racleurs, fosse à lisier, vestiaires et douches pour les élèves, bureau et surtout, une nouvelle salle de traite de deux fois six postes de traite, équipée en deux fois cinq postes. Les nouvelles infrastructures permettront entre autres d’améliorer les conditions de travail et de réduire le temps d’astreinte imposé aujourd’hui par les équipements vieillissants. Le troupeau laitier ne verra pas seulement un nouveau bâtiment en 2019, puisque la conversion biologique s’amorcera dans les prochaines semaines, conduisant à une production certifiée biologique en mai-juin 2019, selon les prévisions. La conduite de la troupe laitière a donc été repensée par Sylvain Chaneac et Jean-Baptiste Langellier, spécialisé dans le domaine.
Une conduite du troupeau anticipant le passage en bio
D’abord, la stratégie alimentaire a été revue. Elle s’axe désormais sur un pâturage maximal, géré en système tournant dynamique, avec un objectif de 300 jours de pâture par an. Ces changements sont à anticiper au mieux pour Sylvain Chaneac : «il faut repenser toutes les clôtures, tous les chemins, l’alimentation en eau, les paddocks, pour pouvoir gérer au mieux les pâturages.» Concernant la génétique, le troupeau en race 100 % Prim’holstein va passer à un croisement trois voies : une F1 issue d’un premier croisement Prim’holstein et Brune des Alpes sera croisée avec la race Jersiaise. L’objectif est une vache avec de bons aplombs, de la rusticité, de bons taux protéiques et butyreux et un petit gabarit. «On ne recherche plus que la quantité mais on cherche la matière utile du lait» explique le directeur d’exploitation. La gestion sanitaire du troupeau se fait dès maintenant avec l’utilisation d’huiles essentielles et plus généralement l’application de la méthode Obsalim.
Nouveau bâtiment et passage en bio
«Le terrassement est terminé, les fondations sont en cours.» Le nouveau bâtiment destiné au troupeau laitier devrait être livré en juillet 2019. Il comprendra 70 logettes au total, racleurs, fosse à lisier, vestiaires et douches pour les élèves, bureau et surtout, une nouvelle salle de traite de deux fois six postes de traite, équipée en deux fois cinq postes. Les nouvelles infrastructures permettront entre autres d’améliorer les conditions de travail et de réduire le temps d’astreinte imposé aujourd’hui par les équipements vieillissants. Le troupeau laitier ne verra pas seulement un nouveau bâtiment en 2019, puisque la conversion biologique s’amorcera dans les prochaines semaines, conduisant à une production certifiée biologique en mai-juin 2019, selon les prévisions. La conduite de la troupe laitière a donc été repensée par Sylvain Chaneac et Jean-Baptiste Langellier, spécialisé dans le domaine.
Une conduite du troupeau anticipant le passage en bio
D’abord, la stratégie alimentaire a été revue. Elle s’axe désormais sur un pâturage maximal, géré en système tournant dynamique, avec un objectif de 300 jours de pâture par an. Ces changements sont à anticiper au mieux pour Sylvain Chaneac : «il faut repenser toutes les clôtures, tous les chemins, l’alimentation en eau, les paddocks, pour pouvoir gérer au mieux les pâturages.» Concernant la génétique, le troupeau en race 100 % Prim’holstein va passer à un croisement trois voies : une F1 issue d’un premier croisement Prim’holstein et Brune des Alpes sera croisée avec la race Jersiaise. L’objectif est une vache avec de bons aplombs, de la rusticité, de bons taux protéiques et butyreux et un petit gabarit. «On ne recherche plus que la quantité mais on cherche la matière utile du lait» explique le directeur d’exploitation. La gestion sanitaire du troupeau se fait dès maintenant avec l’utilisation d’huiles essentielles et plus généralement l’application de la méthode Obsalim.