Tuberculose bovine
Neuf cas pour l’instant
La prophylaxie se termine et laisse entrevoir une nette amélioration. Le GDS reste sur ses gardes.
La Côte d’Or va-t-elle redescendre sous la barre des dix foyers positifs, elle qui en avait 44 en 2010 et 21 l’an passé? «Si c’est le cas, je considérerai que le travail commence à porter ses fruits. Mais quoiqu’il arrive, nous en avons encore au moins pour cinq ans» signale Pascal Martens, le président du Groupement de défense sanitaire.
La prophylaxie est pratiquement terminée, à hauteur de 95% et neuf foyers sont aujourd’hui recensés dans le département. «Nous en saurons davantage d’ici trois semaines car nous avons encore une ou deux inquiétudes. Et le blocage de 42 jours de plusieurs élevages retarde les résultats définitifs» ajoute Pascal Martens. Le président du GDS se réjouit du travail établi sur les blaireaux: «le nombre de piégeages atteint 1 200 cette année, c’est autant qu’en 2013 alors qu’il nous reste encore six mois devant nous». Un «coup de frein» est toutefois constaté ces derniers jours : «je ne sais pas si c’est le sec mais nous voyons moins de blaireaux» commente Pascal Martens. Celui-ci reste «très vigilant» quant à la régulation de ces animaux : «certaines communes commencent à en voir pour la première fois. Il y a des déplacements assez inquiétants. Il y a aussi des sangliers positifs qui ont été retrouvés dans la zone sud, là où il n’y a pas d’élevage bovin positif. Tout cela nous montre qu’il faut rester extrêmement vigilant et ne pas se réjouir trop vite». Quant aux indemnisations, Pascal Martens ne décolère pas : «c’est toujours le même problème. Au niveau national, 55% des dossiers ne sont pas indemnisés. Nous souhaitons que les éleveurs le soient, comme si rien ne leur était arrivé. Les services de l’État considèrent qu’il ne faut indemniser que partiellement. De toute façon, nous ne sommes pas près de baisser pavillon».
La prophylaxie est pratiquement terminée, à hauteur de 95% et neuf foyers sont aujourd’hui recensés dans le département. «Nous en saurons davantage d’ici trois semaines car nous avons encore une ou deux inquiétudes. Et le blocage de 42 jours de plusieurs élevages retarde les résultats définitifs» ajoute Pascal Martens. Le président du GDS se réjouit du travail établi sur les blaireaux: «le nombre de piégeages atteint 1 200 cette année, c’est autant qu’en 2013 alors qu’il nous reste encore six mois devant nous». Un «coup de frein» est toutefois constaté ces derniers jours : «je ne sais pas si c’est le sec mais nous voyons moins de blaireaux» commente Pascal Martens. Celui-ci reste «très vigilant» quant à la régulation de ces animaux : «certaines communes commencent à en voir pour la première fois. Il y a des déplacements assez inquiétants. Il y a aussi des sangliers positifs qui ont été retrouvés dans la zone sud, là où il n’y a pas d’élevage bovin positif. Tout cela nous montre qu’il faut rester extrêmement vigilant et ne pas se réjouir trop vite». Quant aux indemnisations, Pascal Martens ne décolère pas : «c’est toujours le même problème. Au niveau national, 55% des dossiers ne sont pas indemnisés. Nous souhaitons que les éleveurs le soient, comme si rien ne leur était arrivé. Les services de l’État considèrent qu’il ne faut indemniser que partiellement. De toute façon, nous ne sommes pas près de baisser pavillon».