Brasseries
Mise en bière de l'Yonne
Réputé pour ses vignobles, le département n'en compte pas moins plusieurs micro brasseries de qualité, à la notoriété grandissante.

Depuis la création il y a quelques mois de la [I]«Brasserie de Vézelay»[i], le département de l'Yonne compte aujourd'hui trois entreprises de ce type, réparties sur son territoire. La première est née en 1996 sous le nom de [I]«Brasserie des champs»[i] par trois associés désirant faire renaître une tradition brassicole sénonaise oubliée. Devenue quelques années plus tard «Brasserie Larché», du nom d'une entreprise de distribution de boissons bien connue des Sénonais, sa production annuelle dépasse désormais les 3000 hl. Si le produit phare reste la [I]«Blonde de Bourgogne»[i], cinq autres brassins se partagent le marché : bière ambrée, blanche, brune, rousse et de Noël. Une bière bio sortira à la rentrée, avec en projet, une bière aux fruits. Privilégiant un produit de dégustation, plus qu'une [I]«bière de soif»[i], l'entreprise est atypique au regard des autres brasseries artisanales, par le fait que 80% de son activité propre est commercialisée par le biais de la grande distribution. Si le nom du Saint Patron des brasseurs Anglais, Thomas Beckett, archevêque de Canterbury exilé en France au 12ème siècle et passé par Sens, figure sur toutes les bouteilles, la référence à la région Bourgogne y est aussi mise en valeur. Une volonté délibérée de l'entreprise, comme l'explique son dirigeant, Patrice Beau: [I]«Le produit essentiel de la fabrication est le malt, qu'on achète en local chez Soufflet, l'une des plus grosses malteries mondiales, qui nous garantit l'origine géographique des céréales utilisées, toutes bourguignonnes»[i]. La typicité des bières fabriquées, relevant de l'utilisation de levures fraîches, qui en font toute leur originalité.
[INTER]Une bière au cassis appréciée des Québécois[inter]
Cinq ans déjà que Kate Hallet, [I]«la brasseuse de Puisaye»[i], s'est lancée dans l'aventure. Pour cette autodidacte, l'essentiel dans l'esprit, est de [I]«rester une entreprise familiale, proche des gens et à l'écoute des clients. Des clients que bien souvent je connais physiquement et c'est ce qui me différencie de mes collègues»[i]. La production reste la même au fil des années : autour de 80 hl. Difficile de faire plus quand on travaille seule sur la brasserie, tout en aidant son mari sur l'exploitation agricole familiale, accueillant dans le même temps groupes scolaires ou centres de loisirs pour des classes environnement ou découverte de la ferme.
Du fait de la double activité, les brassins se font l'hiver. Si la bière ambrée représente 50% de la production, la gamme est riche : blonde, de printemps, stout, de Noël et au cassis de Bourgogne. Cette dernière, très prisée des touristes, ayant eu l'honneur d'être la seule figurant au menu de la soirée [I]«flaveurs et bières»[i] organisée lors du dernier [I]«Mondial de la bière»[i], à Montréal. Une récompense dont Kate n'est pas peu fière, venant couronner d'autres lauriers glanés au fil de manifestations, comme ce [I]«Fourquet»[i] d'argent obtenu l'an passé en Lorraine pour sa bière de printemps.
[INTER]Bières bio de tradition visant l'excellence[inter]
Dernière née de la famille, la [I]«brasserie de Vézelay»[i] a ouvert ses portes il y a quelques semaines. Ses bâtiments flambant neuf, à ossature bois, se fondent dans le paysage de Saint-Père, aux pieds de la colline éternelle. Ancien cadre dans la communication High Tech, formé à l'Institut Français de Brasserie, son créateur, Marc Neyret vise l'excellence : [I]«prendre ce qu'il y a de meilleur dans la modernité pour parvenir à maximiser le vieux savoir faire»[i]. L'homme s'en est donné les moyens, avec près de 1,5 million d'€ d'investissements. Certifiée bio, la brasserie a aujourd'hui une capacité de production annuelle de 1800 hl, et une gamme se partageant entre bière blonde et blanche. Une brune est annoncée pour la rentrée. Tout se fait ici dans la pure tradition bavaroise et dans le respect de «la loi sur la pureté de la bière», une norme de qualité très stricte, édictée en Bavière en 1516. Avec au final, des bières de haute fermentation, ni filtrées ni pasteurisées, sans aucun ajout de sucre. Déjà présent sur les grandes tables et terrasses de la région, le produit a conquis le groupe Schiever d'Avallon, qui s'est d'ores et déjà engagé à le distribuer dans ses points de vente.
[INTER]Une bière au cassis appréciée des Québécois[inter]
Cinq ans déjà que Kate Hallet, [I]«la brasseuse de Puisaye»[i], s'est lancée dans l'aventure. Pour cette autodidacte, l'essentiel dans l'esprit, est de [I]«rester une entreprise familiale, proche des gens et à l'écoute des clients. Des clients que bien souvent je connais physiquement et c'est ce qui me différencie de mes collègues»[i]. La production reste la même au fil des années : autour de 80 hl. Difficile de faire plus quand on travaille seule sur la brasserie, tout en aidant son mari sur l'exploitation agricole familiale, accueillant dans le même temps groupes scolaires ou centres de loisirs pour des classes environnement ou découverte de la ferme.
Du fait de la double activité, les brassins se font l'hiver. Si la bière ambrée représente 50% de la production, la gamme est riche : blonde, de printemps, stout, de Noël et au cassis de Bourgogne. Cette dernière, très prisée des touristes, ayant eu l'honneur d'être la seule figurant au menu de la soirée [I]«flaveurs et bières»[i] organisée lors du dernier [I]«Mondial de la bière»[i], à Montréal. Une récompense dont Kate n'est pas peu fière, venant couronner d'autres lauriers glanés au fil de manifestations, comme ce [I]«Fourquet»[i] d'argent obtenu l'an passé en Lorraine pour sa bière de printemps.
[INTER]Bières bio de tradition visant l'excellence[inter]
Dernière née de la famille, la [I]«brasserie de Vézelay»[i] a ouvert ses portes il y a quelques semaines. Ses bâtiments flambant neuf, à ossature bois, se fondent dans le paysage de Saint-Père, aux pieds de la colline éternelle. Ancien cadre dans la communication High Tech, formé à l'Institut Français de Brasserie, son créateur, Marc Neyret vise l'excellence : [I]«prendre ce qu'il y a de meilleur dans la modernité pour parvenir à maximiser le vieux savoir faire»[i]. L'homme s'en est donné les moyens, avec près de 1,5 million d'€ d'investissements. Certifiée bio, la brasserie a aujourd'hui une capacité de production annuelle de 1800 hl, et une gamme se partageant entre bière blonde et blanche. Une brune est annoncée pour la rentrée. Tout se fait ici dans la pure tradition bavaroise et dans le respect de «la loi sur la pureté de la bière», une norme de qualité très stricte, édictée en Bavière en 1516. Avec au final, des bières de haute fermentation, ni filtrées ni pasteurisées, sans aucun ajout de sucre. Déjà présent sur les grandes tables et terrasses de la région, le produit a conquis le groupe Schiever d'Avallon, qui s'est d'ores et déjà engagé à le distribuer dans ses points de vente.