Innov’Action
Méteils, les clés de la réussite
Bien que la culture des méteils soit une technique plutôt ancienne, de nouveaux mélanges en font depuis ces dernières années une approche innovante pour équilibrer les systèmes fourragers.

Dans le cadre de l’opération Innov’Action, Alysé et la Chambre d’Agriculture ont organisé le 3 mai dernier un «rallye méteils» sur le secteur de Saint-Privé. Tois éleveurs ont témoigné de leur pratique sur leur parcelle, accompagnés d’experts, devant plus de 30 participants venus de l’Yonne, du Loiret et du Cher.
Christophe Viviers (CA 89), Philippe Cochet(CA 45) et Jean-Claude Chupin (Alysé) ont tour à tour présenté les atouts de la culture sur la structure du sol et son enrichissement, les essais réalisés en Région Centre Val de Loire avec les espèces à utiliser et la meilleure façon de les récolter et de les utiliser.
A Champcevrais, l’EARL Carbon le méteil est implanté entre deux maïs et l’objectif est avant tout d’augmenter la quantité de fourrages conservés à mettre à disposition des vaches laitières de l’exploitation. Originalité, l’éleveur a ajouté du Ray-Grass Italien à son mélange.
Au Gaec Legrand à Villeneuve les Genets, les associés misent pour la première année sur les méteils pour sécuriser leur système fourrager, fort des expériences de leurs voisins éleveurs familiarisés avec cette culture. Chez eux, la quantité et la qualité des fourrages à récolter sont prioritaires et les méteils riches en pois fourragers et vesces semblent pouvoir répondre à ces attentes.
Pour Philippe Vanneste à Saint Privé, c’est la qualité qui prime et son mélange enrichi en féveroles devrait lui permettre d’atteindre son objectif même si les conditions d’implantation de cet automne n’ont pas permis à la culture de se développer régulièrement, mais l’éleveur reste confiant.
Tous pensent pouvoir récolter leurs méteils entre le 15 et le 20 mai sous forme d’ensilage ou d’enrubannage et de semer ensuite un maïs qui sera ensiler cet automne.
Tous les éleveurs présents ont manifesté leur intérêt pour cette nouvelle approche de mélanges pour sécuriser leur système
fourrager.
Christophe Viviers (CA 89), Philippe Cochet(CA 45) et Jean-Claude Chupin (Alysé) ont tour à tour présenté les atouts de la culture sur la structure du sol et son enrichissement, les essais réalisés en Région Centre Val de Loire avec les espèces à utiliser et la meilleure façon de les récolter et de les utiliser.
A Champcevrais, l’EARL Carbon le méteil est implanté entre deux maïs et l’objectif est avant tout d’augmenter la quantité de fourrages conservés à mettre à disposition des vaches laitières de l’exploitation. Originalité, l’éleveur a ajouté du Ray-Grass Italien à son mélange.
Au Gaec Legrand à Villeneuve les Genets, les associés misent pour la première année sur les méteils pour sécuriser leur système fourrager, fort des expériences de leurs voisins éleveurs familiarisés avec cette culture. Chez eux, la quantité et la qualité des fourrages à récolter sont prioritaires et les méteils riches en pois fourragers et vesces semblent pouvoir répondre à ces attentes.
Pour Philippe Vanneste à Saint Privé, c’est la qualité qui prime et son mélange enrichi en féveroles devrait lui permettre d’atteindre son objectif même si les conditions d’implantation de cet automne n’ont pas permis à la culture de se développer régulièrement, mais l’éleveur reste confiant.
Tous pensent pouvoir récolter leurs méteils entre le 15 et le 20 mai sous forme d’ensilage ou d’enrubannage et de semer ensuite un maïs qui sera ensiler cet automne.
Tous les éleveurs présents ont manifesté leur intérêt pour cette nouvelle approche de mélanges pour sécuriser leur système
fourrager.
Des avantages agronomiques certains
Le mélange céréales-protéagineux épuise moins les réserves en eau du sol qu’un ray-grass en dérobé. Le sol reste bien structuré, c’est un avantage pour des reprises de sol en inter-culture. Cultures derrière un méteil : maïs, sorgho ou moha, avec reprise du sol facilitée pour l’implantation d’un maïs.
Période de semis : de mi-octobre à début novembre : avec un semoir à céréales en un seul passage, à 2-3 cm de profondeur. Veillez à remélanger régulièrement les graines dans la trémie.
Autre solution : semer les protéagineux en premier, à 4-5 cm de profondeur puis les céréales à 2 cm de profondeur.
Entretien de la culture : pas de fumure de fond, si épandage de fumier. 30 à 60 unités d’azote en sortie d’hiver ; 60 à 80 unités de P et K si pas de fumier. Pas de désherbage, pas de traitement phyto si bon choix des variétés.
Des méteils pour sécuriser le système fourrager : un enjeu essentiel, pour des troupeaux qui s’agrandissent, face à un climat qui bouge et des conditions économiques qui dictent la nécessité de limiter les coûts. Une solution à court terme, pour stabiliser les stocks fourragers en été et en hiver, pour des animaux à besoins modérés et pour des modifications de système alimentaire, avec des objectifs d’apports de protéine (luzerne), d’énergie (sorgho) BMR, betteraves…)
Période de semis : de mi-octobre à début novembre : avec un semoir à céréales en un seul passage, à 2-3 cm de profondeur. Veillez à remélanger régulièrement les graines dans la trémie.
Autre solution : semer les protéagineux en premier, à 4-5 cm de profondeur puis les céréales à 2 cm de profondeur.
Entretien de la culture : pas de fumure de fond, si épandage de fumier. 30 à 60 unités d’azote en sortie d’hiver ; 60 à 80 unités de P et K si pas de fumier. Pas de désherbage, pas de traitement phyto si bon choix des variétés.
Des méteils pour sécuriser le système fourrager : un enjeu essentiel, pour des troupeaux qui s’agrandissent, face à un climat qui bouge et des conditions économiques qui dictent la nécessité de limiter les coûts. Une solution à court terme, pour stabiliser les stocks fourragers en été et en hiver, pour des animaux à besoins modérés et pour des modifications de système alimentaire, avec des objectifs d’apports de protéine (luzerne), d’énergie (sorgho) BMR, betteraves…)