Mesures pour lutter contre les dégâts des sangliers

Après un été particulièrement déficitaire en eau, les sangliers ont, en effet, recherché de la nourriture
dans les cultures et prairies et des sols frais, dès le retour de la pluie. Certaines exploitations agricoles
du département ont ainsi subi et subissent toujours des dégâts très importants.
La mobilisation des sociétés de chasse au grand gibier, eu égard au niveau très élevé de populations de
sangliers, est indispensable pour remédier à cette situation, aujourd’hui insoutenable pour les agriculteurs
victimes de ces dégâts.
Ce contexte a conduit l’État à organiser, le 3 décembre dernier, une conférence départementale spécifique
pour définir des mesures complémentaires à celles déjà prévues dans le schéma départemental de
gestion cynégétique 2018-2024, afin d’augmenter la pression de chasse et les prélèvements de sangliers.
Les décisions qui en sont ressorties sont les suivantes :
- autorisation de la chasse en battue du sanglier tous les jours de la semaine sur l’ensemble
du département ;
- classement des huit communes les plus impactées en «points noirs» au sens du nouveau
schéma départemental de gestion cynégétique ;
- classement en «nuisible» de l’espèce sanglier sur 28 communes : «points noirs» et communes
limitrophes (permettant notamment de le détruire à tir au mois de mars) ;
- interdiction d’agrainage et attribution illimitée de bracelets sur 24 communes avec mutualisation
possible des bracelets entre territoire.
Ces décisions, prises par arrêté préfectoral, sont en vigueur depuis le 1er janvier 2019.
Il est à noter que la chasse du sanglier est ouverte depuis le 1er juin 2018.