FDSEA et JA 89
«Les z’hommes vulnérables, vous en faites quoi… ?»
Les agriculteurs sont descendus une nouvelle fois dans la rue cette semaine, en allant déverser plusieurs bennes de fumier devant les portes de la Direction Départementale des Territoires à Auxerre.
Ce mardi matin, pas facile pour les visiteurs d’accéder à l’intérieur du bâtiment de la DDT, rue Monge à Auxerre. Un peu plus tôt, les agriculteurs étaient passés par là pour déverser devant les portes plusieurs bennes de fumier.
Une action qui s’inscrit dans la continuité de la manifestation du 5 novembre dernier à Dijon, en réponse aux contrôles jugés excessifs, comme l’explique Gilles Robillard, secrétaire général adjoint à la FDSEA de l’Yonne : «l’idée est d’offrir une journée de congé à ces personnes qui nous contrôlent tout au long de l’année. Nous ne sommes pas contre ces contrôles, mais il y en a beaucoup trop… Et puis l’empilement des différentes règles fait que nous ne savons plus au final, si nous sommes dans les clous… ».
Sur la façade de la DDT, de nombreux tracts aux termes sans appel : « Faire des zones vulnérables ok ! Et les z’hommes vulnérables, vous en faites quoi ?... Passionnées par nos métiers, enchaînés par vos réglementations… »
Une porte à côté, est rapidement cadenassée, symbole de l’enfermement administratif dans lequel se disent plongés les agriculteurs en colère.
Un peu plus loin, en centre ville, une action similaire est menée devant les locaux de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP). Là aussi, des tonnes de fumier déversées et dans le ciel auxerrois, le sifflement de quelques fusées tirées par les agriculteurs pour manifester leur «ras le bol».
Comme son homologue Gilles Robillard, Alain Duruz se dit excédé : « On demande que tout s’arrête ! Les contrôles ont toujours existé, mais là, nous sommes arrivés à un point que toutes les fois qu’on fait un travail, on est obligés de justifier ce que l’on fait et ça devient ingérable… On passe plus de la moitié de son temps à faire de l’administratif, à plus forte raison les gens qui font de l’élevage. D’un côté, on nous demande d’être compétitifs et de sortir de la qualité et de l’autre, on nous emm… !»
Une action qui s’inscrit dans la continuité de la manifestation du 5 novembre dernier à Dijon, en réponse aux contrôles jugés excessifs, comme l’explique Gilles Robillard, secrétaire général adjoint à la FDSEA de l’Yonne : «l’idée est d’offrir une journée de congé à ces personnes qui nous contrôlent tout au long de l’année. Nous ne sommes pas contre ces contrôles, mais il y en a beaucoup trop… Et puis l’empilement des différentes règles fait que nous ne savons plus au final, si nous sommes dans les clous… ».
Sur la façade de la DDT, de nombreux tracts aux termes sans appel : « Faire des zones vulnérables ok ! Et les z’hommes vulnérables, vous en faites quoi ?... Passionnées par nos métiers, enchaînés par vos réglementations… »
Une porte à côté, est rapidement cadenassée, symbole de l’enfermement administratif dans lequel se disent plongés les agriculteurs en colère.
Un peu plus loin, en centre ville, une action similaire est menée devant les locaux de la Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations (DDCSPP). Là aussi, des tonnes de fumier déversées et dans le ciel auxerrois, le sifflement de quelques fusées tirées par les agriculteurs pour manifester leur «ras le bol».
Comme son homologue Gilles Robillard, Alain Duruz se dit excédé : « On demande que tout s’arrête ! Les contrôles ont toujours existé, mais là, nous sommes arrivés à un point que toutes les fois qu’on fait un travail, on est obligés de justifier ce que l’on fait et ça devient ingérable… On passe plus de la moitié de son temps à faire de l’administratif, à plus forte raison les gens qui font de l’élevage. D’un côté, on nous demande d’être compétitifs et de sortir de la qualité et de l’autre, on nous emm… !»