élevage
Les vêlages d’automne se poursuivent
Suite de notre série sur les vêlages précoces avec cette semaine le zoom sur deux exploitations. L’une à Gimouille tenue par Julie Cadiot, l’autre à Chiddes chez Pierre et Jean-Loup Laudet.

Les vêlages touchent à leur fin chez Julie Cadiot. L’éleveuse a prévu cette année 190 vêlages mais à l’heure où nous bouclons ces lignes, 115 naissances ont été enregistrées. «J’ai pour le moment 111 veaux avec taux de mortalité de 3,48 pour une moyenne en général de 7 % sur mon exploitation, c’est plutôt positif. Fait nouveau, j’ai actuellement 66 femelles pour 45 mâles, ce qui est plutôt rare» nous explique l’éleveuse. Pour s’aider dans sa tâche, elle a fait appel à une stagiaire venue d’Angers. Clémence Calvo suit actuellement un BTS ACSE par correspondance et elle est venue chez Julie «pour une découverte de l’exploitation». À terme elle souhaiterait s’installer en filière équine.
En ce qui concerne la reproduction, Julie Cadiot à fait le choix d’inséminer artificiellement 60 % de son cheptel. Le reste, soit 40 %, est en monte naturelle sur son site de Saincaize.
Une campagne de vêlage cette année marquée par la sécheresse ce qui a obligé Julie a quelques aménagements. «Les génisses vont par exemple hiverner dehors. Pour la nourriture, on donne 5 kg de paille et de foin par vache vêlée avec en complément 5 kg de concentré. À terme, je vais donner des rations différentes dans chaque bâtiment. Les génisses auront du foin et les vaches de l’ensilage et de la paille» explique-t-elle. Pour faire fasse au besoin de fourrage, elle a du acheter 100 tonnes de paillages (paillage et fourrage compris). «L’idéal serait 700 tonnes mais financièrement ça ne passera pas. Au final, une campagne qui malgré les aléas se déroule bien. «On a fait l’effort de bien alimenter nos vaches pleines, nous avons aujourd’hui une bonne qualité de colostrum». Pour reconstituer ses stocks de fourrage, Julie Cadiot a semé 15 ha de méteil qu’elle récoltera au printemps.
Une passion pour l’IA
Système complètement différent chez Pierre Laudet à Chiddes. L’éleveur exploite 230 ha d’herbe en Gaec avec son frère Jean-Loup et sa mère Nadine. «J’ai toujours été passionné par l’insémination artificielle» explique-t-il. Ce système leur permet d’optimiser leur temps de travail. «La reproduction débute chez nous du 17 janvier au 17 avril pour une campagne de vêlages à partir du 1er novembre. À ce jour nous avons 138 vêlages sur un objectif de 184. L’idéal c’est d’en avoir environ 80 par personnes» détaille Pierre Laudet. Des vaches qui sont nourries à l’enrubannage, à la paille, au foin, au tourteau de colza et au maïs grains. «Nous vendons une dizaine de vaches pleines par an. Et cette année avec le manque de fourrage, nous avons opté pour un paillage bois et maïs». L’une des particularités de cette exploitation c’est leur intérêt pour les projets du département notamment au travers de la Chambre d’agriculture. «Nous estimons que les formations techniques permettent de prendre du recul et de ne pas rester seul dans sa ferme. Nous avons par exemple investi dans la SAS Solaire Énergie 58» conclut Pierre Laudet.
En ce qui concerne la reproduction, Julie Cadiot à fait le choix d’inséminer artificiellement 60 % de son cheptel. Le reste, soit 40 %, est en monte naturelle sur son site de Saincaize.
Une campagne de vêlage cette année marquée par la sécheresse ce qui a obligé Julie a quelques aménagements. «Les génisses vont par exemple hiverner dehors. Pour la nourriture, on donne 5 kg de paille et de foin par vache vêlée avec en complément 5 kg de concentré. À terme, je vais donner des rations différentes dans chaque bâtiment. Les génisses auront du foin et les vaches de l’ensilage et de la paille» explique-t-elle. Pour faire fasse au besoin de fourrage, elle a du acheter 100 tonnes de paillages (paillage et fourrage compris). «L’idéal serait 700 tonnes mais financièrement ça ne passera pas. Au final, une campagne qui malgré les aléas se déroule bien. «On a fait l’effort de bien alimenter nos vaches pleines, nous avons aujourd’hui une bonne qualité de colostrum». Pour reconstituer ses stocks de fourrage, Julie Cadiot a semé 15 ha de méteil qu’elle récoltera au printemps.
Une passion pour l’IA
Système complètement différent chez Pierre Laudet à Chiddes. L’éleveur exploite 230 ha d’herbe en Gaec avec son frère Jean-Loup et sa mère Nadine. «J’ai toujours été passionné par l’insémination artificielle» explique-t-il. Ce système leur permet d’optimiser leur temps de travail. «La reproduction débute chez nous du 17 janvier au 17 avril pour une campagne de vêlages à partir du 1er novembre. À ce jour nous avons 138 vêlages sur un objectif de 184. L’idéal c’est d’en avoir environ 80 par personnes» détaille Pierre Laudet. Des vaches qui sont nourries à l’enrubannage, à la paille, au foin, au tourteau de colza et au maïs grains. «Nous vendons une dizaine de vaches pleines par an. Et cette année avec le manque de fourrage, nous avons opté pour un paillage bois et maïs». L’une des particularités de cette exploitation c’est leur intérêt pour les projets du département notamment au travers de la Chambre d’agriculture. «Nous estimons que les formations techniques permettent de prendre du recul et de ne pas rester seul dans sa ferme. Nous avons par exemple investi dans la SAS Solaire Énergie 58» conclut Pierre Laudet.