Céréales d'hiver
Les pucerons sont toujours là !
Qui ne se souviendrait pas du printemps 2007 au cours duquel la campagne s'était «moutonnée» de symptômes de jaunisse nanisante transmise au cours de l'automne 2006 ? Par sa douceur, l'automne 2011 ressemble bien à celui de 2006. Les pucerons ont été présents dans les céréales d'hiver jusqu'en décembre 2006. Aujourd'hui, à la mi-novembre, ils sont également toujours présents. Donc, une grande vigilance est de mise !
Suite au gros pic de vol de pucerons ailés capturés à la tour à succion d'Auxerre autour du 15-20 octobre, les pucerons aptères sont toujours observés dans les parcelles à la faveur de la douceur des températures. Comme le montrent les statistiques d'observations réalisées pour le Bulletin de Santé du Végétal de Bourgogne le 15 novembre dernier, c'est encore 25% des parcelles qui sont affectées avec environ 5 à 10% de plantes porteuses d'au moins un puceron.
[INTER]Ne pas laisser séjourner les pucerons plus de 10 jours[inter]
La gravité de la jaunisse nanisante transmise par les pucerons à l'automne dépend de la quantité d'insectes (seuil de 10% de plantes porteuses) mais aussi de la durée de leur présence. Les semis précoces sont les plus exposés mais cette année, la douceur se prolongeant, les semis plus tardifs sont aussi à considérer comme à risque. Les prévisions météo annoncent une persistance de la douceur et de périodes ensoleillées qui pourraient favoriser la présence prolongée de ces ravageurs. Par ailleurs, les épisodes pluvieux observés actuellement ne sont pas suffisants pour éliminer le risque.
[INTER]Rien de définitif dans la lutte contre les pucerons[inter]
Les traitements de semences à base d'imidaclopride ne protègent les cultures que jusqu'au stade 1 à 2 talles, car la matière active finit par se diluer dans une trop forte biomasse. Les traitements en végétation sont des produits non systémiques. En conséquence, les nouvelles feuilles, non présentes lors du traitement, ne sont donc pas protégées. Dans toutes ces situations, il faut aussi retourner dans les parcelles pour faire une observation.
[INTER]Ne pas laisser séjourner les pucerons plus de 10 jours[inter]
La gravité de la jaunisse nanisante transmise par les pucerons à l'automne dépend de la quantité d'insectes (seuil de 10% de plantes porteuses) mais aussi de la durée de leur présence. Les semis précoces sont les plus exposés mais cette année, la douceur se prolongeant, les semis plus tardifs sont aussi à considérer comme à risque. Les prévisions météo annoncent une persistance de la douceur et de périodes ensoleillées qui pourraient favoriser la présence prolongée de ces ravageurs. Par ailleurs, les épisodes pluvieux observés actuellement ne sont pas suffisants pour éliminer le risque.
[INTER]Rien de définitif dans la lutte contre les pucerons[inter]
Les traitements de semences à base d'imidaclopride ne protègent les cultures que jusqu'au stade 1 à 2 talles, car la matière active finit par se diluer dans une trop forte biomasse. Les traitements en végétation sont des produits non systémiques. En conséquence, les nouvelles feuilles, non présentes lors du traitement, ne sont donc pas protégées. Dans toutes ces situations, il faut aussi retourner dans les parcelles pour faire une observation.
