«Agriculture durable et principe de précaution»
Les productions végétales ouvrent le débat
Comme chaque année depuis six ans, la FDSEA 21 et les productions végétales vont marquer leur présence à la Foire gastronomique de Dijon. En point d'orgue la tenue d'un colloque qui ouvrira le débat sur le thème «Agriculture durable et principe de précaution». Pour soutenir la discussion : Jean de Kervasdoué scientifique reconnu, auteur de «La peur est au-dessus de nos moyens», Joël Cottart, secrétaire général d'Arvalis-Institut du végétal et Marc Grangeot, responsable BFC Semence - Dijon céréales.
Cela fait maintenant six ans que la FDSEA 21 a réinvesti la Foire gastronomique de Dijon. Cette année encore elle affirmera sa présence et représentera les producteurs et les productions de Côte d'Or sur plusieurs points névralgiques de la Foire. Au Quartier des saveurs, sur le stand des produits laitiers et sur l'espace Interbev. A chaque point d'accueil des visiteurs, les membres du réseau FDSEA 21 assureront l'animation et l'information. Sans oublier un stand «Job'box» sur la ferme Côte d'Or du 10 au 13 janvier.
[INTER]Débattre pour mieux comprendre
[inter]Point d'orgue des différentes animations, pour la seconde année la profession et les membres de la commission Productions végétales en particulier, organisent un colloque Grandes cultures, une réunion-débat autour d'un grand thème d'actualité : [I]«Agriculture durable et principe de précaution»[i]. Invité d'honneur, Jean de Kervasdoué, professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers, spécialiste des questions de santé et de l'agriculture, auteur de nombreux ouvrages dont[I] «La peur est au-dessus de nos moyens»[i]. Sceptique et très critique face à la toute puissance d'un principe de précaution érigé en dogme, il oppose à nos peurs collectives souvent infondées et jugées sclérosantes, le dynamisme du risque assumé qui fait au contraire avancer les sociétés et les économies. La peur paralyse, la connaissance permet de la raisonner. L'auteur fait le pari de l'intelligence contre la peur irraisonnée et soutient la recherche et l'innovation technologique contre l'obscurantisme tout aussi coûteux que contre-productif.
Pour en débattre et replacer le propos dans un contexte agricole qui a lui aussi besoin de la recherche et de l'innovation pour répondre au défi alimentaire, Joël Cottart, secrétaire général d'Arvalis-Institut du végétal et Marc Grangeot, responsable de BFC Semence - Dijon céréales.
Jacques de Loisy, président de la commission Productions végétales espère ainsi [I]«ouvrir le débat et l'élargir à l'agriculture qui a tout autant besoin que d'autres secteurs d'activité de la recherche fondamentale et de l'innovation technologique. L'agriculture et les productions végétales en particulier ne constituent pas un monde à part, face aux défis qui leurs sont posés, elles ont besoin de solutions technologiques pour produire plus et mieux. Nous abordons ce débat dans un esprit d'ouverture alors que la recherche est souvent mise à mal et que le défi alimentaire réclame des solutions techniques innovantes»[i].
[INTER]Débattre pour mieux comprendre
[inter]Point d'orgue des différentes animations, pour la seconde année la profession et les membres de la commission Productions végétales en particulier, organisent un colloque Grandes cultures, une réunion-débat autour d'un grand thème d'actualité : [I]«Agriculture durable et principe de précaution»[i]. Invité d'honneur, Jean de Kervasdoué, professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers, spécialiste des questions de santé et de l'agriculture, auteur de nombreux ouvrages dont[I] «La peur est au-dessus de nos moyens»[i]. Sceptique et très critique face à la toute puissance d'un principe de précaution érigé en dogme, il oppose à nos peurs collectives souvent infondées et jugées sclérosantes, le dynamisme du risque assumé qui fait au contraire avancer les sociétés et les économies. La peur paralyse, la connaissance permet de la raisonner. L'auteur fait le pari de l'intelligence contre la peur irraisonnée et soutient la recherche et l'innovation technologique contre l'obscurantisme tout aussi coûteux que contre-productif.
Pour en débattre et replacer le propos dans un contexte agricole qui a lui aussi besoin de la recherche et de l'innovation pour répondre au défi alimentaire, Joël Cottart, secrétaire général d'Arvalis-Institut du végétal et Marc Grangeot, responsable de BFC Semence - Dijon céréales.
Jacques de Loisy, président de la commission Productions végétales espère ainsi [I]«ouvrir le débat et l'élargir à l'agriculture qui a tout autant besoin que d'autres secteurs d'activité de la recherche fondamentale et de l'innovation technologique. L'agriculture et les productions végétales en particulier ne constituent pas un monde à part, face aux défis qui leurs sont posés, elles ont besoin de solutions technologiques pour produire plus et mieux. Nous abordons ce débat dans un esprit d'ouverture alors que la recherche est souvent mise à mal et que le défi alimentaire réclame des solutions techniques innovantes»[i].
