Vin
Les prix du vin en vrac français orientés à la baisse
Les échanges de vins en vrac connaissent un ralentissement depuis le début de la campagne, avec des cours en baisse pour les vins sans indication géographique et IGP. Dans le même temps, les importations espagnoles sont orientées à la hausse.
Selon les données des contrats d’achat à fin février 2017, publiés le 16 mars par FranceAgriMer, les cours des vins sans indication géographique (VSIG) et IGP sont en baisse sensible depuis le début de la campagne 2016/2017 dans un contexte de ralentissement des transactions. Les prix des vins sans IG sont en baisse de 9 % en rouge (70€/hl) et en blanc (79€) et de 6 % en rosé (74€) par rapport à la campagne précédente. La catégorie supérieure des IGP n’échappe pas à cette orientation avec un repli de 17 % par rapport à la précédente. Les prix sont en baisse de 4 % en rouge (87€/hl), de 6 % en rosés (84€/hl) et en blancs (100€/hl).
Si les prix restent nettement plus élevés qu’il y a cinq ans, le décrochage est très net depuis quelques mois et la responsabilité des importations espagnoles est pointée du doigt. Les ventes de vins étrangers ont en effet connu une progression très spectaculaire en grande distribution en 2016, selon le panel IRI. La hausse de cette catégorie est de 17,1 % par rapport à 2015 et même de 44,5 % sur la moyenne 2011/2015 avec 694 000 hl pour 159 M€ de CA. Or, note FranceAgriMer, près de 78 % des vins étrangers vendus en GMS sont d’origine espagnole.
Cette tendance est confortée par les statistiques des douanes françaises. « La France n’aura jamais eu autant recours aux importations de vins en vrac que sur le début de la campagne 2016/2017 », note le service économie de FranceAgriMer, qui pointe le manque de disponibilité en vin d’entrée de gamme français mais aussi les difficultés des vignerons français « à satisfaire la demande en vins sans indication géographique à la fois sur son propre marché mais aussi sur ses marchés d’exportations ». En volume, la montée en puissance de l’Espagne constatée au cours des dernières campagnes se confirme. Sur la période d’août à décembre, la part de marché de l’Espagne dans les importations françaises de vins est de 70 % contre 57 % en 2012. Sur sept mois, la France a importé 2,1 Mhl de vin d’Espagne.
Si les prix restent nettement plus élevés qu’il y a cinq ans, le décrochage est très net depuis quelques mois et la responsabilité des importations espagnoles est pointée du doigt. Les ventes de vins étrangers ont en effet connu une progression très spectaculaire en grande distribution en 2016, selon le panel IRI. La hausse de cette catégorie est de 17,1 % par rapport à 2015 et même de 44,5 % sur la moyenne 2011/2015 avec 694 000 hl pour 159 M€ de CA. Or, note FranceAgriMer, près de 78 % des vins étrangers vendus en GMS sont d’origine espagnole.
Cette tendance est confortée par les statistiques des douanes françaises. « La France n’aura jamais eu autant recours aux importations de vins en vrac que sur le début de la campagne 2016/2017 », note le service économie de FranceAgriMer, qui pointe le manque de disponibilité en vin d’entrée de gamme français mais aussi les difficultés des vignerons français « à satisfaire la demande en vins sans indication géographique à la fois sur son propre marché mais aussi sur ses marchés d’exportations ». En volume, la montée en puissance de l’Espagne constatée au cours des dernières campagnes se confirme. Sur la période d’août à décembre, la part de marché de l’Espagne dans les importations françaises de vins est de 70 % contre 57 % en 2012. Sur sept mois, la France a importé 2,1 Mhl de vin d’Espagne.
