Les préparatifs vont bon train…

Lieu de la manifestation : trouvé. Programme : établi. Affiches : élaborées et reçues. Communication : lancée. Partenariats : effectués. Réunis dans le comité d’organisation de la fête de l’agriculture, une dizaine de Jeunes agriculteurs cochent une à une les mesures effectuées et voient rapidement ce qu’il reste encore à faire. À les croire, à deux semaines du lancement de l’évènement, l’heure est au détail. «Nous entrons dans la phase de peaufinage avec, notamment, l’installation des affiches ou encore la distribution de tracts. Mais sinon, le gros de l’organisation est bouclé», déclare Julien Caillard, président des Jeunes agriculteurs de l’Yonne. Depuis plus de six mois, ils sont une dizaine à préparer inlassablement cette fête annuelle qui, pour l’édition 2014, aura lieu les 30 et 31 septembre sur une parcelle de Jean-Baptiste Brisset, dans le lieu-dit «Les Barres», à quelques kilomètres de Sainpuits, en Puisaye. «Cet évènement a été créé il y a quinze ans et il a tourné dans toutes les structures locales depuis. Nous nous inspirons des éditions précédentes et nous profitons de l’expérience qu’elles nous ont apporté pour organiser celle-ci. Sans toutefois oublier d’y apporter notre petite touche personnelle», explique Julien Dromery, président du canton de Saint-Sauveur-en-Puisaye et, par conséquent, du comité de l’organisation de la fête de l’agriculture. Au milieu des nombreuses animations concoctées par les Jeunes agriculteurs, comme la traditionnelle Moiss’Batt’Cross’ ou encore le loto bouse, cette nouvelle édition de la fête de l’agriculture sera marquée par la finale inter-régionale de Bourgogne Franche-Comté du concours de labour, avec une épreuve départementale le samedi et une seconde, régionale, le lendemain. Si tout semble annoncer une réussite de la part des Jeunes agriculteurs dans l’organisation de l’évènement, ces derniers regrettent cependant l’absence des concessionnaires de matériels agricoles à leur côté. «Cette année, faute de moyens, ils n’ont pas souhaité établir de partenariat avec nous alors qu’ils étaient toujours là auparavant. Nous trouvons cela dommage car la publicité que nous pouvons leur faire et leur présence sur le site peut leur apporter une certaine visibilité», affirme Julien Caillard.