Vendanges 2011
Les pratiques s'adaptent à l'évolution climatique
Les vendanges des crémants comme celles des vins tranquilles ont commencé dans l'Yonne. Les grandes orientations générales devront être affinées au fur et à mesure des récoltes dont le rythme s'adapte à l'avancement de la maturité des raisins dans les parcelles. Point d'étape.
Après les crémants, dont les vendanges ont commencé aux alentours du 22 août, les vins tranquilles ont suivi dès la fin du mois d'août. Autant dire que cette semaine nous sommes dans le cœur des vendanges et que maintenant tout va aller très vite dans le vignoble icaunais.
Laurence Lipp, conseillère en œnologie et viniculture à la Chambre d'agriculture de l'Yonne expose les caractéristiques de ces «vendanges précoces» certes, mais qui se démarquent quand même des années 2003 et 2007. Les années précoces, tout en ayant des caractéristiques identiques, ne se ressemblent pas car le contexte climatique d'ensemble diffère. [I]«Ainsi[i] précise, Laurence Lipp [I]la situation de 2011 est plus proche de celle de 2007, mais le climat a été plus chaotique, la précocité plus étalée et la différence se fait encore plus nettement sur l'équilibre sucre/acidité»[i]. Et si ce millésime 2011 ne manque pas de sucre, on relève peu d'acidité. Ce fait ne suffit pas à lui seul, selon Laurence Lipp, à déterminer les qualités de garde d'un vin, car d'autres éléments participent à cet équilibre. [I]«Les premières observations montrent qu'il n'y a pas une forte structure acide, mais il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions»[i] confirme la conseillère technique, [I]«nous n'avons pour le moment que des information parcellaires, les orientations générales vont s'affiner au fur et à mesure de l'avancement de la récolte»[i].
[INTER]On vendange plus tôt et plus mûr[inter]
Ces grandes orientations révèlent pour le moment de la précocité, une quantité satisfaisante, dans une plus grande proportion que l'an passé, quelques incidents climatiques très localisés (gel de printemps, grêle du 28 juin dans le Chablisien... la présence de botrytis de façon très différenciée en fonction des parcelles et des conditions météo locales mais une bonne qualité sanitaire d'ensemble du fait, de cette pression très inégale.
[I]«Tout va dépendre maintenant du choix de la date de récolte et du travail de vinification qui sera entrepris. Le choix de l'itinéraire technique en cave est essentiel»[i] précise Laurence Lipp, qui rappelle que lors de précédentes réunions les conseillers techniques avaient beaucoup insisté sur la nécessité d'adapter les itinéraires techniques au plus près du contexte des parcelles. Il s'agit de privilégier une conduite d'adaptation tant sur le plan des dates de récolte que sur l'attitude par rapport à la présence de botrytis ou le niveau des températures. C'est toute la difficulté des conditions de déroulement de ces vendanges précoces, avec un ensoleillement plus long dans la journée et des chaleurs qui peuvent encore être marquées certains jours. Les viticulteurs, observe la conseillère technique [I]«sont de plus en plus attentif à adapter leurs pratiques au plus près de l'évolution des parcelles et sous la pression climatique, l'organisation des vendanges a beaucoup évolué ces dernières années»[i]. On vendange globalement plus tôt, plus mûr, ce qui nécessite un suivi spécifique des parcelles et un schéma précis pour le choix des dates de récolte et leur rythme.
Concernant l'effet millésime, l'orientation générale devrait amener à [I]«des vins plus souples, plus fruités»[i]. Mais cette tendance d'ensemble devra être précisée dans les prochaines semaines.
Laurence Lipp, conseillère en œnologie et viniculture à la Chambre d'agriculture de l'Yonne expose les caractéristiques de ces «vendanges précoces» certes, mais qui se démarquent quand même des années 2003 et 2007. Les années précoces, tout en ayant des caractéristiques identiques, ne se ressemblent pas car le contexte climatique d'ensemble diffère. [I]«Ainsi[i] précise, Laurence Lipp [I]la situation de 2011 est plus proche de celle de 2007, mais le climat a été plus chaotique, la précocité plus étalée et la différence se fait encore plus nettement sur l'équilibre sucre/acidité»[i]. Et si ce millésime 2011 ne manque pas de sucre, on relève peu d'acidité. Ce fait ne suffit pas à lui seul, selon Laurence Lipp, à déterminer les qualités de garde d'un vin, car d'autres éléments participent à cet équilibre. [I]«Les premières observations montrent qu'il n'y a pas une forte structure acide, mais il est encore trop tôt pour en tirer des conclusions»[i] confirme la conseillère technique, [I]«nous n'avons pour le moment que des information parcellaires, les orientations générales vont s'affiner au fur et à mesure de l'avancement de la récolte»[i].
[INTER]On vendange plus tôt et plus mûr[inter]
Ces grandes orientations révèlent pour le moment de la précocité, une quantité satisfaisante, dans une plus grande proportion que l'an passé, quelques incidents climatiques très localisés (gel de printemps, grêle du 28 juin dans le Chablisien... la présence de botrytis de façon très différenciée en fonction des parcelles et des conditions météo locales mais une bonne qualité sanitaire d'ensemble du fait, de cette pression très inégale.
[I]«Tout va dépendre maintenant du choix de la date de récolte et du travail de vinification qui sera entrepris. Le choix de l'itinéraire technique en cave est essentiel»[i] précise Laurence Lipp, qui rappelle que lors de précédentes réunions les conseillers techniques avaient beaucoup insisté sur la nécessité d'adapter les itinéraires techniques au plus près du contexte des parcelles. Il s'agit de privilégier une conduite d'adaptation tant sur le plan des dates de récolte que sur l'attitude par rapport à la présence de botrytis ou le niveau des températures. C'est toute la difficulté des conditions de déroulement de ces vendanges précoces, avec un ensoleillement plus long dans la journée et des chaleurs qui peuvent encore être marquées certains jours. Les viticulteurs, observe la conseillère technique [I]«sont de plus en plus attentif à adapter leurs pratiques au plus près de l'évolution des parcelles et sous la pression climatique, l'organisation des vendanges a beaucoup évolué ces dernières années»[i]. On vendange globalement plus tôt, plus mûr, ce qui nécessite un suivi spécifique des parcelles et un schéma précis pour le choix des dates de récolte et leur rythme.
Concernant l'effet millésime, l'orientation générale devrait amener à [I]«des vins plus souples, plus fruités»[i]. Mais cette tendance d'ensemble devra être précisée dans les prochaines semaines.
