Culture du Soja
Les points clés pour une bonne implantation
Le soja demeure une culture agronomiquement très intéressante et facile à conduire pour nos régions.
Peu sujet aux maladies et aux attaques de ravageurs, le soja s'insère bien dans les rotations et permet de rompre les cycles des bioagresseurs des autres cultures telle la chrysomèle sur maÏs. A condition de bénéficier d'une bonne alimentation en eau à partir de sa floraison, cette légumineuse peut régulièrement atteindre des rendements supérieurs à 30 q/ha. Mais il est nécessaire de soigner l'implantation et permettre une levée franche et rapide.
Une culture adaptée
aux sols de la région mais qui nécessite l'inoculation
Le soja est adapté à la plupart des sols de la région. Cependant il est nécessaire d'éviter les situations trop calcaires (supérieures à 10% de calcaire actif) qui pourraient conduire à des chloroses ferriques. Ces chloroses perturbent le bon fonctionnement des nodosités et réduisent fortement la croissance du soja. En effet le soja fixe l'azote de l'air grâce à des bactéries contenues dans les nodosités installées sur ses racines.
C'est un facteur indispensable pour obtenir à la fois rendement et teneur en protéines élevés. Il est donc important de soigner l'inoculation qui est l'opération permettant d'enrober les semences de ces bactéries.
Le mélange doit être préparé à l'ombre et le semis doit intervenir immédiatement ou dans les 48h selon le produit utilisé. Aujourd'hui les inoculum proposés (voir l'évaluation des produits en ligne à l'adresse : www.cetiom.fr/soja/cultiver-du-soja/inoculation/) qui sont associés aux graines au moment du semis montrent à la fois efficacité et souplesse d'emploi.
Eviter toutefois les situations particulières à très forte disponibilité en azote (> 80 unités) au moment des semis qui contrarieraient la mise en place de nodules efficaces sur les racines. L'inoculation doit se faire dans toutes les parcelles. Cependant l'impasse peut être faite sur les parcelles ayant eu un soja bien nodulé au cours des 3 années précédentes. Ne pas envisager d'impasse en sol sableux, calcaire ou acide.
Un travail du sol visant
à améliorer la qualité d'enracinement et de levée
La préparation du sol doit permettre d'obtenir :
- En profondeur, un enracinement de qualité à la faveur d'un sol bien structuré
- En surface, un lit de semences aéré et suffisamment affiné, garant d'une levée rapide et homogène et du développement des nodosités. Un bon nivellement facilite le désherbage mécanique et la récolte des gousses les plus basses.
Après un labour d'hiver dans les sols argileux ou bien peu avant le semis dans les sols à structure fragile (limons battants), au cours de la reprise du sol privilégiez la combinaison d'outils à dents moyennement profondes (vibroculteurs, herses) et évitez les passages successifs en sols battants. Toute intervention doit être réalisée sur un sol ressuyé afin de limiter les tassements.
Savoir attendre que le sol se réchauffe suffisamment pour réussir l'implantation
Attendre que la température du sol atteigne 10°C à 5 cm avant de semer permet d'obtenir un démarrage rapide et vigoureux de la culture. C'est la meilleure parade contre ravageurs et maladies, pour des semis qui peuvent intervenir du 20 avril au 20 mai. Le groupe de précocité est à adapter aux conditions climatiques locales : groupe 00 en vallées alpines, nord Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, groupe 000 pour les régions plus au Nord. La densité de semis est à moduler selon le groupe de précocité et la conduite (en sec ou irriguée) pour tenir compte des capacités de compensation. Les objectifs de peuplement vont de 500 000 plantes par ha pour les variétés du groupe 00 à 600 000 pour les variétés du groupe 000, avec des écartement pouvant varier de 15 à 40 cm, selon le type de semoir utilisé sachant que les semoirs pneumatiques de précision génèrent des levées plus régulières.
Une culture adaptée
aux sols de la région mais qui nécessite l'inoculation
Le soja est adapté à la plupart des sols de la région. Cependant il est nécessaire d'éviter les situations trop calcaires (supérieures à 10% de calcaire actif) qui pourraient conduire à des chloroses ferriques. Ces chloroses perturbent le bon fonctionnement des nodosités et réduisent fortement la croissance du soja. En effet le soja fixe l'azote de l'air grâce à des bactéries contenues dans les nodosités installées sur ses racines.
C'est un facteur indispensable pour obtenir à la fois rendement et teneur en protéines élevés. Il est donc important de soigner l'inoculation qui est l'opération permettant d'enrober les semences de ces bactéries.
Le mélange doit être préparé à l'ombre et le semis doit intervenir immédiatement ou dans les 48h selon le produit utilisé. Aujourd'hui les inoculum proposés (voir l'évaluation des produits en ligne à l'adresse : www.cetiom.fr/soja/cultiver-du-soja/inoculation/) qui sont associés aux graines au moment du semis montrent à la fois efficacité et souplesse d'emploi.
Eviter toutefois les situations particulières à très forte disponibilité en azote (> 80 unités) au moment des semis qui contrarieraient la mise en place de nodules efficaces sur les racines. L'inoculation doit se faire dans toutes les parcelles. Cependant l'impasse peut être faite sur les parcelles ayant eu un soja bien nodulé au cours des 3 années précédentes. Ne pas envisager d'impasse en sol sableux, calcaire ou acide.
Un travail du sol visant
à améliorer la qualité d'enracinement et de levée
La préparation du sol doit permettre d'obtenir :
- En profondeur, un enracinement de qualité à la faveur d'un sol bien structuré
- En surface, un lit de semences aéré et suffisamment affiné, garant d'une levée rapide et homogène et du développement des nodosités. Un bon nivellement facilite le désherbage mécanique et la récolte des gousses les plus basses.
Après un labour d'hiver dans les sols argileux ou bien peu avant le semis dans les sols à structure fragile (limons battants), au cours de la reprise du sol privilégiez la combinaison d'outils à dents moyennement profondes (vibroculteurs, herses) et évitez les passages successifs en sols battants. Toute intervention doit être réalisée sur un sol ressuyé afin de limiter les tassements.
Savoir attendre que le sol se réchauffe suffisamment pour réussir l'implantation
Attendre que la température du sol atteigne 10°C à 5 cm avant de semer permet d'obtenir un démarrage rapide et vigoureux de la culture. C'est la meilleure parade contre ravageurs et maladies, pour des semis qui peuvent intervenir du 20 avril au 20 mai. Le groupe de précocité est à adapter aux conditions climatiques locales : groupe 00 en vallées alpines, nord Rhône-Alpes, Bourgogne et Franche-Comté, groupe 000 pour les régions plus au Nord. La densité de semis est à moduler selon le groupe de précocité et la conduite (en sec ou irriguée) pour tenir compte des capacités de compensation. Les objectifs de peuplement vont de 500 000 plantes par ha pour les variétés du groupe 00 à 600 000 pour les variétés du groupe 000, avec des écartement pouvant varier de 15 à 40 cm, selon le type de semoir utilisé sachant que les semoirs pneumatiques de précision génèrent des levées plus régulières.
