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Cultures

Les pluies favorisent les semis d’orge d’hiver et de blé

Après une récolte plutôt bonne, en moyenne, pour le blé et l’orge d’hiver dans le département, les semis de céréales sont en cours. Et les pluies survenues aux mois de septembre et octobre favorisent l’implantation, contrairement à l’année précédente.
Par Christopher Levé
Les pluies favorisent les semis d’orge d’hiver et de blé
Dans le département, la quasi-totalité des surfaces de céréales (comme ici, de l’orge) a été semée.
La dernière récolte a été plutôt bonne, avec des moyennes départementales à 73 q/ha pour les blés et à 71 q/ha pour les orges d’hiver, «avec des protéines et des calibrages aux niveaux requis», comme l’indiquait Arnaud Delestre, président de la Chambre d’agriculture de l’Yonne, lors de la session du 12 septembre. Cependant, une très forte hétérogénéité est à noter sur le département, notamment entre les plateaux et les sols profonds.
Depuis le début du mois d’octobre, les semis sont en cours «et devraient durer jusqu’à la fin du mois, voire début novembre», indique Cédric Bachelier, conseiller grandes cultures à la Chambre d’agriculture de l’Yonne. «La quasi-intégralité des surfaces de céréales a déjà été semée dans le département».
Les pluies de fin septembre et d’octobre ont permis aux agriculteurs de mettre en œuvre des leviers agronomiques, comme le faux semis, avec plus de succès que l’année dernière. D’autres leviers peuvent être envisagés, tels que le décalage de la date de semis, ou encore le labour. «Jusqu’à la fin de la semaine dernière, les semis se passaient dans de bonnes conditions. Mais les précipitations du week-end dernier vont compliquer la situation dans certains secteurs (grosses argiles, limons hydromorphes…)», assure Cédric Bachelier. «Une adaptation des densités de semis devra être envisagée dans ce cas».

Soigner sa préparation de sol et sa profondeur de semis
Si les conditions sont meilleures que l’année dernière pour les semis, d’autres étapes importantes sont essentielles pour faire les meilleurs semis possible. «Il faut avant tout soigner sa préparation de sol et sa profondeur de semis (dans l’idéal 2 ou 3 cm) pour optimiser l’utilisation des produits racinaires à l’automne», explique Cédric Bachelier. «Un sol trop motteux ou des graines restées en surfaces peuvent engendrer des pertes de pieds suite à une phytotoxicité».
Pour une bonne efficacité des désherbages d’automne, «il est impératif de respecter les bonnes conditions d’application : humidité du sol, hygrométrie, stade des adventices, stade de la culture…», liste Cédric Bachelier. «Et éventuellement apporter un complément à l’automne ou au printemps (en désherbage) en fonction du salissement des parcelles».
Quant aux prochaines échéances pour la culture des céréales ? «En conventionnel, la vigilance sur la présence d’insectes à l’automne est conseillée (pucerons et cicadelles vecteurs de virus sont à surveiller dès la levée, ndlr)», répond Cédric Bachelier. Au printemps, d’autres points retiendront l’attention : l’alimentation azotée et la protection contre les maladies.

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Quels que soient les systèmes de production, le conseil indépendant de la Chambre d’agriculture, s’appuie à la fois sur l’expertise de nos conseillers, la connaissance terrain et les références acquises dans le cadre des expérimentations menées avec nos partenaires. Les agriculteurs suivis par la Chambre d’agriculture économisent en moyenne 100 €/ha sur l’atelier cultures (gain moyen constaté chez les agriculteurs en groupe de développement clients Chambre d’agriculture de l’Yonne).
Pour une exploitation de 150 ha : La part fixe d’adhésion au groupe de développement est de 196 € HT à laquelle il faut ajouter 2,60 € HT/ha. Coût annuel de l’adhésion : 196 + (150 x 2,60) = 586 € HT.Soit 3,90 € HT/ha/an. Cette adhésion au groupe comprend 11 rendez-vous terrain (1 à 2 tours de plaine à l’automne et 1 tour de plaine tous les quinze jours au printemps), l’abonnement aux publications (2 guides techniques et 23 numéros de RaisoCultures) et enfin un appui téléphonique aux étapes clé de la campagne.
*Moyenne réalisée sur les adhérents de groupe de développement Chambre d’agriculture de l’Yonne.