FRSEA Bourgogne
Les grandes cultures bourguignonnes rencontrent le DRAAF
Une délégation de la section grandes cultures de la FRSEA Bourgogne a rencontré le DRAAF et ses collaborateurs le 6 février dernier. Au-delà des difficultés liées à la campagne rencontrées par les producteurs bourguignons, la PAC, le système assurantiel et les moyens de productions étaient au centre des débats.

Des représentants des quatre départements bourguignons ont rappelé à Vincent Favrichon, Directeur de la Draaf, que les revenus des grandes cultures étaient pour l’année 2014 les plus bas, toutes productions confondues. Les conditions climatiques de l’été dernier sur notre région ont amplifié cette baisse des revenus par un impact sur la qualité des blés meunier.
Les assurances n’ont pu compenser les pertes occasionnées. Ce système assurantiel, supporté financièrement en grandes parties par les grandes cultures, va évoluer vers un contrat dit “socle” et être étendu à l’ensemble des productions. Celui-ci sera à moindre coût mais avec des garanties diminuées. La demande est simple, obtenir des options qui aillent au-delà du contrat socle. Que celles-ci soient subventionnables afin de garantir un niveau équivalent à celui existant. Entre autre les producteurs demandent que le rendement de référence puisse intégrer les pertes liées aux dégâts de grêle et de gibiers. Et pourquoi pas sur nos territoires celles liées aux aléas climatiques qui pour notre région sont multiples: gel, sécheresse, excès d’eau... Si ces conditions n’étaient pas obtenues, les grandes cultures pourraient se désengager et le système s’écrouler.
Dans ce contexte, les conséquences de la réforme de la PAC vont être sans communes mesure. Au-delà d’une baisse des compensations estimée à 20%, c’est la méconnaissance des règles applicables qui pèsent sur les exploitations en particuliers celles régissant le verdissement. Dans ces conditions, la demande est simple: une année de contrôle pédagogique sans pénalités pour les exploitants contrôlés.
Pour le deuxième pilier, même constat: les Mesures Agro-Environnementales climatiques que le ministre avait présentées comme étant des mesures de compensation des pertes du 1er pilier, ne le seront pas. Au-delà du fait que ces mesures ne seront accessibles que sur 10% du territoire bourguignon, les contraintes liées aux intrants et plus particulièrement sur les produits phytosanitaires seront des freins à la contractualisation. D’autant plus que les références ne sont toujours pas connues ou basées sur l’année 2011, année peu favorable. La profession demande que les données des chambres d’agriculture au travers de “Mes parcelles” soient retenues. Elles restent fiables et représentatives de l’ensemble du territoire. Autre point d’achoppement : le budget alloué aux investissements pour la gestion des intrants, insuffisant au regard des enjeux. Surtout après la lecture du rapport, à charge, du député Potier sur l’évolution à donner à Ecophyto, les représentants de la région demandent la fongibilité des enveloppes entre les différentes lignes budgétaires.
Les enjeux sont importants et les producteurs de grandes cultures sont prêts à les relever à conditions de leur laisser l’accès à l’innovation et de les libérer des “boulets” réglementaires qui les entravent.
Les assurances n’ont pu compenser les pertes occasionnées. Ce système assurantiel, supporté financièrement en grandes parties par les grandes cultures, va évoluer vers un contrat dit “socle” et être étendu à l’ensemble des productions. Celui-ci sera à moindre coût mais avec des garanties diminuées. La demande est simple, obtenir des options qui aillent au-delà du contrat socle. Que celles-ci soient subventionnables afin de garantir un niveau équivalent à celui existant. Entre autre les producteurs demandent que le rendement de référence puisse intégrer les pertes liées aux dégâts de grêle et de gibiers. Et pourquoi pas sur nos territoires celles liées aux aléas climatiques qui pour notre région sont multiples: gel, sécheresse, excès d’eau... Si ces conditions n’étaient pas obtenues, les grandes cultures pourraient se désengager et le système s’écrouler.
Dans ce contexte, les conséquences de la réforme de la PAC vont être sans communes mesure. Au-delà d’une baisse des compensations estimée à 20%, c’est la méconnaissance des règles applicables qui pèsent sur les exploitations en particuliers celles régissant le verdissement. Dans ces conditions, la demande est simple: une année de contrôle pédagogique sans pénalités pour les exploitants contrôlés.
Pour le deuxième pilier, même constat: les Mesures Agro-Environnementales climatiques que le ministre avait présentées comme étant des mesures de compensation des pertes du 1er pilier, ne le seront pas. Au-delà du fait que ces mesures ne seront accessibles que sur 10% du territoire bourguignon, les contraintes liées aux intrants et plus particulièrement sur les produits phytosanitaires seront des freins à la contractualisation. D’autant plus que les références ne sont toujours pas connues ou basées sur l’année 2011, année peu favorable. La profession demande que les données des chambres d’agriculture au travers de “Mes parcelles” soient retenues. Elles restent fiables et représentatives de l’ensemble du territoire. Autre point d’achoppement : le budget alloué aux investissements pour la gestion des intrants, insuffisant au regard des enjeux. Surtout après la lecture du rapport, à charge, du député Potier sur l’évolution à donner à Ecophyto, les représentants de la région demandent la fongibilité des enveloppes entre les différentes lignes budgétaires.
Les enjeux sont importants et les producteurs de grandes cultures sont prêts à les relever à conditions de leur laisser l’accès à l’innovation et de les libérer des “boulets” réglementaires qui les entravent.