Syndical
Les élus nationaux à l’écoute du terrain
La FDSEA avait organisé jeudi dernier une des dernières rencontres syndicales dans le cadre des élections à la Chambre d’Agriculture. Une journée placée sous le thème de l’agribashing et de l’installation en présence de deux élus nationaux : Hervé Lapie, membre du bureau de la FNSEA et Nicolas Sarthou, vice-président des JA.

Cette fois, c’est la dernière ligne droite. Pour les derniers instants de la campagne à la Chambre d’Agriculture, la FDSEA avait convié Hervé Lapie, membre du bureau de la FNSEA et Nicolas Sarthou, vice-président des JA à rencontrer les électeurs. Une journée qui s’est déroulée en deux temps : la matinée a été dédiée à l’agribashing et organisée au Gaec du Clou à Marigny-l’Église et dans l’après-midi tous s’étaient donnés rendez-vous à Saisy au Gaec des Dochamps.
Parmi les sujets liés à l’agribashing, celui du glyphosate a focalisé les attentions. « Nous n’avons rien à nous reprocher. Nous sommes prêts à montrer ce que l’on sait faire car tout est justifiable. Il faut bien comprendre que si nous utilisons un produit plutôt qu’un autre c’est que nous y gagnons en rentabilité » a estimé d’entrée Nicolas Sarthou. « Je suis convaincu qu’il va falloir se passer d’un certain nombre de produits car nos pratiques doivent changer c’est certain. En revanche, ceux qui pensent que l’on peut travailler comme le faisaient nos grands-pères se trompent. À la FDSEA, nous avons toujours dit que nous ne voulions pas d’interdiction sans solution, c’est bien le sens du contrat de solutions » a poursuivi Stéphane Aurousseau, président de la FDSEA. De son côté, Hervé Lapie a rappelé que les combats syndicaux de ces derniers jours ont porté leurs fruits, notamment ceux liés aux Tode. « Voir également des slogans publicitaires comme ceux de Leclerc qui affirment ne pas vouloir baisser les prix des produits issus de l’agriculture, c’est historique, encourageant et valorisant » a poursuivi le président de la FDSEA.
L’installation comme mission
L’exploitation de la famille Guyard à Saisy a donc servi de cadre aux échanges de l’après-midi. L’occasion pour quelques-uns des candidats de se présenter aux agriculteurs présents. Ce fut le cas notamment de Mélanie Vavon, éleveuse équine sur la commune d’Alligny-Cosne. Elle se présente dans le collège 1 (chefs d’exploitation et assimilés.) De ces échanges liés à l’installation un constat : l’accès au foncier pour les jeunes est de plus en plus compliqué. « À Chatillon-en-Bazois, nous avons des problèmes d’agrandissement et non d’installation. Il faudrait absolument contrôler les installations par UTH » a proposé Bertrand Larue, membre du bureau des JA 58. « Je suis persuadé que nous ne travaillons pas assez la question foncière. De plus, j’estime qu’il faut lutter contre le travail à façon » estime de son côté Stéphane Aurousseau. Le GFA mutuel est apparu comme une solution d’accompagnement vers le foncier. C’est ce que développe Hervé Lapie dans le département de la Marne (300 exploitations sur 3 000 ha). Ce type de structure qui permet d’installer des jeunes ou de conforter des exploitations en place se développe de plus en plus pour les agriculteurs en difficulté contraints de décapitaliser.
En fin de journée, Stéphane Aurousseau a rappelé que les élections servent avant tout à tester la représentativité syndicale. À ce titre, la FDSEA va tenter de faire mieux que les 59 % obtenus il y a 6 ans.
Parmi les sujets liés à l’agribashing, celui du glyphosate a focalisé les attentions. « Nous n’avons rien à nous reprocher. Nous sommes prêts à montrer ce que l’on sait faire car tout est justifiable. Il faut bien comprendre que si nous utilisons un produit plutôt qu’un autre c’est que nous y gagnons en rentabilité » a estimé d’entrée Nicolas Sarthou. « Je suis convaincu qu’il va falloir se passer d’un certain nombre de produits car nos pratiques doivent changer c’est certain. En revanche, ceux qui pensent que l’on peut travailler comme le faisaient nos grands-pères se trompent. À la FDSEA, nous avons toujours dit que nous ne voulions pas d’interdiction sans solution, c’est bien le sens du contrat de solutions » a poursuivi Stéphane Aurousseau, président de la FDSEA. De son côté, Hervé Lapie a rappelé que les combats syndicaux de ces derniers jours ont porté leurs fruits, notamment ceux liés aux Tode. « Voir également des slogans publicitaires comme ceux de Leclerc qui affirment ne pas vouloir baisser les prix des produits issus de l’agriculture, c’est historique, encourageant et valorisant » a poursuivi le président de la FDSEA.
L’installation comme mission
L’exploitation de la famille Guyard à Saisy a donc servi de cadre aux échanges de l’après-midi. L’occasion pour quelques-uns des candidats de se présenter aux agriculteurs présents. Ce fut le cas notamment de Mélanie Vavon, éleveuse équine sur la commune d’Alligny-Cosne. Elle se présente dans le collège 1 (chefs d’exploitation et assimilés.) De ces échanges liés à l’installation un constat : l’accès au foncier pour les jeunes est de plus en plus compliqué. « À Chatillon-en-Bazois, nous avons des problèmes d’agrandissement et non d’installation. Il faudrait absolument contrôler les installations par UTH » a proposé Bertrand Larue, membre du bureau des JA 58. « Je suis persuadé que nous ne travaillons pas assez la question foncière. De plus, j’estime qu’il faut lutter contre le travail à façon » estime de son côté Stéphane Aurousseau. Le GFA mutuel est apparu comme une solution d’accompagnement vers le foncier. C’est ce que développe Hervé Lapie dans le département de la Marne (300 exploitations sur 3 000 ha). Ce type de structure qui permet d’installer des jeunes ou de conforter des exploitations en place se développe de plus en plus pour les agriculteurs en difficulté contraints de décapitaliser.
En fin de journée, Stéphane Aurousseau a rappelé que les élections servent avant tout à tester la représentativité syndicale. À ce titre, la FDSEA va tenter de faire mieux que les 59 % obtenus il y a 6 ans.