Les “Cumistes” regardent vers le haut

[I]«On sent qu’il va se passer quelque chose ! Il y a beaucoup d’envie dans les groupes. Les gens parlent d’assolement commun, de stockage de matériels, de projets divers et variés...»[i] relève Édouard Bénard, animateur à la fédération des Cuma de Bourgogne. Son président Frédéric Faurois ne peut que confirmer : [I]«Il y a vraiment une belle dynamique en ce moment, c’est vrai. Et l’on s’en réjouit tout particulièrement»[i]. Le nombre de Cuma a beau chuter une nouvelle fois en Côte d’Or, leur taille, leur chiffre d’affaires et le nombre de projets qui en émergent ne cessent d’augmenter. [I]«Nous constatons un important effet de restructuration»[i] explique Édouard Bénard, [I]«la baisse du nombre d’agriculteurs explique en partie la diminution du nombre de Cuma. En revanche, le nombre moyen d’adhérents approche la quinzaine d’agriculteurs. Aujourd’hui, deux exploitants sur cinq font partie d’une telle coopérative. Le chiffre d’affaire est passé de 15 000 à 25 000 euros en seulement trois ans. La seule augmentation du prix du matériel n’explique pas tout»[i].

[INTER]De nombreux services[inter]
La jeune équipe d’animateurs basée à Dijon y est forcément pour quelque chose. Elle intervient au sein du réseau et directement auprès des Cuma. [I]«Nous sommes là pour répondre aux questions des agriculteurs, les orienter, les conseiller, les aider dans la construction de projets collectifs mais aussi leurs obligations réglementaires. Le regard d’un tiers peut être intéressant pour eux : avec les charges de travail qui leur sont imputées, les responsables de Cuma ont souvent la tête dans le guidon»[i] poursuit Édouard Bénard. Réunie en assemblée générale à Aloxe-Corton le 11 avril, l’antenne Côte d’Or de la Fédération de Bourgogne a voulu faire un [I]«clin d’œil»[i] aux Cuma viticoles. [I]«Par ce lieu de réunion, les administrateurs ont voulu mettre l’accent sur les Cuma qui sont bien présentes en viticulture. Elles sont 22 parmi les 197 du département. Les Cuma ne sont pas uniquement dédiées aux secteurs de l’élevage et des grandes cultures !»[i] termine l’animateur.