Installation-transmission
Les chiffres de 2019
La Chambre d’agriculture de Côte-d’Or communique des données sur les installés et les cédants de l’année écoulée.

Les données qui suivent ont été présentées pour la première fois lors de l’assemblée générale de JA21. Cinquante-huit jeunes agriculteurs se sont installés avec les aides en Côte-d’Or en 2019. Pour 22 % d’entre eux, il s’agit de hors cadres familiaux, 41 % ont un diplôme agricole de l’enseignement supérieur. Les projets se sont réalisés en société dans 65 % des cas, 34 % sont partiellement ou totalement en agriculture biologique et 17 % s’intéressent aux circuits courts. La répartition des différentes productions est sensiblement la même qu’en 2019. La diversification et les « petites » productions concernent un tiers des nouvelles installées, soit treize producteurs en héliciculture, apiculture, maraîchage, volailles/œufs, caprins, cassis, équins, porcins, plantes aromatiques et médicinales.
Une tendance baissière
« Ces données sont similaires à celles des dernières campagnes avec, malheureusement, une nouvelle baisse du nombre d’installations aidées. Avec 58 unités, nous ne sommes pas dans nos meilleures années, c’est certain », commente Aurélien Viellard, président du pôle « Formation, installation, transmission, emploi » de la Chambre d’agriculture. Celui-ci relève également une baisse de la fréquentation du point accueil installation, structure qui accueille et informe toute personne désirant se lancer en agriculture : « nous avons reçu 175 porteurs de projets, contre 223 un an plus tôt. Les raisons de cette diminution sont multifactorielles, je pense aux difficultés économiques et climatiques du monde agricole, mais aussi à l’agribashing qui a terni notre image. Certains de nos territoires ont également un peu plus de mal que d’autres à renouveler les générations : il y a peut-être moins de personnes motivées, donc moins de candidats ». Aurélien Viellard informe que le montant moyen des DJA accordé en 2019 atteint 31 086 euros : « cette moyenne est intéressante, elle est la bienvenue, surtout dans les tranches au-delà des 200 000 euros. Les viticulteurs sont également concernés par ce dispositif de soutien, eux qui s’engagent parfois sur des sommes qui approchent le million d’euros ».
Poussif du côté des cédants
Au cours de cette même année 2019, 59 futurs cédants ont été accueillis au point accueil transmission, 42 l’étaient pour la toute première fois. Quarante et une exploitations ont été visitées (20 individuelles avec repreneurs, 9 individuelles sans repreneurs, 2 en société avec repreneurs, 10 en société sans repreneurs). Aurélien Viellard se réjouit qu’un certain nombre d’agriculteurs avec repreneurs sollicitent le dispositif, mais regrette la trop faible fréquentation générale : « 59 futurs cédants sur l’ensemble du département, ce n’est clairement pas assez. Il faudrait que ce nombre soit au moins du même niveau que celui des nouveaux installés, qui doit approcher la centaine d’unités si l’on comptabilise les installations non aidées. D’ici la fin de notre mandature, nous nous fixons l’objectif de doubler ce nombre d’accueils afin de proposer une offre de service digne de ce nom aux futurs cédants. Nous devons les inciter à venir prendre de l’information, pour s’orienter au mieux vers les formations les mieux appropriées et les accompagner dans leurs choix stratégiques, avec ou sans repreneurs ».
Une tendance baissière
« Ces données sont similaires à celles des dernières campagnes avec, malheureusement, une nouvelle baisse du nombre d’installations aidées. Avec 58 unités, nous ne sommes pas dans nos meilleures années, c’est certain », commente Aurélien Viellard, président du pôle « Formation, installation, transmission, emploi » de la Chambre d’agriculture. Celui-ci relève également une baisse de la fréquentation du point accueil installation, structure qui accueille et informe toute personne désirant se lancer en agriculture : « nous avons reçu 175 porteurs de projets, contre 223 un an plus tôt. Les raisons de cette diminution sont multifactorielles, je pense aux difficultés économiques et climatiques du monde agricole, mais aussi à l’agribashing qui a terni notre image. Certains de nos territoires ont également un peu plus de mal que d’autres à renouveler les générations : il y a peut-être moins de personnes motivées, donc moins de candidats ». Aurélien Viellard informe que le montant moyen des DJA accordé en 2019 atteint 31 086 euros : « cette moyenne est intéressante, elle est la bienvenue, surtout dans les tranches au-delà des 200 000 euros. Les viticulteurs sont également concernés par ce dispositif de soutien, eux qui s’engagent parfois sur des sommes qui approchent le million d’euros ».
Poussif du côté des cédants
Au cours de cette même année 2019, 59 futurs cédants ont été accueillis au point accueil transmission, 42 l’étaient pour la toute première fois. Quarante et une exploitations ont été visitées (20 individuelles avec repreneurs, 9 individuelles sans repreneurs, 2 en société avec repreneurs, 10 en société sans repreneurs). Aurélien Viellard se réjouit qu’un certain nombre d’agriculteurs avec repreneurs sollicitent le dispositif, mais regrette la trop faible fréquentation générale : « 59 futurs cédants sur l’ensemble du département, ce n’est clairement pas assez. Il faudrait que ce nombre soit au moins du même niveau que celui des nouveaux installés, qui doit approcher la centaine d’unités si l’on comptabilise les installations non aidées. D’ici la fin de notre mandature, nous nous fixons l’objectif de doubler ce nombre d’accueils afin de proposer une offre de service digne de ce nom aux futurs cédants. Nous devons les inciter à venir prendre de l’information, pour s’orienter au mieux vers les formations les mieux appropriées et les accompagner dans leurs choix stratégiques, avec ou sans repreneurs ».
Parmi les installés
Ils sont donc 59, dans le département, à s’être installés avec des aides en 2019. Quentin Malnoury, 29 ans, a été l’un des tout premiers à devenir chef d’exploitation l’an passé : « Je me suis installé à Magny-Lambert le 1er janvier avec mon cousin Mathieu. Nous avons tous les deux repris la place de nos pères respectifs sur l’exploitation familiale, en polyculture-élevage lait avec la race Brune. Dans un premier temps, nous nous sommes tous les deux adressés au point accueil installation de Bretenière, très tôt dans l’année 2018. Ce service nous a été très utile, en tous points. Nous avons été très bien renseignés. Avant de les contacter, il est vrai que nous ne savions pas trop ce qui nous attendait… Nous avons été beaucoup aidés dans la création du dossier d’installation. Par la suite, nous avons débuté des formations en septembre, quatre mois avant l’installation ».