Colloque AGPB
Les céréales présentées comme solution face au changement climatique
L’AGPB (Association générale des producteurs de blé) a co-organisé le 3 novembre un colloque montrant les incidences du changement climatique sur l’agriculture. Occasion de souligner la solution qu’apportent les céréales au réchauffement de la planète.

Si l’agriculture apparaît «décriée, souvent citée pour ses émissions de gaz à effet de serre», elle représente «d’abord une solution pour atténuer les effets du changement climatique», a déclaré Philippe Pinta, président de l’AGPB (producteurs de blé). Et de mettre en avant le rôle de «pompe à carbone» joué par les céréales, qui prélèvent le gaz carbonique de l’air pour constituer l’alimentation humaine. «L’agriculture performante que nous pratiquons, loin d’être une source d’émission, est avant tout une voie de stockage du carbone dans le sol, a-t-il poursuivi. Plus les rendements sont élevés, plus cet effet bénéfique est important».
Victimes d’une moisson 2016 désastreuse à cause de la météo, les producteurs ne sont pas complètement démunis face au changement climatique, d’après lui. La sélection génétique offre «des variétés plus résistantes». D’autres solutions font appel à l’imagerie satellite, aux techniques de l’information, qui sont à la base d’outils d’aide à la décision (OAD) facilement accessibles, a souligné Philippe Pinta. «Notre capacité d’adaptation est importante, à condition de bien faire appel à la recherche et à l’innovation technique», a-t-il dit, voyant «des perspectives immenses» pourvu que les agriculteurs ne soient pas «bridés par des réglementations passéistes».
Moins coupable que victime
Les grandes cultures font plus figure de solution, de victime que de coupable face au changement climatique, a considéré Jacques Mathieu, directeur général d’Arvalis. La France reste assez «sobre» en matière d’émissions de gaz à effet de serre, avec des volumes par habitant en baisse, d’après ses chiffres. Quant à la part de l’agriculture, elle apparaît «minoritaire» avec 19 %. «On travaille encore pour baisser la contribution des grandes cultures», a indiqué Jacques Mathieu. En blé, elle est liée pour l’essentiel à l’azote, via la production et l’épandage d’engrais. Arvalis œuvre à la baisse des émissions en proposant des OAD, des images satellites pour améliorer les pratiques agronomiques.
Et de désigner les grandes cultures davantage comme des victimes du changement climatique. La courbe d’évolution des rendements du blé, «assez plate» ces dernières années, en apporte l’illustration. Des efforts d’adaptation sont menés à travers la génétique, qui donne naissance à des variétés plus résistantes. Ou à travers des systèmes de production plus résilients, utilisant quatre, cinq, six variétés pour mieux encaisser les aléas climatiques, conduisant à des «évolutions territoriales» pour le maïs vers certaines zones plus propices, ou encore optimisant la ressource en eau. «Faire du rendement est un élément positif vis-à-vis du climat», a lancé Jacques Mathieu, présentant la solution au réchauffement de la planète qu’est la captation du gaz carbonique dans la biomasse. Arvalis promeut de la même manière la couverture permanente des sols agricoles.
Victimes d’une moisson 2016 désastreuse à cause de la météo, les producteurs ne sont pas complètement démunis face au changement climatique, d’après lui. La sélection génétique offre «des variétés plus résistantes». D’autres solutions font appel à l’imagerie satellite, aux techniques de l’information, qui sont à la base d’outils d’aide à la décision (OAD) facilement accessibles, a souligné Philippe Pinta. «Notre capacité d’adaptation est importante, à condition de bien faire appel à la recherche et à l’innovation technique», a-t-il dit, voyant «des perspectives immenses» pourvu que les agriculteurs ne soient pas «bridés par des réglementations passéistes».
Moins coupable que victime
Les grandes cultures font plus figure de solution, de victime que de coupable face au changement climatique, a considéré Jacques Mathieu, directeur général d’Arvalis. La France reste assez «sobre» en matière d’émissions de gaz à effet de serre, avec des volumes par habitant en baisse, d’après ses chiffres. Quant à la part de l’agriculture, elle apparaît «minoritaire» avec 19 %. «On travaille encore pour baisser la contribution des grandes cultures», a indiqué Jacques Mathieu. En blé, elle est liée pour l’essentiel à l’azote, via la production et l’épandage d’engrais. Arvalis œuvre à la baisse des émissions en proposant des OAD, des images satellites pour améliorer les pratiques agronomiques.
Et de désigner les grandes cultures davantage comme des victimes du changement climatique. La courbe d’évolution des rendements du blé, «assez plate» ces dernières années, en apporte l’illustration. Des efforts d’adaptation sont menés à travers la génétique, qui donne naissance à des variétés plus résistantes. Ou à travers des systèmes de production plus résilients, utilisant quatre, cinq, six variétés pour mieux encaisser les aléas climatiques, conduisant à des «évolutions territoriales» pour le maïs vers certaines zones plus propices, ou encore optimisant la ressource en eau. «Faire du rendement est un élément positif vis-à-vis du climat», a lancé Jacques Mathieu, présentant la solution au réchauffement de la planète qu’est la captation du gaz carbonique dans la biomasse. Arvalis promeut de la même manière la couverture permanente des sols agricoles.
Végétal spécialisé Plus de technologies embarquées et d’international au Sival d’Angers
Le prochain salon international des techniques de productions végétales (Sival), qui se tiendra du 17 au 19 janvier prochain, intégrera encore plus de technologies embarquées et d’international, a annoncé son président, Bruno Dupont, le 3 novembre. Pour cette 31ème édition du Sival, 620 exposants sont inscrits, contre 605 l’an dernier, et «il faudra exposer des machines à l’extérieur», a précisé Christian Groll, directeur général d’Angers Expo Congrès, qui organise le salon. Le Sival, salon de l’innovation du végétal spécialisé, «ira plus loin en renforçant les rendez-vous d’affaires avec plus de 50 entreprises étrangères présentes» dans le cadre du «Végépolys international business event» (Vibe), a ajouté Bruno Dupont. Le Vibe, qui est donc le rendez-vous d’affaires du pôle de compétitivité Végépolys d’Angers (spécialisé dans l’innovation du végétal spécialisé), s’associera pour la première fois au réseau Natureef. Le Natureef est un réseau de 9 pôles de compétitivité européens. Le domaine du végétal spécialisé couvre les secteurs de ce que l’on appelle dans les autres pays «l’horticulture» au sens large : outre l’horticulture d’ornement, il s’étend aux fruits et légumes, à la viticulture, la cidriculture, aux champignons, aux plantes aromatiques et médicinales.