Le tournesol, c'est fini pour lui
Le Côte-d'orien David Doyer nous fait visiter une parcelle de tournesol : une culture qu'il ne cultivera plus à cause des dégâts de sangliers.

Terminé, on plie les gaules. Excédé de voir son tournesol dans un tel état, David Doyer n'en sèmera plus. « Ça faisait cinq ans que j'en faisais. Cette culture est pourtant intéressante, elle ne demande que très peu d'intrants, elle est dans l'air du temps, mais continuer dans de telles conditions est devenu impossible pour moi », lance l'agriculteur de Chaudenay-la-Ville, petit village entre Pouilly-en-Auxois et Bligny-sur-Ouche. Nous avions déjà rencontré cet exploitant il y a deux ans, juste avant les moissons, dans un de ses champs de blé déjà impacté par les sangliers : « j'ai l'impression de me répéter constamment… Rien ne change, les dégâts sont toujours aussi importants. J'ai aussi l'impression que ce problème ne peut pas être résolu… Je suis installé ici depuis 16 ans et j'ai vu les populations de sangliers tripler dans le secteur ! Au printemps dernier, 60 ha de mes prairies ont dû être remis en état, toujours à...
La suite est réservée à nos abonnés.