Jeunes Agriculteurs
Le sort du foncier au cœur de la réflexion
Dans le cadre de son futur rapport d’orientation, qui sera voté au Congrès du Mans en juin 2015, le syndicat Jeunes Agriculteurs dépêche ce mois-ci dans toutes les régions de France son équipe de trois rapporteurs ainsi que son rédacteur afin de prendre le pouls du réseau JA qui compte aujourd’hui 50000 adhérents.
Le thème abordé cette année est le foncier agricole. Thème qui suscite de la part de ces jeunes mais aussi de toutes les OPA un intérêt de plus en plus vif, et qui s’est fait ressentir fortement dans les orientations de la loi d’avenir agricole, promulguée en octobre de l’année dernière.
Pour autant, tout n’est pas réglé, et c’est sans cesse face à de nouveaux défis qu’il faut répondre. Le constat est simple : pas d’installation de jeunes agriculteurs sans terres agricoles disponibles !
Renforcé depuis quelques années, le rôle de veille et de force de proposition des JA en matière de foncier prend donc de l’ampleur au fil du temps. Il était nécessaire, suite à la loi ALUR de Cécile Duflot (concernant le logement et l’urbanisme) et à la loi d’avenir de Stéphane Le Foll, de mettre à plat le dossier pour continuer à avancer. Car les dangers sont grands, mais les perspectives le sont tout autant !
C’est ainsi que la question de la protection des terres agricoles face à l’urbanisation sera abordée, mais aussi celle des enjeux environnementaux qui pèsent sur la gestion foncière d’une exploitation, et qui à l’heure actuelle sont concertés dans une opacité à laquelle il devient nécessaire de mettre fin. Enfin, il s’agit d’aborder aussi les liens entre PAC et terres agricoles, mais encore le régime des baux ruraux et du statut du fermage, dont un toilettage peut être envisagé tout en préservant l’essentiel des acquis de 1945.
Toutefois, au-dessus de la tête de ces jeunes agriculteurs plane une ombre grandissante qui menace leur avenir : la financiarisation croissante de l’agriculture, déjà dénoncée par la FNSafer, et l’absence de maîtrise de certains montages sociétaires font que des terrains agricoles partent en des mains bien éloignées du monde paysan. Cette question du portage du foncier par des investisseurs extérieurs, et bien d’autres sujets ont donc été, et seront, abordés, afin d’aboutir à des propositions concrètes.
C’est donc de ce vaste programme que les Jeunes Agriculteurs des régions de Bourgogne et Franche-Comté ont discuté entre eux et avec leurs représentants nationaux lors du passage des rapporteurs le 28 janvier à Longvic (21).
Pour autant, tout n’est pas réglé, et c’est sans cesse face à de nouveaux défis qu’il faut répondre. Le constat est simple : pas d’installation de jeunes agriculteurs sans terres agricoles disponibles !
Renforcé depuis quelques années, le rôle de veille et de force de proposition des JA en matière de foncier prend donc de l’ampleur au fil du temps. Il était nécessaire, suite à la loi ALUR de Cécile Duflot (concernant le logement et l’urbanisme) et à la loi d’avenir de Stéphane Le Foll, de mettre à plat le dossier pour continuer à avancer. Car les dangers sont grands, mais les perspectives le sont tout autant !
C’est ainsi que la question de la protection des terres agricoles face à l’urbanisation sera abordée, mais aussi celle des enjeux environnementaux qui pèsent sur la gestion foncière d’une exploitation, et qui à l’heure actuelle sont concertés dans une opacité à laquelle il devient nécessaire de mettre fin. Enfin, il s’agit d’aborder aussi les liens entre PAC et terres agricoles, mais encore le régime des baux ruraux et du statut du fermage, dont un toilettage peut être envisagé tout en préservant l’essentiel des acquis de 1945.
Toutefois, au-dessus de la tête de ces jeunes agriculteurs plane une ombre grandissante qui menace leur avenir : la financiarisation croissante de l’agriculture, déjà dénoncée par la FNSafer, et l’absence de maîtrise de certains montages sociétaires font que des terrains agricoles partent en des mains bien éloignées du monde paysan. Cette question du portage du foncier par des investisseurs extérieurs, et bien d’autres sujets ont donc été, et seront, abordés, afin d’aboutir à des propositions concrètes.
C’est donc de ce vaste programme que les Jeunes Agriculteurs des régions de Bourgogne et Franche-Comté ont discuté entre eux et avec leurs représentants nationaux lors du passage des rapporteurs le 28 janvier à Longvic (21).