Tournesol
Le risque maladie augmente
Les pluies enregistrées depuis plusieurs semaines sont finalement arrivées à temps pour préserver le potentiel des cultures de tournesol, même dans les situations où le retour des pluies est intervenu en début de floraison.

Les pluies et les coups de vent ont toutefois amené des fortunes diverses. Plus généralement ces pluies ont pu entraîner de la verse racinaire car les capitules, qui sont verts et bien remplis, sont alourdis par le poids de l’eau de pluie et sont parfois entrainés au sol, particulièrement en cas d’enracinement déficient (tournières,…). Ce risque va persister compte-tenu des conditions météorologiques prévues.
Les stades des parcelles vont de F1 (début floraison) à M0 (fin floraison - chute des pétales) voire M1.1 (dos du capitule est vert citron à vert jaune) pour les plus précoces. Dans les secteurs Sud, moins touchés par la sécheresse au printemps et dans les sols à fortes réserves hydriques, les gabarits et les surfaces foliaires des plantes sont relativement importants compte tenu de la météo arrosée. On observe toujours de l’hétérogénéité en matière de stades avec des écarts parfois de plus d’un mois entre les plantes les plus avancées et les plus tardives (2 levées). Cela posera des problèmes pour la récolte avec des retards de maturité importants et toujours pénalisants en tournesol.
Mais c’est en terme de peuplement que les écarts sont les plus inquiétants avec parfois des densités très faibles et des trous dans les parcelles. Toutefois, malgré ces situations difficiles, les implantations sont globalement réussies et le potentiel de rendement est correct à ce jour.
[INTER]Les maladies arrivent ![inter]
Quel que soit l’organe concerné, le sclérotinia est très peu présent et visible à ce jour. Toutefois, on constate quelques symptômes sur tiges, sur collet mais également sur feuilles et déjà sur capitules. La situation pourrait évoluer rapidement avec le climat humide que l’on connaît depuis plusieurs semaines. Les observations confirment des départs fréquents de phomopsis sur feuilles avec toutefois une présence limitée sur tiges. Cette année encore, on constate la présence d’un inoculum ambiant qui nécessite de privilégier les variétés à très bon comportements. Une présence assez fréquente de phoma sur feuilles est constatée dans la plupart des régions. Elle est toujours très discrète au niveau des nervures des feuilles mais plus fréquente au point d’insertion des pétioles. On note également, ici ou là, des premiers symptômes au collet avec les premiers ronds de plantes desséchées. On peut s’attendre à ce que ces symptômes sur tiges s’intensifient jusqu’à maturité.
[INTER]Des parcelles mal désherbées[inter]
La sécheresse qui a suivi les semis a fortement pénalisé l’efficacité des herbicides. De ce fait, les parcelles atteignent un niveau d’enherbement parfois important. Parmi les adventices à problème, on peut citer de façon non exhaustive les renouées, les matricaires, les chardons et les vulpins.
Avertissement : cet état des cultures est réalisé essentiellement à partir d’éléments collectés sur Rhône-Alpes, Auvergne et Lorraine. La situation globale, notamment vis-à-vis des maladies, étant évolutive, il est possible que des situations particulières ou une région spécifique soit mal (ou pas) décrite dans ce document.
Les stades des parcelles vont de F1 (début floraison) à M0 (fin floraison - chute des pétales) voire M1.1 (dos du capitule est vert citron à vert jaune) pour les plus précoces. Dans les secteurs Sud, moins touchés par la sécheresse au printemps et dans les sols à fortes réserves hydriques, les gabarits et les surfaces foliaires des plantes sont relativement importants compte tenu de la météo arrosée. On observe toujours de l’hétérogénéité en matière de stades avec des écarts parfois de plus d’un mois entre les plantes les plus avancées et les plus tardives (2 levées). Cela posera des problèmes pour la récolte avec des retards de maturité importants et toujours pénalisants en tournesol.
Mais c’est en terme de peuplement que les écarts sont les plus inquiétants avec parfois des densités très faibles et des trous dans les parcelles. Toutefois, malgré ces situations difficiles, les implantations sont globalement réussies et le potentiel de rendement est correct à ce jour.
[INTER]Les maladies arrivent ![inter]
Quel que soit l’organe concerné, le sclérotinia est très peu présent et visible à ce jour. Toutefois, on constate quelques symptômes sur tiges, sur collet mais également sur feuilles et déjà sur capitules. La situation pourrait évoluer rapidement avec le climat humide que l’on connaît depuis plusieurs semaines. Les observations confirment des départs fréquents de phomopsis sur feuilles avec toutefois une présence limitée sur tiges. Cette année encore, on constate la présence d’un inoculum ambiant qui nécessite de privilégier les variétés à très bon comportements. Une présence assez fréquente de phoma sur feuilles est constatée dans la plupart des régions. Elle est toujours très discrète au niveau des nervures des feuilles mais plus fréquente au point d’insertion des pétioles. On note également, ici ou là, des premiers symptômes au collet avec les premiers ronds de plantes desséchées. On peut s’attendre à ce que ces symptômes sur tiges s’intensifient jusqu’à maturité.
[INTER]Des parcelles mal désherbées[inter]
La sécheresse qui a suivi les semis a fortement pénalisé l’efficacité des herbicides. De ce fait, les parcelles atteignent un niveau d’enherbement parfois important. Parmi les adventices à problème, on peut citer de façon non exhaustive les renouées, les matricaires, les chardons et les vulpins.
Avertissement : cet état des cultures est réalisé essentiellement à partir d’éléments collectés sur Rhône-Alpes, Auvergne et Lorraine. La situation globale, notamment vis-à-vis des maladies, étant évolutive, il est possible que des situations particulières ou une région spécifique soit mal (ou pas) décrite dans ce document.