Syndicat d’élevage ovins
Le revenu revient en force
L’assemblée du SEO s’est déroulée dans une atmosphère positive, devant un contexte économique en bonne forme.

Les satisfactions étaient nombreuses dans les propos d’Hubert Mony, lundi 31 mars à Pouilly-en-Auxois. Le président du syndicat d’élevage ovin s’est réjouit d’une productivité retrouvée en 2013, suite à la quasi-disparition du virus de Schmallenberg. Le marché s’est montré porteur avec des prix de carcasse variant de 5,50€/kg à 6,60€/kg. Le budget de la Politique agricole commune 2015-2020 a été préservé : [I]«Cette Pac se présente plutôt bien pour les ovins. Nous allons gagner 4€ par brebis à condition de remplir certains critères»[i] signale le président du syndicat. La prime de base aura beau chuter de 2€ (de 21 à 19€), un soutien de 6€ sera mis en place pour ceux qui s’engageront dans une démarche qualité ou de productivité (minimum de 0,8 agneau vendu par brebis). L’aide liée à la contractualisation se maintiendra à 3€. [I]«Cela nous fera 28€ par brebis. Nous étudions aujourd’hui la possibilité de prétendre à une MAE qui remplacerait la PHAE»[i] mentionne Hubert Mony, [I]«la présence de certaines plantes rares dans nos prairies et une baisse d’IFT de 50% seraient les conditions. Ce n’est pas gagné d’avance mais nous allons tenter de décrocher quelque chose au Conseil régional»[i]. Pour le syndicat d’élevage ovin, toutes ces bonnes nouvelles et perspectives encourageantes représentent des [I]«bons points»[i] dans la perspective d’installer des jeunes dans la filière.
[INTER]Travail sur les gènes[inter]
Jean-Marc Bidoire a proposé un exposé sur la génomique. [I]«Des travaux sont actuellement réalisés par l’Inra, l’Institut et les organismes de sélection sur des gènes résistants ou aptes à produire. Ce n’est pas nouveau mais il est bon de rappeler tous les progrès que laissent supposer ces avancées scientifiques»[i] explique le technicien. Trois points ont été mis en avant lors de cette réunion : la résistance au parasitisme, la prolificité et le caractère culard : [I]«pour le parasitisme, nous sommes amenés à avoir de plus en plus de problèmes de résistance aux molécules chimiques. En Australie et Nouvelle-Zélande, les éleveurs sont totalement dépassés ! Il faut trouver des solutions pour éviter de perdre des animaux. Cela passe par une bonne conduite d’élevage mais aussi par la génomique. Pour la prolificité, les études sur des gènes hyper-prolifiques visent un objectif de deux agneaux produits par brebis.
Il ne faudra pas négliger l’aspect technique pour autant : la brebis devra rester capable d’alimenter ses petits ! Enfin, le développement du caractère culard devrait améliorer le rendement de carcasse et la conformation des animaux»[i].
[INTER]Travail sur les gènes[inter]
Jean-Marc Bidoire a proposé un exposé sur la génomique. [I]«Des travaux sont actuellement réalisés par l’Inra, l’Institut et les organismes de sélection sur des gènes résistants ou aptes à produire. Ce n’est pas nouveau mais il est bon de rappeler tous les progrès que laissent supposer ces avancées scientifiques»[i] explique le technicien. Trois points ont été mis en avant lors de cette réunion : la résistance au parasitisme, la prolificité et le caractère culard : [I]«pour le parasitisme, nous sommes amenés à avoir de plus en plus de problèmes de résistance aux molécules chimiques. En Australie et Nouvelle-Zélande, les éleveurs sont totalement dépassés ! Il faut trouver des solutions pour éviter de perdre des animaux. Cela passe par une bonne conduite d’élevage mais aussi par la génomique. Pour la prolificité, les études sur des gènes hyper-prolifiques visent un objectif de deux agneaux produits par brebis.
Il ne faudra pas négliger l’aspect technique pour autant : la brebis devra rester capable d’alimenter ses petits ! Enfin, le développement du caractère culard devrait améliorer le rendement de carcasse et la conformation des animaux»[i].
La Romane pour s’installer et répondre au marché
L’organisme de sélection Romane s’est réunie en assemblée générale trois jours plus tard à Francheville, près de Saint-Seine-l’Abbaye. Hubert Mony, qui préside également cet OS, a reçu une cinquantaine de personnes venues de toute la France. La Romane est aujourd’hui la 4ème race en effectifs inscrits au contrôle de performance (et la 2ème en nombre d’agneaux nés). En Côte d’Or, seuls quatre élevages en possèdent, dont Hubert Mony : «Pour l’instant, elle se développe beaucoup plus en Saône-et-Loire que dans notre département. Il s’agit d’une race prolifique, capable de répondre au marché et à la demande d’agneaux. La Romane désaisonne naturellement. Une fois que l’on a gouté à ses facilités de mises-bas, il est difficile de revenir en arrière» signale l’éleveur. L’OS Romane souhaite travailler avec «toute la filière, de l’amont à l’aval en impliquant les abatteurs et les organisations de producteurs» dans le but d’installer des jeunes moutonniers.