Bâtiments
Le rêve caprin
Les journées bâtiments se terminent aujourd’hui avec deux visites en systèmes laitiers. Retour sur le rendez-vous donné lundi dans une chèvrerie près d’Is-sur-Tille.
Aline De Bast, éleveuse de chèvres à Barjon depuis trois ans, recevait lundi la première des sept visites de cette semaine bâtiments organisée par la Chambre d’agriculture, Côte d’Or Conseil Élevage, le Syndicat d’élevage ovin et le GDS. Plus d’une cinquantaine de personnes avaient fait le déplacement dans sa chèvrerie traditionnelle bardée bois de 200m2. La jeune femme de 36 ans a expliqué ses différentes démarches et stratégies en compagnie de Jean-Marc Bidoire, technicien au Syndicat d’élevage ovin. Ancienne employée dans la grande distribution, Aline De Bast a réussi son pari de «tout laisser tomber pour travailler avec des animaux». Son troupeau est aujourd’hui composé d’une quarantaine de chèvres de race Alpine. L’éleveuse fabrique des fromages frais, demi-secs, secs mais aussi des yaourts, des préparations salées, des bûches et bientôt des tomes. La production est notamment vendue à la ferme et sur le marché d’Is-sur-Tille le dimanche matin.
«Être tenace»
S’installer en partant de zéro n’a pas été simple pour la jeune éleveuse malgré son dynamisme et sa détermination : «Il faut être tenace quand on part de rien... Les démarches sont très longues avec les permis de construire, le parcours à l’installation, la formation, les démarches administratives... Il faut ensuite trouver les financeurs. Une fois que toutes ces conditions sont réunies, les travaux peuvent enfin commencer mais il y a encore un an à attendre. La première personne vers qui je me suis tournée a été mon père, qui est maçon. En ce qui concerne l’administratif, mon premier interlocuteur a été Édouard Benayas, conseiller bâtiment à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. Aujourd’hui, tout va bien. Je resterai à quarante chèvres, à moins que mon conjoint me rejoigne sur l’exploitation !».
Subventions de 38 000 euros
La visite de lundi après-midi a mis en avant une grande fonctionnalité de la chèvrerie. Une très bonne intégration paysagère et une excellente ambiance due à une ventilation adéquate, au bois ainsi qu’à une faitière ouverte ont été constatées par les visiteurs. Le coût du bâtiment s’élève à 109 485 euros, montant comprenant le coût de atelier de transformation et d’un point de vente (38 400 euros). La réalisation a bénéficié d’une subvention de 38 000 euros (10 000 euros du Conseil départemental, 10 000 euros du Conseil régional et 18 000 euros de l’État).
«Être tenace»
S’installer en partant de zéro n’a pas été simple pour la jeune éleveuse malgré son dynamisme et sa détermination : «Il faut être tenace quand on part de rien... Les démarches sont très longues avec les permis de construire, le parcours à l’installation, la formation, les démarches administratives... Il faut ensuite trouver les financeurs. Une fois que toutes ces conditions sont réunies, les travaux peuvent enfin commencer mais il y a encore un an à attendre. La première personne vers qui je me suis tournée a été mon père, qui est maçon. En ce qui concerne l’administratif, mon premier interlocuteur a été Édouard Benayas, conseiller bâtiment à la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. Aujourd’hui, tout va bien. Je resterai à quarante chèvres, à moins que mon conjoint me rejoigne sur l’exploitation !».
Subventions de 38 000 euros
La visite de lundi après-midi a mis en avant une grande fonctionnalité de la chèvrerie. Une très bonne intégration paysagère et une excellente ambiance due à une ventilation adéquate, au bois ainsi qu’à une faitière ouverte ont été constatées par les visiteurs. Le coût du bâtiment s’élève à 109 485 euros, montant comprenant le coût de atelier de transformation et d’un point de vente (38 400 euros). La réalisation a bénéficié d’une subvention de 38 000 euros (10 000 euros du Conseil départemental, 10 000 euros du Conseil régional et 18 000 euros de l’État).