GDS 89
Le point sur l’actualité sanitaire
Les assemblées cantonales organisées par le GDS 89 ont été l’occasion de faire le point sur l’actualité sanitaire dans le département et de dresser un bilan des prophylaxies mises en place
Concernant la prophylaxie bovine, 940 dossiers ont été gérés (totales et partielles), qui ont généré pas moins de 426 anomalies (45 % des dossiers) et autant de relances envoyées par le GDS, principalement pour un retard dans
la prophylaxie (38 %) et un compte rendu TUB IDS incomplet (20 %). Au final, 180 dossiers ont été transférés à la DDCSPP, dont près de la moitié pour comte rendu TUB IDS incomplet. Parmi les autres motifs : retard dans la prophylaxie (17 %), bovins non prélevés (15 %), absence comte rendu TUB (9 %). Les contrôles d’introduction ont pour leur part, concerné 6970 bovins et 258 anomalies ont été décelées, principalement pour visite d’introduction (38 %) et notification d’entrée (31%), non réalisées, débouchant sur 65 dossiers transférés aux services de l’Etat. La gestion de l’ensemble des dossiers représentant un coût de plus en plus important pour le GDS, comme le rappelle son directeur, Pascal Arnac Pautrel.
Près de 600 élevages du département sont certifiés indemnes d’IBR (Rhinotracheite Infectieuse Bovine), dont 30 nouvellement certifiés. Le nombre d’animaux positifs à l’introduction a diminué 40 %, avec 48 bovins détectés, contre 83 sur l’exercice 2011/2012.
Augmentation en revanche, du nombre d’animaux positifs IBR en prophylaxie (392 bovins), du fait d’un cheptel de 130 bovins, fortement impacté. Un constat inquiétant: l’augmentation du nombre de dérogations au contrôle d’introduction IBR (206 contre 121 l’année précédente).
Un point sur les maladies a été dressé. Année plus calme que la précédente pour ce qui est de la BVD, avec quatre nouveaux cas décelés pour un total de sept cas actifs. Concernant la paratuberculose, toujours une trentaine de plans actifs pour un peu plus de 100 animaux dépistés positifs, mais on ne constate pas de dérive. Même constat pour la Néosporose, avec un seul nouveau plan pour un total de deux actifs, ainsi que pour la fièvre Q, dont le nombre de PCR positives est passé de 17 à 3 cette année. Le vaccin contre le virus Schmallenberg est annoncé et devrait être dis-ponible prochainement mais le GDS 89 conseille de ne pas se précipiter et d’attendre le printemps pour en savoir plus.
En seconde partie d’assemblée, les services de la DDCSPP ont présenté un bilan des différentes prophylaxies mises en place, notamment en ce qui concerne les risques de tuberculose. Rappelons qu’un foyer s’est déclaré cette année chez un éleveur de Bierry les Belles Fontaines. Dans la zone du département où s’effectue une sur-veillance tous les 4 ans, 14 cheptels (‘sur 254) ont fait l’objet d’une suspicion, contre 12 cheptels (sur 75), dans la zone à risque. Concernant les abattages diagnostiques, 31 animaux ont été abattus lors de la campagne passée, suite à un résultat positif ou douteux, issus de 22 cheptels, dont 12 en zone IDC. Au niveau national, on est passé sous la barre des 200 foyers référencés, ce qui permettra à la France de conserver le statut [I]«indemne»[i], facilitant ainsi les échanges au sein de l’Union Européenne.
[INTER]Les blaireaux sous surveillance[inter]
Se pose dans le département voisin de Côte d’Or la problématique de la [I]«recontamination»[i], avec 9 cas concernés sur 21 identifiés. Les causes semblent multiples, la contamination par un milieu extérieur étant l’un des pistes possibles. Comme celle des blaireaux, reconnus comme animaux porteurs de la maladie, avec une possible transmis-sion aux bovins. Pas de cas positifs recensés dans la population à ce jour dans le département mais la vigilance est maintenue, 65 cadavres de blaireaux ont ainsi été analysés l’an passé. Une surveillance passive est à l’étude, au travers d’un système de collecte des animaux trouvés morts au bord de la route.
la prophylaxie (38 %) et un compte rendu TUB IDS incomplet (20 %). Au final, 180 dossiers ont été transférés à la DDCSPP, dont près de la moitié pour comte rendu TUB IDS incomplet. Parmi les autres motifs : retard dans la prophylaxie (17 %), bovins non prélevés (15 %), absence comte rendu TUB (9 %). Les contrôles d’introduction ont pour leur part, concerné 6970 bovins et 258 anomalies ont été décelées, principalement pour visite d’introduction (38 %) et notification d’entrée (31%), non réalisées, débouchant sur 65 dossiers transférés aux services de l’Etat. La gestion de l’ensemble des dossiers représentant un coût de plus en plus important pour le GDS, comme le rappelle son directeur, Pascal Arnac Pautrel.
Près de 600 élevages du département sont certifiés indemnes d’IBR (Rhinotracheite Infectieuse Bovine), dont 30 nouvellement certifiés. Le nombre d’animaux positifs à l’introduction a diminué 40 %, avec 48 bovins détectés, contre 83 sur l’exercice 2011/2012.
Augmentation en revanche, du nombre d’animaux positifs IBR en prophylaxie (392 bovins), du fait d’un cheptel de 130 bovins, fortement impacté. Un constat inquiétant: l’augmentation du nombre de dérogations au contrôle d’introduction IBR (206 contre 121 l’année précédente).
Un point sur les maladies a été dressé. Année plus calme que la précédente pour ce qui est de la BVD, avec quatre nouveaux cas décelés pour un total de sept cas actifs. Concernant la paratuberculose, toujours une trentaine de plans actifs pour un peu plus de 100 animaux dépistés positifs, mais on ne constate pas de dérive. Même constat pour la Néosporose, avec un seul nouveau plan pour un total de deux actifs, ainsi que pour la fièvre Q, dont le nombre de PCR positives est passé de 17 à 3 cette année. Le vaccin contre le virus Schmallenberg est annoncé et devrait être dis-ponible prochainement mais le GDS 89 conseille de ne pas se précipiter et d’attendre le printemps pour en savoir plus.
En seconde partie d’assemblée, les services de la DDCSPP ont présenté un bilan des différentes prophylaxies mises en place, notamment en ce qui concerne les risques de tuberculose. Rappelons qu’un foyer s’est déclaré cette année chez un éleveur de Bierry les Belles Fontaines. Dans la zone du département où s’effectue une sur-veillance tous les 4 ans, 14 cheptels (‘sur 254) ont fait l’objet d’une suspicion, contre 12 cheptels (sur 75), dans la zone à risque. Concernant les abattages diagnostiques, 31 animaux ont été abattus lors de la campagne passée, suite à un résultat positif ou douteux, issus de 22 cheptels, dont 12 en zone IDC. Au niveau national, on est passé sous la barre des 200 foyers référencés, ce qui permettra à la France de conserver le statut [I]«indemne»[i], facilitant ainsi les échanges au sein de l’Union Européenne.
[INTER]Les blaireaux sous surveillance[inter]
Se pose dans le département voisin de Côte d’Or la problématique de la [I]«recontamination»[i], avec 9 cas concernés sur 21 identifiés. Les causes semblent multiples, la contamination par un milieu extérieur étant l’un des pistes possibles. Comme celle des blaireaux, reconnus comme animaux porteurs de la maladie, avec une possible transmis-sion aux bovins. Pas de cas positifs recensés dans la population à ce jour dans le département mais la vigilance est maintenue, 65 cadavres de blaireaux ont ainsi été analysés l’an passé. Une surveillance passive est à l’étude, au travers d’un système de collecte des animaux trouvés morts au bord de la route.
