Jeunes agriculteurs
Le nombre de filles a augmenté de 100%
Deux agricultrices font partie des 28 membres du nouveau Conseil d’administration de JA21. C’est une de plus par rapport à l’ancienne équipe...

On peut faire dire n’importe quoi aux chiffres. Si le nombre de filles présentes dans la nouvelle équipe JA a effectivement doublé par rapport à l’ancienne mandature, celles-ci sont encore très minoritaires par rapport aux hommes. Lucie Poillot, de Vandenesse-en-Auxois et élodie Rosselle de Riel-les-Eaux, sont les seules représentantes du syndicat. Pour Lucie Poillot, 31 ans : [I]«cette supériorité numérique des hommes est un peu à l’image de l’agriculture, même si les femmes s’affichent de plus en plus et sont plus nombreuses aujourd’hui»[i]. Ce problème de parité n’en est pas vraiment un, selon la Pollienne : [I]«les hommes et les femmes sont au même niveau mais la question de parité n’a que peu d’importance pour moi. Je préfère un homme qui se donne pour le syndicat plutôt qu’une femme qui s’investit moins. L’inverse est valable également !»[i] Si Lucie Poillot, vice-présidente de la nouvelle équipe JA21, entame son troisième mandat départemental, c’est n’est pas le cas d’ élodie Rosselle qui vient tout juste de rejoindre le réseau: [I]«Pour dire vrai, c’est un peu l’équipe du canton qui m’a poussée à rejoindre le département !»[i] reconnait-elle, [I]«mes collègues ont mis en avant mon investissement lors de la fête de l’agriculture de Châtillon. Ils ont pensé que ce serait bien que je prenne des responsabilités et j’ai finalement accepté!»[i] Selon Elodie Rosselle, cette expérience lui servira [I]«personnellement et professionnellement»[i]. A la question [I]«que peut apporter une femme dans le syndicalisme ?»[i], la jeune agricultrice répond qu’il est [I]«important que les femmes montrent qu’elles sont dans le métier et qu’elles peuvent s’investir comme les hommes»[i]. [I]«Une femme peut aussi apporter de la délicatesse, de la subtilité, un peu de féminité et elle peut tempérer les choses dans une situation où les esprits peuvent s’échauffer !»[i] ajoute t-elle.