Concours bovins de la race Brune
Le national de Châtillon déjà à l'horizon
Le rendez-vous immanquable des éleveurs de race Brune se tient du 28 au 30 juin. Au lycée de La Barotte-Haute Côte d'Or, on prépare l'évènement avec enthousiasme.

le concours national
avec impatience.
[I]«Nous participons chaque année aux journées châtillonnaises. L'animation des territoires et la promotion de la race brune font partie de nos missions»[i] signale Jean-Baptiste de Boutray, directeur de l'exploitation. Cette année est forcément particulière avec la tenue du concours national brun, dans le cadre de ces mêmes Journées châtillonnaises. [I]«C'est un réel plaisir de préparer cet événement. Si nous le pouvons, nous présenterons plus d'animaux que les précédentes années»[i] ajoute le directeur. Les élèves de l'établissement seront une nouvelle fois très impliqués, notamment dans la préparation des animaux et l'aide aux techniciens. Si la Barotte-Haute Côte d'Or s'attachera à faire participer un maximum de ses élèves, c'est bien la classe de Bac pro CGEA support élevage qui sera la plus sollicitée.
[INTER]Assemblée générale de BGS[inter]
Il y a quelques semaines, l'exploitation du lycée châtillonnais a fait l'objet d'une visite dans le cadre de l'assemblée générale de Brune Génétique Services (BGS). Le Gaec des Barraques en Haute-Marne et le Gaec Chevallier-Jacoillot à Mauvilly étaient également au programme. C'est avec une grande fierté que les responsables de la Barotte ont présenté leur bâtiment de structure bois financé à 100% par le Conseil régional de Bourgogne et mis en service il y a une dizaine de mois. La cinquantaine de visiteurs venus de plusieurs départements ont été étonnés par la luminosité et la bonne aération de l'étable. [I]«Les conditions de travail se sont nettement améliorées grâce à ce bâtiment. La qualité du lait est également meilleure. En cellules, nous sommes passés de 300000 à moins de 150000 !»[i] se réjouit Jean-Baptiste de Boutray, mentionnant la nouvelle salle de traite 2x6 en épis avec décrochage automatique, beaucoup plus moderne et confortable que l'ancienne.
[INTER]Des vaches allemandes[inter]
Les vaches de l'exploitation ont été présentées lors de cette même visite, et notamment les quinze nouveaux animaux venus en majorité d'Allemagne il y a six mois. «Nous avons aujourd'hui 60 vaches laitières, nous sommes passés de 340000 litres de quotas à 440000 litres. Pourquoi l'Allemagne ? La Brune est une race à fort effectif là-bas et il est facile de s'en procurer» explique le directeur. Celui-ci a fait part d'un projet de livraison en AOC àpoisses, condition qui était celle du Conseil régional lors du financement. Le projet devrait voir le jour au printemps 2014, une fois le cahier des charges àpoisses intégralement respecté. L'actualité de l'établissement, c'est aussi une expérimentation menée sur les cultures intermédiaires pièges à nitrates (Cipan) dont les résultats, qui seront connus en juin, pourraient être utiles aux éleveurs du Châtillonnais, comme l'explique le jeune directeur : [I]«Nous avons deux lots d'animaux avec chacun une ration : l'une est classique avec 100% de maÏs, l'autre contient de l'enrubanné de vesce/avoine. Nous sommes en zone vulnérable et obligés d'implanter des cipan entre la moisson et les futures cultures de maÏs. Par cette expérimentation, nous tentons de valoriser ces plantes qui représentent quand même un coût»[i].
[INTER]Assemblée générale de BGS[inter]
Il y a quelques semaines, l'exploitation du lycée châtillonnais a fait l'objet d'une visite dans le cadre de l'assemblée générale de Brune Génétique Services (BGS). Le Gaec des Barraques en Haute-Marne et le Gaec Chevallier-Jacoillot à Mauvilly étaient également au programme. C'est avec une grande fierté que les responsables de la Barotte ont présenté leur bâtiment de structure bois financé à 100% par le Conseil régional de Bourgogne et mis en service il y a une dizaine de mois. La cinquantaine de visiteurs venus de plusieurs départements ont été étonnés par la luminosité et la bonne aération de l'étable. [I]«Les conditions de travail se sont nettement améliorées grâce à ce bâtiment. La qualité du lait est également meilleure. En cellules, nous sommes passés de 300000 à moins de 150000 !»[i] se réjouit Jean-Baptiste de Boutray, mentionnant la nouvelle salle de traite 2x6 en épis avec décrochage automatique, beaucoup plus moderne et confortable que l'ancienne.
[INTER]Des vaches allemandes[inter]
Les vaches de l'exploitation ont été présentées lors de cette même visite, et notamment les quinze nouveaux animaux venus en majorité d'Allemagne il y a six mois. «Nous avons aujourd'hui 60 vaches laitières, nous sommes passés de 340000 litres de quotas à 440000 litres. Pourquoi l'Allemagne ? La Brune est une race à fort effectif là-bas et il est facile de s'en procurer» explique le directeur. Celui-ci a fait part d'un projet de livraison en AOC àpoisses, condition qui était celle du Conseil régional lors du financement. Le projet devrait voir le jour au printemps 2014, une fois le cahier des charges àpoisses intégralement respecté. L'actualité de l'établissement, c'est aussi une expérimentation menée sur les cultures intermédiaires pièges à nitrates (Cipan) dont les résultats, qui seront connus en juin, pourraient être utiles aux éleveurs du Châtillonnais, comme l'explique le jeune directeur : [I]«Nous avons deux lots d'animaux avec chacun une ration : l'une est classique avec 100% de maÏs, l'autre contient de l'enrubanné de vesce/avoine. Nous sommes en zone vulnérable et obligés d'implanter des cipan entre la moisson et les futures cultures de maÏs. Par cette expérimentation, nous tentons de valoriser ces plantes qui représentent quand même un coût»[i].
«De la place pour tout le monde»
Tout s'active à deux mois du concours national. «Nous sommes à fond dedans !» confie Thomas Gérouville, technicien à Brune Génétique Services. Cent cinquante femelles sont attendues à Châtillon-sur-Seine. Si 25 élevages de Côte d'Or participent généralement aux Journées châtillonnaises, le technicien BGS en attend beaucoup plus cette année : «Chaque élevage peut participer au national, il y a vraiment de la place pour tout le monde. C'est l'occasion ou jamais pour des personnes qui ne sont jamais sorties en concours. Le travail établi depuis des années a été considérable et aujourd'hui, tout le monde a une vache pour venir à Châtillon. C'est une question de volonté et bien sûr, d'emploi du temps. Nous avons des nouveaux éleveurs qui viennent chaque année et qui reviennent par la suite. Les concours ne sont pas réservés à des habitués ou à une certaine élite».