Projet Loi d’Avenir
«Le mieux est l’ennemi du bien…»
Au cours de l’examen en seconde lecture, du projet de loi sur l’avenir de l’agriculture, l’alimentation et la forêt, le député Guillaume Larrivé s’est exprimé à l’Assemblée nationale, pour la défense du monde agricole et viticole.
Au cours de l’examen en seconde lecture, du projet de loi sur l’avenir de l’agriculture, l’alimentation et la forêt, le député Guillaume Larrivé s’est exprimé à l’Assemblée nationale, pour la défense du monde agricole et viticole.
Le député de la 1ère circonscription de l’Yonne a présenté une liste de propositions au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, afin que ce projet de loi apporte des réponses concrètes au monde agricole, notamment en matière d’utilisation de produits phytosanitaires : [I]«prenons garde de ne pas inventer de nouvelles contraintes qui affaibliraient encore l’équilibre économique des exploitations. Chacun est désormais d’accord pour que l’utilisation des produits phytos soit raisonnée et raisonnable, mais plutôt que d’interdire toute application dans un périmètre uniforme au risque de réduire encore plus la surface agricole utile, mieux vaut favoriser les bonnes pratiques comme la plantation des haies, qui empêchent la dérive des produits… »[i]
Guillaume Larrivé a également alerté le gouvernement sur les mesures du texte qui fragilisent à ses yeux, la situation des agriculteurs, comme le compte personnel de prévention de la pénibilité, introduit dans la dernière loi sur les retraites. Arguant que [I]«le mieux est l’ennemi du bien»[i], il a appelé le gouvernement à supprimer dès maintenant ce système de pénibilité, jugé [I]«absurde»[i] et [I]«pesant sur le coût du travail…»[i]
[INTER]«Un traité pouvant aboutir au meilleur comme au pire»[inter]
Le député icaunais s’est également exprimé sur les risques de sur-transposition nationale des normes européennes : [I]«prenons garde à ne pas sur-contraindre, car ce serait étrangler les agriculteurs français…»[i], prenant exemple d’une définition trop restrictive des Surfaces à Intérêt Ecologique : [I]«au moment où 30% du budget du premier pilier fait l’objet d’un verdissement, pourquoi ne pas retenir les jachères mellifères dans le nouveau dispositif ?»[i]
Parmi les autres sujets abordés à la tribune par Guillaume Larrivé, celui des négociations internationales, réclamant au ministre Le Foll, des précisions sur [I]«l’état des négociations engagées par la Commission européenne avec les Etats-Unis d’Amérique pour préparer l’éventuel volet agricole du traité de libre-échange transatlantique… un traité pouvant aboutir au meilleur comme au pire. Il peut être une menace s’il diminue les normes sanitaires, une chance s’il nous renforce face à la Chine, au Brésil et à la Russie, en faisant prévaloir un principe de réciprocité des échanges»[i]. Particulièrement visée par le député, l’attribution des noms de domaine sur Internet en matière de viticulture : [I]«si vous ne faites rien, n’importe qui, n’importe où, pourra exploiter demain l’adresse Chablis.wine ou Irancy.vin ! C’est inacceptable… »[i]
Le député de la 1ère circonscription de l’Yonne a présenté une liste de propositions au ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, afin que ce projet de loi apporte des réponses concrètes au monde agricole, notamment en matière d’utilisation de produits phytosanitaires : [I]«prenons garde de ne pas inventer de nouvelles contraintes qui affaibliraient encore l’équilibre économique des exploitations. Chacun est désormais d’accord pour que l’utilisation des produits phytos soit raisonnée et raisonnable, mais plutôt que d’interdire toute application dans un périmètre uniforme au risque de réduire encore plus la surface agricole utile, mieux vaut favoriser les bonnes pratiques comme la plantation des haies, qui empêchent la dérive des produits… »[i]
Guillaume Larrivé a également alerté le gouvernement sur les mesures du texte qui fragilisent à ses yeux, la situation des agriculteurs, comme le compte personnel de prévention de la pénibilité, introduit dans la dernière loi sur les retraites. Arguant que [I]«le mieux est l’ennemi du bien»[i], il a appelé le gouvernement à supprimer dès maintenant ce système de pénibilité, jugé [I]«absurde»[i] et [I]«pesant sur le coût du travail…»[i]
[INTER]«Un traité pouvant aboutir au meilleur comme au pire»[inter]
Le député icaunais s’est également exprimé sur les risques de sur-transposition nationale des normes européennes : [I]«prenons garde à ne pas sur-contraindre, car ce serait étrangler les agriculteurs français…»[i], prenant exemple d’une définition trop restrictive des Surfaces à Intérêt Ecologique : [I]«au moment où 30% du budget du premier pilier fait l’objet d’un verdissement, pourquoi ne pas retenir les jachères mellifères dans le nouveau dispositif ?»[i]
Parmi les autres sujets abordés à la tribune par Guillaume Larrivé, celui des négociations internationales, réclamant au ministre Le Foll, des précisions sur [I]«l’état des négociations engagées par la Commission européenne avec les Etats-Unis d’Amérique pour préparer l’éventuel volet agricole du traité de libre-échange transatlantique… un traité pouvant aboutir au meilleur comme au pire. Il peut être une menace s’il diminue les normes sanitaires, une chance s’il nous renforce face à la Chine, au Brésil et à la Russie, en faisant prévaloir un principe de réciprocité des échanges»[i]. Particulièrement visée par le député, l’attribution des noms de domaine sur Internet en matière de viticulture : [I]«si vous ne faites rien, n’importe qui, n’importe où, pourra exploiter demain l’adresse Chablis.wine ou Irancy.vin ! C’est inacceptable… »[i]