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Races bovines

Le «melting pot» précylien

Vétérinaire à Précy-sous-Thil, Xavier Loichot possède une vingtaine d’animaux parmi lesquels dix races sont recensées.
Par Aurélien Genest
Le «melting pot» précylien
Afin d’ éviter un quelconque croisement et conserver la pureté des races, il n’y a pas de taureau dans le troupeau.
Ne cherchez pas de Charolais, il n’y en a pas. [I]«Ma femme qui est éleveuse en assez comme ça ! Moi, c’est mon hobby»[i] relève Xavier Loichot. Aubrac, Salers, Gasconne, Bazadaise, Parthenaise, Rouge des pré, Normande, Simmental, Chianina, Blonde d’Aquitaine  : la liste est longue. De par le faible nombre d’animaux représentés, cette densité de races est sans doute inédite dans le département. Le vétérinaire de Précy-sous-Thil élève des bovins sans autre intérêt que son plaisir personnel. [I]«Tout est parti d’un pari avec ma femme et ma belle-soeur. En 1996, un marchand a fait le tour de la France et m’a livré neuf génisses d’un coup !»[i] explique Xavier Loichot. Malgré leurs origines différentes, ses bovins s’entendent tous très bien. Toutes les races présentes en Côte d’Or ne sont toutefois pas représentées : [I]«je n’ai pas de Herford, ni de Highland. J’ai vendu la Limousine que j’avais car elle ne se semblait pas se plaire. En laitières, je n’ai pas de Brune, Montbéliarde ni Prim’Holstein»[i]. Le passionné fait remarquer qu’en Saône-et-Loire, près de Toulon-sur-Arroux, un éleveur a fait de la diversification de bovins son métier : [I]«il a beaucoup plus de races que moi et accueille des visiteurs sur sa ferme»[i].