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Assolement

Le lin, pour lutter contre les géraniums

Le lin, pour lutter contre les géraniums.
Par Aurélien Genest
Le lin, pour lutter contre les géraniums
Implantée à la mi-septembre en semis direct, cette parcelle de 28 hectares devrait être récoltée juste après les blés.
Jean-Paul Brulard tente à nouveau sa chance. [I]«J’avais déjà essayé le lin en 2010»[i] relève l’habitant Chaignay, [I]«suite à cette première expérience, je n’avais pas poursuivi car le rendement n’était pas très bon par rapport au potentiel de la parcelle. Le prix payé n’était pas intéressant lui non plus. Mais devant la problématique récurrente des géraniums dans le colza, avec une hausse des coûts du désherbage qui, en plus, n’est pas toujours concluant, j’ai recommencé cette année pour créer une rupture dans la rotation»[i]. En terme de désherbage, les pois de printemps étaient une autre option pour ce membre du Geda de la Tille : [I]«ses atouts agronomiques sont intéressants mais cette culture n’est pas possible dans toutes les parcelles de l’exploitation, suite aux dégâts de gibier et notamment de sangliers»[i] précise le Côte d’orien. En visite la semaine dernière sur sa parcelle [I]«bleu clair»[i], Jean-Paul Brulard dressait une interprétation plutôt positive : [I]«la culture a retrouvé de la vigueur suite aux récentes pluies. Celles-ci ont rattrapé, en partie, les dégâts occasionnés par un mois d’avril très sec»[i]. Implantés à la mi-septembre en semis direct, ces 28 hectares de lin devraient être récoltés juste après le blé, vers la fin du mois de juillet, voire un peu plus tôt si l’avancée du stade végétatif des plantes se confirme. Les graines seront dédiées à l’alimentation humaine ou animale. La commercialisation sera assurée par Lin 2000, une coopérative du département de l’Oise.