Semaine du goût
Le goût s'éduque et se cultive
Dans la cadre de la semaine du goût, deux classes de l'école de Brion sont allés à la découverte des légumes d'automne, au jardin maraîcher «Graines de solidarité» à Cheny.

[I]«On me dit de les enlever, moi je les enlève... !» [i]Un énorme bouquet de radis flamboyants à la main, Romain n'est pas peu fier de sa cueillette miracle ! Difficile de canaliser l'enthousiasme des enfants dans ce petit bout de jardin de cocagne niché à la sortie de Cheny, derrière la voie ferrée. Claude Benard et ses «petits» de maternelle accompagnés d'Agnès Lefebvre et ses «grands» de cours moyen, tous deux enseignants à l'école de Brion, ont l'habitude chaque année de participer à la semaine du goût. Déjà initiées à la culture des légumes autour du projet pédagogique des «jardins A4» (un bac du même format, où les enfants font pousser des graines), les deux classes ont poursuivi l'expérience, profitant de l'invitation de Valérie Auber, la directrice de ce jardin de réinsertion, à voir des [I]«légumes en vrai !»[i] Toujours dans le but d'éduquer les enfants au goût en encourageant leurs comportements et consommations alimentaires, un travail avait été mené dans la semaine, en amont, autour de la dégustation de légumes. [I]«Et pour certains, on peut réellement parler de découverte ! Peu connaissaient les aubergines par exemple. Quand aux carottes, on s'aperçoit vite qu'ils n'ont pas tous forcément l'habitude d'en manger ni qu'ils savent que ça pousse en terre» [i]souligne Claude Benard. Pas toujours facile de transmettre des valeurs gastronomiques à des petits gourmets plus habitués aux pâtes et à la purée !
[INTER]«Un truc orange !»[inter]
[I]«C'est quoi ce truc orange là-bas ?»[i] Ce «truc», c'est un potimarron ! Pas le temps d'attendre qu'il se transforme en citrouille, direction l'espace réservé aux choux. Et là encore, Valérie Auber apprend aux enfants les astuces pour les cueillir, les préparer. Plus habituée à recevoir des groupes d'enfants au printemps, cette visite à cette saison était pour elle une première : «comme on est entre deux saisons, ce n'est pas évident. Mais il me reste qu[I]elques dernières fraises pour la fin de la visite. Ce sera la cerise sur le gâteau !»[i] Gros succès en effet : [I]«Mathéo, Marion, Arthur..., vous touchez pas ! Vous regardez !»[i] L'injonction de la maîtresse ne semble pas avoir l'effet escompté et les enfants se pressent dans les allées. Romain lui s'en moque, tout occupé à un cours poussé d'anatomie sur un ver de terre délicatement posé sur son bras qu'il fait admirer à ses petits copains. Même pas peur !
[INTER]«Un truc orange !»[inter]
[I]«C'est quoi ce truc orange là-bas ?»[i] Ce «truc», c'est un potimarron ! Pas le temps d'attendre qu'il se transforme en citrouille, direction l'espace réservé aux choux. Et là encore, Valérie Auber apprend aux enfants les astuces pour les cueillir, les préparer. Plus habituée à recevoir des groupes d'enfants au printemps, cette visite à cette saison était pour elle une première : «comme on est entre deux saisons, ce n'est pas évident. Mais il me reste qu[I]elques dernières fraises pour la fin de la visite. Ce sera la cerise sur le gâteau !»[i] Gros succès en effet : [I]«Mathéo, Marion, Arthur..., vous touchez pas ! Vous regardez !»[i] L'injonction de la maîtresse ne semble pas avoir l'effet escompté et les enfants se pressent dans les allées. Romain lui s'en moque, tout occupé à un cours poussé d'anatomie sur un ver de terre délicatement posé sur son bras qu'il fait admirer à ses petits copains. Même pas peur !