FDSEA 21
Le GNR ne passe pas l'hiver au chaud
Avec la vague de froid qui a impacté la France début février, de nombreux agriculteurs se sont retrouvés bloqués, le nouveau carburant agricole «gazole non routier (GNR)», entré en vigueur fin 2011, résistant difficilement aux températures négatives ressenties en Côte d'Or.
A partir du 06 février 2012, les premiers retours d'agriculteurs sont remontés auprès de la FDSEA 21, avant de s'amplifier les jours suivants. Les symptômes décrits sont régulièrement les mêmes avec des tracteurs qui démarrent puis qui calent et restent bloqués sur place, ainsi que des filtres obstrués de paraffine. Dans des cuves, une séparation de phase avec une partie solide stagnant au fond et une phase liquide en surface ont également été observées.
La profession agricole n'est pas la seule touchée et impactée, des camions de transport, matériels de travaux publics et véhicules particuliers, tous roulant au diesel ont également été affectés par le gel du carburant.
Après enquête de la FDSEA auprès des principaux pétroliers du département, le gel du GNR serait lié :
'¢ à la durée de cette période de grand gel ;
'¢ à l'incorporation de 10% de biocarburants ou de graisses animales qui augmente la sensibilité du produit au froid ;
'¢ aux normes nationales de filtrabilité qui sont définies sur des filtres à 30 microns alors que les tracteurs récents sont souvent équipés de filtres à 5 microns. Donc lorsqu'un carburant testé sur des filtres à 30 microns est annoncé à -21°C il ne résiste en réalité qu'à des températures comprises entre -10°C et -15°C avec des filtres à 5 microns.
Les remontées du terrain, font également état que la puissance des ventilateurs installés sur les nouveaux tracteurs augmente la sensation de froid dans les moteurs, n'arrangeant pas la situation.
Une chose est sûre, Il est regrettable que la qualité actuelle des carburants impacte aussi fortement l'activité économique de notre pays (transport routier, agriculture, véhicules particuliers...), d'autant plus que rien n'exclut que cette vague de froid ne se reproduise dans les années à venir. C'est pourquoi, la FDSEA 21 a immédiatement alerté la FNSEA pour qu'une demande soit faite auprès des ministères concernés (Agriculture, Transport et Environnement) en vue d'améliorer les normes et la qualité des carburants distribués en agriculture. Nous demandons également que les agriculteurs qui auraient utilisé du fioul premier durant cette période de gel ne soient pas inquiétés, qu'ils puissent récupérer la TVA et éventuellement la TIC.
La profession agricole n'est pas la seule touchée et impactée, des camions de transport, matériels de travaux publics et véhicules particuliers, tous roulant au diesel ont également été affectés par le gel du carburant.
Après enquête de la FDSEA auprès des principaux pétroliers du département, le gel du GNR serait lié :
'¢ à la durée de cette période de grand gel ;
'¢ à l'incorporation de 10% de biocarburants ou de graisses animales qui augmente la sensibilité du produit au froid ;
'¢ aux normes nationales de filtrabilité qui sont définies sur des filtres à 30 microns alors que les tracteurs récents sont souvent équipés de filtres à 5 microns. Donc lorsqu'un carburant testé sur des filtres à 30 microns est annoncé à -21°C il ne résiste en réalité qu'à des températures comprises entre -10°C et -15°C avec des filtres à 5 microns.
Les remontées du terrain, font également état que la puissance des ventilateurs installés sur les nouveaux tracteurs augmente la sensation de froid dans les moteurs, n'arrangeant pas la situation.
Une chose est sûre, Il est regrettable que la qualité actuelle des carburants impacte aussi fortement l'activité économique de notre pays (transport routier, agriculture, véhicules particuliers...), d'autant plus que rien n'exclut que cette vague de froid ne se reproduise dans les années à venir. C'est pourquoi, la FDSEA 21 a immédiatement alerté la FNSEA pour qu'une demande soit faite auprès des ministères concernés (Agriculture, Transport et Environnement) en vue d'améliorer les normes et la qualité des carburants distribués en agriculture. Nous demandons également que les agriculteurs qui auraient utilisé du fioul premier durant cette période de gel ne soient pas inquiétés, qu'ils puissent récupérer la TVA et éventuellement la TIC.
