Jeunes agriculteurs
Le foncier agricole diminue, JA alerte les élus
La préservation du foncier agricole fait l'objet, chaque année, d'une sensibilisation JA auprès des grandes agglomérations.

Une délégation de Jeunes agriculteurs de Côte d'Or a rencontré François Rebsamen, jeudi 29 novembre. «Nous n'avions pas pu obtenir de rendez-vous lors de la semaine nationale du foncier qui s'est déroulée du 5 au 11 novembre. Mieux vaut tard que jamais» indique Aurélien Viellard, président des JA21.
[INTER]Un département tous les 7 ans
[inter]Avec François-Xavier Lévèque, Yann Frelet et Simon Gevrey, trois autres membres du bureau, Aurélien Viellard a tenu à sensibiliser le sénateur-maire de Dijon sur la problématique du foncier : «Nous lui avons rappelé que l'agriculture française perd l'équivalent d'un département tous les sept ans, c'est énorme». Pour JA, «consommer du foncier agricole, c'est empêcher des jeunes de s'installer. C'est également une perte sèche pour l'agriculture». Les agriculteurs invitent l'agglomération dijonnaise à privilégier la réurbanisation, en favorisant la construction sur des espaces déjà urbanisés et délaissés plutôt qu'en périphérie de la ville sur des terres actuellement cultivées. Le potentiel des terres est aussi à considérer. «Aujourd'hui, les maisons se construisent à l'Est dijonnais, là où les terres sont les meilleures» fait remarquer François-Xavier Lévèque.
[INTER]De meilleures consultations
[inter]Les jeunes agriculteurs côte d'oriens souhaitent obtenir beaucoup plus de concertations avec les politiques urbaines et prendre part aux décisions concernant le foncier. Concernant les terres expropriées, JA voudrait qu'un fond soit issu des expropriations pour développer l'agriculture. «Indemniser un hectare ou indemniser sa valeur agricole, ce n'est pas la même chose. Avec ce fond, nous pourrions, par exemple, créer des bassins de rétention d'eau qui pourraient être très utiles aux agriculteurs» lance Aurélien Viellard. Cette entrevue avec François Rebsamen a également servi à sensibiliser l'élu sur la ressource en eau.
[INTER]àviter «les épines»
[inter]François-Xavier Lévèque, vice-président des JA et président du syndicat des irrigants, était bien placé pour se prononcer : «Les zones de volumes prélevables sont connus et fixés autour de Dijon. Avec l'augmentation de la population, nous ne souhaitons pas être la variable d'ajustement des prélèvements».
A la fin du rendez-vous, pour l'aspect symbolique, une épine blanche arrachée sur le site du technoport de Pagny-le-Château a été offerte à François Rebsamen. «Il ne pousse plus que ça sur les hectares qui ont été expropriés il y a une vingtaine d'années» signale Aurélien Viellard.
[INTER]Un département tous les 7 ans
[inter]Avec François-Xavier Lévèque, Yann Frelet et Simon Gevrey, trois autres membres du bureau, Aurélien Viellard a tenu à sensibiliser le sénateur-maire de Dijon sur la problématique du foncier : «Nous lui avons rappelé que l'agriculture française perd l'équivalent d'un département tous les sept ans, c'est énorme». Pour JA, «consommer du foncier agricole, c'est empêcher des jeunes de s'installer. C'est également une perte sèche pour l'agriculture». Les agriculteurs invitent l'agglomération dijonnaise à privilégier la réurbanisation, en favorisant la construction sur des espaces déjà urbanisés et délaissés plutôt qu'en périphérie de la ville sur des terres actuellement cultivées. Le potentiel des terres est aussi à considérer. «Aujourd'hui, les maisons se construisent à l'Est dijonnais, là où les terres sont les meilleures» fait remarquer François-Xavier Lévèque.
[INTER]De meilleures consultations
[inter]Les jeunes agriculteurs côte d'oriens souhaitent obtenir beaucoup plus de concertations avec les politiques urbaines et prendre part aux décisions concernant le foncier. Concernant les terres expropriées, JA voudrait qu'un fond soit issu des expropriations pour développer l'agriculture. «Indemniser un hectare ou indemniser sa valeur agricole, ce n'est pas la même chose. Avec ce fond, nous pourrions, par exemple, créer des bassins de rétention d'eau qui pourraient être très utiles aux agriculteurs» lance Aurélien Viellard. Cette entrevue avec François Rebsamen a également servi à sensibiliser l'élu sur la ressource en eau.
[INTER]àviter «les épines»
[inter]François-Xavier Lévèque, vice-président des JA et président du syndicat des irrigants, était bien placé pour se prononcer : «Les zones de volumes prélevables sont connus et fixés autour de Dijon. Avec l'augmentation de la population, nous ne souhaitons pas être la variable d'ajustement des prélèvements».
A la fin du rendez-vous, pour l'aspect symbolique, une épine blanche arrachée sur le site du technoport de Pagny-le-Château a été offerte à François Rebsamen. «Il ne pousse plus que ça sur les hectares qui ont été expropriés il y a une vingtaine d'années» signale Aurélien Viellard.