Conjoncture
Le fleuron de l’agriculture régionale face à son avenir !
La viticulture est à la fois un employeur considérable de main d’œuvre et une composante essentielle de l’économie agricole bourguignonne.
Le Comité d’Orientation Régional Viticulture (COR Viti), espace de veille et de proposition, s’est réuni le 21 avril 2015, sous la Présidence de Robert Martin, pour travailler sur un enjeu essentiel : le maintien du potentiel de production, qualitatif et quantitatif du vignoble bourguignon.
Des conditions d’approvisionnement en plans de qualité de plus en plus tendues ...
Tour à tour, messieurs Sauvage et Dureuil de la Chambre d’Agriculture de Saône et Loire, ainsi que messieurs Castanié et Coffigny de France Agrimer ont exposé la situation.
Le constat présenté sur l’adéquation entre le potentiel de production et le besoin de la filière viticole bourguignonne en matériel végétal certifié est édifiant. Près de la moitié des besoins des viticulteurs n’est pas satisfait par la production régionale. Le renouvellement du vignoble, qu’il soit «normal» selon l’âge des vignes ou lié à des problèmes sanitaires ne peut donc s’opérer qu’à travers la recherche de plans à l’extérieur de la région. Sécuriser l’approvisionnement régional prendra du temps compte-tenu de l’inertie entre le moment de l’implantation des vignes mères et la mise à disposition de plants certifiés aux viticulteurs.
Ce constat et l’analyse qui en découle, nous devons les partager souligne le président Martin : «Nous sommes dans une situation très fragile et des mesures concrètes doivent être mises en place de façon urgente afin de retrouver une autonomie régionale !».
Les membres du COR Viti s’accordent sur la dimension stratégique que représente le développement de la production bourguignonne, d’un point de vue quantitatif, mais surtout sur les aspects qualitatifs et la maîtrise de la sélection du matériel végétal.
Des contrôles sanitaires sur vignes mères pour sécuriser le renouvellement du vignoble …
Les représentants de France Agrimer présentent la réglementation sanitaire et les conditions de radiation ou de déclassement des parcelles. Le dispositif en place et les protocoles de surveillance peuvent sembler très contraignants mais ils sont nécessaires pour sécuriser la qualité sanitaire des plans proposés aux viticulteurs.
Répondre aux attentes des viticulteurs et à la réglementation sanitaire … avec un modèle économique viable !
Les membres du COR Viti expriment le besoin de définir un modèle économiquement viable dans le respect des réglementations en vigueur. Les derniers projets conduits ont permis de capitaliser des expériences, «il s’agit de s’en inspirer pour construire et organiser un mode de production solide» estime Robert Martin. Avant d’ajouter : «les travaux engagés sur la recherche variétale sont indispensables mais ne résolvent pas les problèmes immédiats, dans notre travail, la gestion du temps est centrale !».
Des propositions pour répondre aux enjeux … construire ensemble !
Les membres du COR Viti proposent que plusieurs scénarios soient travaillés par les techniciens en charge de ce dossier. Un groupe technique sera créé et la construction d’un modèle de production viable doit être une priorité.
Il s’agit d’organiser également la gouvernance de ce projet en lien avec les différents partenaires (Interprofession, ODG, Chambres d’agriculture).
Enfin, un programme d’action, daté et chiffré pourrait être validé par le conseil de bassin après un travail au sein du comité technique qui démarrera très rapidement.
Des conditions d’approvisionnement en plans de qualité de plus en plus tendues ...
Tour à tour, messieurs Sauvage et Dureuil de la Chambre d’Agriculture de Saône et Loire, ainsi que messieurs Castanié et Coffigny de France Agrimer ont exposé la situation.
Le constat présenté sur l’adéquation entre le potentiel de production et le besoin de la filière viticole bourguignonne en matériel végétal certifié est édifiant. Près de la moitié des besoins des viticulteurs n’est pas satisfait par la production régionale. Le renouvellement du vignoble, qu’il soit «normal» selon l’âge des vignes ou lié à des problèmes sanitaires ne peut donc s’opérer qu’à travers la recherche de plans à l’extérieur de la région. Sécuriser l’approvisionnement régional prendra du temps compte-tenu de l’inertie entre le moment de l’implantation des vignes mères et la mise à disposition de plants certifiés aux viticulteurs.
Ce constat et l’analyse qui en découle, nous devons les partager souligne le président Martin : «Nous sommes dans une situation très fragile et des mesures concrètes doivent être mises en place de façon urgente afin de retrouver une autonomie régionale !».
Les membres du COR Viti s’accordent sur la dimension stratégique que représente le développement de la production bourguignonne, d’un point de vue quantitatif, mais surtout sur les aspects qualitatifs et la maîtrise de la sélection du matériel végétal.
Des contrôles sanitaires sur vignes mères pour sécuriser le renouvellement du vignoble …
Les représentants de France Agrimer présentent la réglementation sanitaire et les conditions de radiation ou de déclassement des parcelles. Le dispositif en place et les protocoles de surveillance peuvent sembler très contraignants mais ils sont nécessaires pour sécuriser la qualité sanitaire des plans proposés aux viticulteurs.
Répondre aux attentes des viticulteurs et à la réglementation sanitaire … avec un modèle économique viable !
Les membres du COR Viti expriment le besoin de définir un modèle économiquement viable dans le respect des réglementations en vigueur. Les derniers projets conduits ont permis de capitaliser des expériences, «il s’agit de s’en inspirer pour construire et organiser un mode de production solide» estime Robert Martin. Avant d’ajouter : «les travaux engagés sur la recherche variétale sont indispensables mais ne résolvent pas les problèmes immédiats, dans notre travail, la gestion du temps est centrale !».
Des propositions pour répondre aux enjeux … construire ensemble !
Les membres du COR Viti proposent que plusieurs scénarios soient travaillés par les techniciens en charge de ce dossier. Un groupe technique sera créé et la construction d’un modèle de production viable doit être une priorité.
Il s’agit d’organiser également la gouvernance de ce projet en lien avec les différents partenaires (Interprofession, ODG, Chambres d’agriculture).
Enfin, un programme d’action, daté et chiffré pourrait être validé par le conseil de bassin après un travail au sein du comité technique qui démarrera très rapidement.
