Viticulture
Le domaine Olivier de Serres expérimente l’agroforesterie viticole
La ferme Olivier de Serres (Ardèche) expérimente depuis 2012 un programme d’agroforesterie viticole. Elle ne relève aucune interférence entre la vigne et les arbres fruitiers.

Le domaine Olivier de Serres, établissement public autonome d’enseignement d’expérimentation et de développement à Mirabel, a lancé, au printemps 2012, un projet d’agroforesterie viticole portant sur l’amélioration de la diversité agro écologique. Le programme conduit en partenariat avec plusieurs instituts de recherche dont l’Inra de Gotheron à Saint les Valence porte sur une parcelle de 1,8 ha. Ce programme entend aussi limiter les impacts du changement climatique en milieu vitivinicole en proposant une série de mesures : intégrer des arbres fruitiers et forestiers, augmenter la biodiversité intraparcellaire (espèces mellifères, utiles...) créer un microclimat favorable (vent, températures hautes, rétention en eau) favoriser la fixation de carbone, améliorer le potentiel de fertilité des sols, assurer la continuité des infrastructures agro
écologiques.
Le protocole d’expérimentation prévoit une analyse du sol, un profil cultural, le comptage de lombrics, la mesure de croissance des arbres (hauteur et diamètre), la mesure de la production des vignes et de la vigueur (pesé des bois de taille tous les 2 ans, estimation de récolte par clone et par rangée tous les ans) et une observation tous les 5 ans par des photos aériennes. On a ainsi planté au printemps 2012, en même temps, 86 arbres fruitiers répartis à parts égales en 4 espèces (poirier, pommier, amandier, mûrier) et deux cépages de raisin de cuve noir syrah et grenache. Les rangées des différents clones sont alternées selon les cépages. Cette répartition permet d’augmenter la biodiversité intra parcelle, d’augmenter les espèces mellifères et les espèces cynégétiques. Les arbres sont espacés de 6 mètres sur le rang. Pour le moment aucune interférence n’a été constatée entre les arbres et la vigne.
écologiques.
Le protocole d’expérimentation prévoit une analyse du sol, un profil cultural, le comptage de lombrics, la mesure de croissance des arbres (hauteur et diamètre), la mesure de la production des vignes et de la vigueur (pesé des bois de taille tous les 2 ans, estimation de récolte par clone et par rangée tous les ans) et une observation tous les 5 ans par des photos aériennes. On a ainsi planté au printemps 2012, en même temps, 86 arbres fruitiers répartis à parts égales en 4 espèces (poirier, pommier, amandier, mûrier) et deux cépages de raisin de cuve noir syrah et grenache. Les rangées des différents clones sont alternées selon les cépages. Cette répartition permet d’augmenter la biodiversité intra parcelle, d’augmenter les espèces mellifères et les espèces cynégétiques. Les arbres sont espacés de 6 mètres sur le rang. Pour le moment aucune interférence n’a été constatée entre les arbres et la vigne.